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Saison 7

        




Doctor Who | Episode 07.17 : L'Heure du Docteur | The Time of the Doctor | 2013

Episode de Noël 2013 diffusé le 25 décembre 2013

Par | 12/05/2014 | Lu 1339 fois




Il était une fois une planète comme beaucoup d’autres. Une planète des plus quelconques. Un jour, cette planète envoya un message à travers l’espace et le temps. Et de tous les coins de l’univers, on arriva pour savoir de quoi il s’agissait. Personne ne parvenait à déchiffrer le message, mais, pourtant, il provoquait l’inquiétude chez tous ceux  qui l’entendaient. Tous, sauf  un homme. L’homme qui resta pour Noël… 
 
Et cet homme, bien entendu, n’est autre que le Docteur.
 
Le Seigneur du Temps tente de contacter les occupants des autres vaisseaux, pour savoir pourquoi ils sont venus ici, pourquoi ils ont répondu à un message tout à fait incompréhensible. Manque de chance : le premier vaisseau qu’il visite est occupé par des Daleks ! Heureusement, le Docteur s’était téléporté et parvient à repartir à bord du Tardis aussi vite qu’il est venu. Cela ne l’empêche pas d’enguirlander « Handles », son assistant (la tête d’un Cyberman, qu’il a modifiée pour l’aider dans sa tâche). C’est le – mauvais - moment que choisit Clara pour l’appeler à la rescousse. Elle a besoin d’un petit ami ! Enfin, façon de parler : elle veut donner le change lors d’un dîner de Noël en famille – et accessoirement, elle a aussi besoin de son aide pour cuire la dinde !
 
Après une deuxième tentative de contact tout aussi foireuse (le vaisseau est occupé par des Cybermen !), le Docteur décide de rejoindre sa compagne de voyage. Cette dernière est toute heureuse de le retrouver, mais aussi choquée de le découvrir dans le plus simple appareil ! En fait, le Docteur utilise une sorte d’holographie (directement relié au cortex cérébral de ceux qui le voient). Quelques réglages et elle le voit à nouveau habillé, au grand soulagement de la jeune femme. Pourquoi ce subterfuge ? Parce qu’il doit se rendre à l’église (ah bon ??).

Un bref passage auprès de la famille de Clara pour s’apercevoir qu’ils le voient toujours nu (« Il est suédois ! », s’excuse-t-elle), avant d’accepter de l’aider à cuire la fameuse dinde. Le tournevis sonique ne permettant pas ce genre de chose, c’est dans le Tardis qu’ils placent le plat (ce n’est pas l’application principale du vaisseau, mais ça devrait marcher !). En attendant la fin de la cuisson, il l’emmène en orbite de la « planète au message ». Handles déclare alors savoir d’où vient ledit message : Gallifrey ! « Impossible… », fait le Docteur. Sa planète d’origine, il ne manquerait pas de la reconnaître… si elle existait encore. Handles ne peut que s’être trompé…
 
C’est alors qu’apparaît un immense vaisseau, celui de « l’Eglise du Mainframe Papal » (en court, l’EMP). C’est pour l’EMP que le Docteur avait créé « l’écran de nudité ». Il propose donc à Clara de l’accompagner à bord, et de rencontrer la Mère Supérieure, Tasha Lem, une vieille connaissance avec laquelle il n’a pas partagé que des moments de prière… Pour l’EMP, la nudité est preuve de la pureté (à chacun de juger…), d’où le subterfuge utilisé par le Seigneur du Temps.
 
A bord du vaisseau de l’EMP, Tasha Lem informe le Docteur qu’étant arrivée la première, elle a entouré la planète d’un « bouclier » : un champ de force empêchant quiconque de s’y poser, protégeant ainsi ce monde et ses habitants.
 
Pendant ce temps-là, resté hors de la « chapelle» de Tasha (une pièce qui ressemble étrangement à une chambre à coucher), Clara croise des créatures des plus inquiétantes, qu’elle oublie pourtant dès qu’elle ne les voit plus. En effet, il s’agit de « prêtres » créés génétiquement pour se confesser : dès qu’on leur a confié sa confession, on oublie aussitôt ce qu’on leur a dit. Nous avons déjà rencontré ces créatures, en tant que membres du Silence (saison 6). Effrayé en voyant à nouveau l’un d’entre eux, Clara fonce dans la chambre de Tasha Lem pour rejoindre le Docteur… et oublier à nouveau pourquoi elle s’est ainsi précipitée !

Via son propre téléporteur, Tasha envoie alors le Docteur et sa compagne sur la planète, où ils se matérialisent… au milieu d’Anges Pleureurs ! Heureusement, le Docteur a gardé une clé de secours… sous une perruque (eh oui, il est chauve en ce moment !) pour rejoindre le Tardis et échapper à ces dangereuses « statues ». Tous deux arrivent alors dans une petite ville, du nom de Noël (« Christmas » en version originale).
 
