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Sherlock Holmes à New-York | Sherlock Holmes in New York | 1976

Par | 09/07/2017 | Lu 1282 fois




Sherlock Holmes à New-York | Sherlock Holmes in New York | 1976

Affiche et synopsis

Le démoniaque professeur Moriarty a juré la perte de Sherlock Holmes. Complotant un crime menaçant la paix mondiale, il oblige notre brillant détective à franchir l'Atlantique. Une enquête périlleuse et un affrontement sans pitié pour le plus célèbre des détectives...

Présentation

Suite au décès de Sir Roger Moore, je me suis penchée de plus près sur sa carrière cinématographique pour voir quels autres personnages – en dehors des plus connus, comme James Bond, Ivanhoé, Simon Templar ou Brett Sinclair - il avait interprétés. Et là ! Que vois-je ? Roger Moore a également endossé le rôle du plus célèbre détective de tous les temps : Sherlock Holmes ! C’était en 1976 pour un téléfilm intitulé : « Sherlock Holmes à New York ». A ses côtés, on trouve Charlotte Rampling dans le rôle d’Irène Adler, Patrick Macnee (le John Steed de la série « Chapeau Melon et Bottes de Cuir ») dans celui du Docteur Watson et John Huston (grand scénariste) dans celui du Professeur Moriarty.
 
Mars 1901, Londres : Sherlock Holmes débarque chez Moriarty et lui apprend qu’il a infiltré son réseau criminel et que tous ses complices ont été arrêtés. Moriarty sera donc le prochain sur la liste. Mais ce dernier, bien que très en colère, ne se laisse pas démonter par le détective. Il le menace et se retient de le tuer, car il a une annonce à lui faire : il se prépare à perpétrer le crime du siècle ! Celui-ci se déroulera sous les yeux de Sherlock Holmes et il ne pourra rien faire pour l’en empêcher, tout ceci dans le but d’humilier le détective et de le discréditer aux yeux de tous. Le machiavélique Moriarty trouve en effet bien plus attrayant de détruire la réputation de Sherlock, plutôt que de le tuer.
 
Avril 1901, New York : Sherlock Holmes et Watson sont arrivés en Amérique, et se rendent au théâtre où Irène Adler doit se produire. Les deux hommes ont reçu – de manière anonyme - des tickets pour aller voir le spectacle de la jeune femme, amie chère de Sherlock. Ce dernier a compris qu’il existe probablement un lien entre Irène et les mauvaises intentions de Moriarty. Le doute se confirme lorsque Sherlock et Watson apprennent qu’Irène ne pourra pas jouer au théâtre, car elle est souffrante depuis quelques jours… Les deux hommes se rendent alors immédiatement au domicile d’Irène Adler. Ils constatent avec soulagement qu’aucun mal ne lui a été fait, mais en revanche, son fils Scott a été kidnappé. Soudain, un télégramme envoyé par Moriarty et destiné à Sherlock arrive chez Irène. Le message est clair : si Sherlock coopère avec la police pour une nouvelle affaire à venir, alors le jeune Scott sera tué. Sur le chemin du retour vers leur hôtel, les deux hommes sont abordés par un homme de la police new-yorkaise et un banquier, qui sollicitent leur aide : tous les lingots d’or empilés dans le coffre-fort de la banque et qui appartiennent à plusieurs pays européens ont été dérobés. Ce vol est une affaire grave qui pourrait conduire à une guerre mondiale si l’or n’est pas retrouvé au plus vite ! Sherlock se doit de refuser cette enquête, afin qu’il n’arrive rien à Scott… En effet, le télégramme de Moriarty prend à présent tout son sens. Et le piège se referme sur Holmes…
 
Ce téléfilm est une bonne surprise, dans le sens où il est divertissant. On ne s’ennuie pas un seul instant. Bien sûr, il n’est pas exempt de défauts : les acteurs surjouent un peu leur rôle et Moriarty est franchement ballot. Mais l’intrigue est plaisante et on se laisse facilement embarquer dans cette enquête truffée de rebondissements.
 
Deux choses ont attiré mon attention : en visionnant certaines scènes, je pense avoir découvert d’où les scénaristes de « Ocean Eleven » ont trouvé l’inspiration pour une partie du scénario de leur film... Et sinon, je pense que les personnages de Sherlock et de Watson de ce téléfilm – déjà bien différents des livres de Sir Conan Doyle – pourraient également peut-être avoir servis de modèles de base pour l’élaboration de ceux de la série Sherlock … Ce ne sont là évidemment que des suppositions, mais... on peut se poser ces questions.
 
En conclusion, « Sherlock Holmes à New York » n’est pas le téléfilm du siècle, mais il est bien plaisant, et plein de charme, je trouve. A voir donc si vous appréciez les aventures du détective du 221B Baker Street.

Koyolite Tseila
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