Clara : « Comment une ville peut-elle se nommer Noël ? »
Le Docteur : « Comment une île peut-elle s’appeler Pâques ? »
 
L’endroit est plongé dans un « champ de vérité », dans lequel personne ne peut mentir. C’est ainsi qu’ils révèlent tous deux leur véritable identité aux habitants qu’ils croisent. Dans une bâtisse, le Docteur découvre alors une chose qu’il n’avait plus vue depuis longtemps : une fissure spatio-temporelle dans un mur. C’est de là que vient l’étrange message. Utilisant alors le Sceau du Haut Conseil des Seigneurs du Temps (qu’il possède depuis l’épisode The Five Doctors), il permet à Handles de déchiffrer le message. Il s’agit d’une question. La question la plus ancienne de l’univers : « Doctor Who ? » (Docteur qui ?). Cette fois, le Docteur comprend : il s’agit bien de Gallifrey, qui se trouve quelque part derrière cette fissure, dans l’univers de poche où il l’a lui-même envoyée (voir The Day of the Doctor). Ses semblables utilisent cette faiblesse dans le tissu de l’espace-temps pour tenter de le contacter : lui seul connaît son nom (ou presque – River Song aussi, non ?). Le champ de vérité qui entoure les lieux empêche quiconque de mentir et de se faire passer pour lui.
 
Avec une confirmation de la part du Docteur, les Seigneurs du Temps pourront revenir « de ce côté ». Mais les choses sont loin d’être aussi simples. Au-dessus de la planète, la traduction faite par Handles est parvenue auprès des dizaines, des centaines de vaisseaux en orbite. Parmi ceux-ci, on trouve les Daleks, qui n’hésiteront pas un instant à reprendre la Guerre du Temps. Une guerre qui risque bien d’emporter l’univers tout entier…

Tasha Lem prend alors contact, et lui apprend que la planète où ils se trouvent n’est autre que Trenzalore, l’endroit même où il est sensé mourir (voir The Name of the Doctor). La Mère Supérieure ne permettra pas que la Guerre du Temps reprenne, ce à quoi il déclare que Trenzalore est désormais sous sa protection. La situation est sans issue : il ne peut répondre à la question sans provoquer une catastrophe, mais refuse d’abandonner Trenzalore – et Gallifrey !
 
Il demande alors à Clara de brancher un petit appareil sur la console du Tardis, ce qu’elle se dépêche de faire. Mais en refranchissant la porte d’entrée, elle réalise que son ami l’a renvoyée chez elle, pour la protéger. Quand elle se retourne, c’est pour voir la cabine bleue en train de repartir.
 
En orbite de Trenzalore, Tasha Lem a lancé une grande mutation pour son Eglise. Désormais, son ordre religieux aura un nouveau but : s’assurer qu’on ne réponde jamais à la question envoyée par Gallifrey. L’Eglise du Mainframe Papal change donc de nom et devient « l’Eglise du Silence »…
 
À la surface de Trenzalore les années passent, par dizaines, puis par centaines. A tel point que l’enveloppe physique du 11e Docteur commence à être marquée par une vieillesse inhabituelle. Mais il reste vaillant pour défendre les habitants face aux diverses tentatives des vaisseaux en orbite de passer au travers du bouclier mis en place par Tasha. Ainsi, un Cyberman fait de bois (!) a réussi à passer, mais le Docteur a tôt fait de l’éliminer.
 
Au bout de 300 ans, voilà que le Tardis revient. Le Docteur comprend pourquoi son vaisseau a mis tant d’années pour revenir : Clara est accrochée à l’extérieur de la cabine ! Comme il est normalement impossible de survivre sans protection dans le vortex, le Tardis a étendu ses propres boucliers pour la protéger. Avec pour conséquence qu’il n’a pu revenir qu’au bout de trois siècles (du point de vue du Docteur en tout cas ; pour Clara, le voyage a été bien plus bref). Décidément, sa compagne est aussi têtue que lui ! Les deux amis sont en colère : le Docteur a menti à Clara, et cette dernière n’a pas pu s’empêcher de revenir malgré les dangers. Mais ils sont trop heureux de se retrouver pour continuer à se bouder. Clara apprend alors que le Docteur en est à sa toute dernière incarnation : un Seigneur du Temps ne peut se régénérer qu’à 12 reprises, soit 13 incarnations.
 
« Très bien, il vous en reste deux : vous êtes le 11e Docteur », déclare-t-elle.

Malheureusement, elle oublie le War Doctor (« Capitaine grincheux », comme il qualifie cette incarnation) et le fait que, durant sa 10e incarnation, il avait aussi « utilisé une vie supplémentaire », créant un double « humain » tout en conservant la même apparence (épisode « Journey’s end »). En d’autres termes, non seulement le docteur est marqué par la vieillesse, mais en plus, ses jours sont désormais comptés et il ne pourra plus se régénérer.
 
Clara et le Docteur retournent à bord du Tardis pour se rendre auprès de Tasha Lem, toujours en orbite. C’est ainsi qu’il apprend qu’une branche de l’Eglise du Silence, menée par Madame Kovarian (saison 6), a fait défection pour remonter le temps et le tuer. Mais il y a pire : Tasha et tout son équipage ont été récemment attaqués par les Daleks.
 
« Comment avez-vous réussi à les repousser ? »
« Mais nous n’y sommes pas parvenu : nous avons été massacrés. Je suis morte dans cette pièce en hurlant votre nom ! », répond-elle.
 
Sous les yeux du Docteur et de Clara, Tasha s’avère avoir été « dalékisée » (comme tout l’équipage) tandis qu’apparaissent des Daleks, qui ont envahi les lieux et connaissent à nouveau le Docteur grâce aux bases de données de l’EMP.
 
Mais Tasha, grâce à la force de conviction du Docteur, parvient à reprendre le dessus sur sa « dalékisation », et à détruire les Daleks qui allaient supprimer le Docteur et Clara. Tandis que les Daleks renforcent leurs troupes en orbite, elles renvoient les deux amis sur Trenzalore.
 
Dans le Tardis, Clara retire la dinde, enfin prête (il était temps, non ?). Mais le Docteur, malgré sa promesse de ne plus lui mentir, l’a, à nouveau, piégée, et elle se retrouve à nouveau chez elle (rappelez-vous ce qu’a déjà dit River Song : le Docteur  ment – et en plus, il ne sait toujours pas dire adieu !). Cette fois, elle n’a pas le temps de s’accrocher au Tardis et se trouve définitivement éloignée de son ami. Bien sûr, ce dernier a agi pour la protéger, mais cela ne suffit pas à Clara pour « avaler la pilule ». De retour chez elle, elle passe sans doute le pire dîner de Noël de toute sa vie.
 
Sur Trenzalore, les choses se dégradent et la guerre prend de l’ampleur. Au cours des années et des siècles qui se succèdent, il ne reste bientôt plus que les Daleks et l’Eglise du Silence. Le Docteur, laissant de côté les différends qui les ont opposés, s’allie à « l’Eglise » pour combattre les Daleks, qui parviennent de plus en plus facilement à passer au travers du bouclier, qui s’affaiblit graduellement.

Sur Terre, nous sommes toujours le 25 décembre. Soudain, on entend le bruit typique du Tardis. Clara croit que son ami a eu du remord : son vaisseau vient de se matérialiser. Mais, à bord, elle trouve Tasha, tout aussi capable de piloter (« Il est autrement plus compliqué de piloter le Docteur », répond-elle à Clara), et qui la ramène sur Trenzalore. La Mère Supérieure ne veut pas que le Docteur meure seul…
 
Eh oui, le Seigneur du Temps arrive à la fin de sa très longue existence. Particulièrement marqué par l’âge, il s’étonne, en la retrouvant, que Clara, elle, reste toujours aussi jeune (une fois n’est pas coutume, puisque c’est lui, par le passé, qui ne semblait jamais vieillir). Il n’a presque plus de force et sa compagne doit l’aider à ouvrir le « Christmas cracker » qu’elle lui a apporté.
 
« Le moment est venu… »
 
Il s’apprête à rendre son dernier souffle, tandis que les Daleks sont sur le point de remporter la guerre sur Trenzalore. Parvenant pour la première (et dernière) fois à dire « au revoir », il demande à Clara de rester à l’abri : la sauver sera sa dernière victoire. Montant jusqu’au clocher de sa demeure, il a un dernier sourire : les Daleks n’auront pas le plaisir de le tuer, lui qui est sur le point de mourir de vieillesse. Un ultime défi face à ses ennemis, dont un immense vaisseau survole la petite ville qu’il défend depuis si longtemps.
 
Clara, elle, ne peut admettre de perdre son ami : elle se précipite vers la fissure spatio-temporelle au-delà de laquelle se trouve toujours Gallifrey, et supplie les Seigneurs du Temps de sauver le Docteur : ils lui doivent bien cela, lui qui a tant fait pour les protéger. La fissure disparaît alors du mur, pour réapparaître, bien plus grande, dans le ciel. Au travers de celle-ci, de l’énergie régénérative arrive jusqu’au Docteur.
 
La régénération, plus puissante que jamais, commence alors, surprenant le Docteur lui-même, qui ne s’attendait pas à ça ! Il utilise alors l’excédent d’énergie pour détruire ses ennemis, la canalisant vers le vaisseau Dalek, qui est littéralement pulvérisé, mettant ainsi brutalement fin à une guerre longue de plusieurs siècles.

Quand le calme est revenu et tandis que les habitants de Trenzalore retrouvent doucement leurs marques, Clara part à la recherche de son ami. A bord du Tardis, elle découvre qu’il a jeté ses vêtements, abîmés et usés, avant de le voir enfin : il a retrouvé l’apparence du jeune 11e Docteur.
 
Alors qu’elle croit que tout est en ordre, il lui explique que ce n’est qu’une première étape : un rajeunissement temporaire, avant de changer d’apparence pour entamer ce nouveau cycle d’incarnations reçu de ses semblables.
 
« Il arrive. »
« Qui ? »
« Le Docteur… »
« Mais c’est vous le Docteur. »
 
Clara, en larmes, lui demande de ne pas changer. « Mais nous changeons tous », fait-il. « C’est une bonne chose, car il faut continuer à avancer, aussi longtemps que l’on se souvient de toutes les personnes qu’on a été. Je n’oublierai jamais une seule phrase, un seul jour, je le jure. Je me souviendrai toujours de l’époque où le Docteur, c’était moi. » Dans une hallucination, il voir alors apparaître Amy Pond, la première à l’avoir vu sous cette apparence qu’il va bientôt abandonner.
 
Dans un dernier geste, le Docteur retire son nœud papillon, détail vestimentaire typique de l’incarnation qu’il quitte, avant de se régénérer en un éclair. Sous les yeux de Clara, un nouveau visage lui fait face, tout aussi perdu qu’elle.
 
Alors qu’il s’exclame avoir de nouveaux reins, et qu’il n’aime pas du tout leur couleur (!), le 12e Docteur se précipite vers la console du Tardis, qu’il a fait décoller quelques instants avant de se transformer. « Tout va bien », fait-il à Clara. « Juste une question : savez-vous piloter cette chose ? »

Autour de l'épisode

Marquant le passage de témoin entre Matt Smith et Peter Capaldi, « The Time of the Doctor » nous fait revoir nombres d’éléments rencontrés par le 11Docteur et conclut plusieurs arcs par la même occasion.
 
Ainsi, comme espéré à la fin de The Day of the Doctor, on apprend que Gallifrey est bel et bien sauve, bloquée dans un autre univers. Le 12e Docteur aura sans doute pour tâche de retrouver les siens et de ramener son monde « de ce côté-ci ».
 
Ensuite, on découvre l’origine de la plus vieille question de l’univers et le danger qu’elle représente. S’il y répond en donnant son nom, le Docteur relancera la Guerre du Temps.
 
Le nom et les objectifs de l’Eglise du Silence prennent aussi tout leur sens. Suite à un schisme dans l’Eglise, la branche menée par Madame Kovarian a choisi la violence pour mettre fin à la menace. Cette branche a remonté le temps et est ainsi responsable de la destruction du Tardis (The Big Bang) et de la tentative de tuer le Docteur tout au long de la saison 6. Avec le paradoxe que Madame Kovarian a créé, elle a ainsi provoqué elle-même les événements qu’elle voulait éviter. En effet, les fissures dans l’espace-temps n’existent que parce qu’elle a fait exploser le Tardis, et c’est via l’une d’entre elles que Gallifrey peut envoyer la fameuse question « Doctor Who ? »…
 
Pour « boucler la boucle » de cette incarnation, le Docteur a mangé des « fish sticks à la sauce anglaise » peu avant sa régénération, qu’il avait découverts lors du premier épisode de sa 11e incarnation (The eleventh Hour).

Thierry B.
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1.Posté par Frédéric VASSEUR le 12/05/2014 16:12 | Alerter
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Tout ce qui s'est produit depuis le début de la saison 5 est enfin expliqué, il ne reste plus de zone d'ombre. Cette période (saisons 5 à 7) est pour moi la meilleure de la série, dans le sens où elle forme une unique histoire et pas des petits récits séparés comme les saisons précédents. Je n'ose pas imaginer le travail qu'il a fallu effectuer pour combler tous les vides et répondre à toutes les questions !

Une mention particulière pour la scène où le Docteur croit voir Amy Pond adulte... scène très brève mais émotionnellement très forte.

Un épisode pas aussi bon que The Day of the Doctor, mais tout de même une magnifique clôture pour la période Matt Smith. Bienvenue à Peter Capaldi et vivement la saison 8 !

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