Space Opera, réédition @ 2003 Folio SF | Illustration de couverture @ Manchu
Illustration et quatrième de couverture
La musique, dit-on, est universelle...
C'est pour s'en assurer que Dame Isabel Grayce décide un beau jour, accompagnée d'une troupe d'opéra au grand complet, de quitter la Terre à bord du Phébus afin d'offrir aux multiples races extraterrestres de la Galaxie les ivresses de la Grande Musique.
Objectif ultime : la planète Rlaru, dont la réputation mélomane a traversé le vide interstellaire. Mais la musique n'adoucit pas forcément les mœurs, et les performances de la compagnie, au fil de son voyage à travers les mondes, vont rarement rencontrer l'accueil espéré.
Entre des extraterrestres passablement récalcitrants, guère sensibles aux sirènes artistiques, et les divagations romantiques de Roger, le neveu de Dame Isabel, et du capitaine d'un vaisseau bientôt fantôme, l'odyssée du Phébus pourrait bien prendre des airs de Crépuscule des Dieux !
C'est pour s'en assurer que Dame Isabel Grayce décide un beau jour, accompagnée d'une troupe d'opéra au grand complet, de quitter la Terre à bord du Phébus afin d'offrir aux multiples races extraterrestres de la Galaxie les ivresses de la Grande Musique.
Objectif ultime : la planète Rlaru, dont la réputation mélomane a traversé le vide interstellaire. Mais la musique n'adoucit pas forcément les mœurs, et les performances de la compagnie, au fil de son voyage à travers les mondes, vont rarement rencontrer l'accueil espéré.
Entre des extraterrestres passablement récalcitrants, guère sensibles aux sirènes artistiques, et les divagations romantiques de Roger, le neveu de Dame Isabel, et du capitaine d'un vaisseau bientôt fantôme, l'odyssée du Phébus pourrait bien prendre des airs de Crépuscule des Dieux !
Fiche de lecture
La Neuvième Compagnie, troupe d’opéra originaire de la planète Rlaru, fait une tournée triomphale sur Terre. C’est au Théâtre Néo-Classique qu’elle donne ses dernières représentations. Malgré le succès qu’elle rencontre, la presse spécialisée a des doutes sur l’identité des musiciens. Sont-ils vraiment originaires de Rlaru ? Ces gens nous ressemblent tellement ! Et si cette histoire de Neuvième Compagnie n’était, au fond, qu’une vaste escroquerie ?
La secrétaire-trésorière de la Ligue de l’Opéra, Dame Isabel Grayce, n’en peut plus de ces rumeurs désagréables. C’est pourquoi elle décide de convoquer Adolph Gondar, l’imprésario de la troupe, pour lui demander de mettre fin à ces déplaisants ragots. Mais l’affaire se complique lorsque la Neuvième Compagnie disparaît du jour au lendemain…
Suite à cette disparition, Dame Isabel, qui est très fortunée, décide de financer une expédition pour le moins particulière : une tournée musicale dans l’espace pour faire connaître la musique de la Terre aux autres races. La destination ultime de ce long voyage ? La planète Rlaru, où Dame Isabel espère bien retrouver la Neuvième Compagnie pour lui offrir – à titre d’échange culturel – une représentation d’un opéra.
C’est à bord du Phébus, dont le capitaine n’est autre que Gondar (l’imprésario !), que Dame Isabel, son neveu Roger, le musicologue Bernard Bickel et toute une troupe de musiciens, embarquent pour cette tournée d’opéra à travers l’espace. Mais le succès escompté par Dame Isabel ne sera pas vraiment de la partie…
Ce livre de Jack Vance fut publié en 1965. L’auteur prend au pied de la lettre le terme Space Opera (qui est un genre de la Science-fiction), pour en faire une histoire humoristique qui relate les aventures d’une troupe d’opéra à travers notre galaxie. Et le moins que je puisse dire, c’est que ce récit ne manque pas d’humour ! L’auteur s’amuse et se moque copieusement des critiques musicaux. Un régal.
Dame Isabel est convaincue que la musique est un langage universel, et que l’opéra sera forcément très bien accueilli par toutes les races évoluées de la galaxie, et que seuls les incultes n’y seront pas sensibles. On a donc tous ces gens issus d’un milieu mondain qui si sont sûrs d’eux qui, petit à petit, se retrouvent confrontés à la dure réalité d’une galaxie peuplée de races incapables d’appréhender notre musique. Soit elle est ridicule, soit elle trop simpliste, soit elle est laide, inintéressante, … Les critiques des peuples extraterrestres mettent à mal la patience de Dame Isabel ! Que ce soit sur Syrius, Zade, Batifol, Yan ou Rlaru, la réception faite aux représentations de cette troupe terrienne n’est pas celle attendue et plonge les personnages dans le désarroi. Ces réactions inattendues débouchent souvent sur des situations cocasses !
En conclusion, je me suis beaucoup amusée de la manière dont Jack Vance s’est lâché pour nous livrer une satire du milieu mondain amateur de musique classique. J’ai eu plaisir à cette lecture, car à chaque escale, j’ai ri d’avance en imaginant les réactions auxquelles cette troupe guindée allait se heurter. J’aime à associer la musique classique et l’espace, et avec ce roman musical truffé de références en la matière, j’ai été comblée. Un avis positif donc, pour ma première lecture d’une œuvre de cet auteur.
La secrétaire-trésorière de la Ligue de l’Opéra, Dame Isabel Grayce, n’en peut plus de ces rumeurs désagréables. C’est pourquoi elle décide de convoquer Adolph Gondar, l’imprésario de la troupe, pour lui demander de mettre fin à ces déplaisants ragots. Mais l’affaire se complique lorsque la Neuvième Compagnie disparaît du jour au lendemain…
Suite à cette disparition, Dame Isabel, qui est très fortunée, décide de financer une expédition pour le moins particulière : une tournée musicale dans l’espace pour faire connaître la musique de la Terre aux autres races. La destination ultime de ce long voyage ? La planète Rlaru, où Dame Isabel espère bien retrouver la Neuvième Compagnie pour lui offrir – à titre d’échange culturel – une représentation d’un opéra.
C’est à bord du Phébus, dont le capitaine n’est autre que Gondar (l’imprésario !), que Dame Isabel, son neveu Roger, le musicologue Bernard Bickel et toute une troupe de musiciens, embarquent pour cette tournée d’opéra à travers l’espace. Mais le succès escompté par Dame Isabel ne sera pas vraiment de la partie…
Ce livre de Jack Vance fut publié en 1965. L’auteur prend au pied de la lettre le terme Space Opera (qui est un genre de la Science-fiction), pour en faire une histoire humoristique qui relate les aventures d’une troupe d’opéra à travers notre galaxie. Et le moins que je puisse dire, c’est que ce récit ne manque pas d’humour ! L’auteur s’amuse et se moque copieusement des critiques musicaux. Un régal.
Dame Isabel est convaincue que la musique est un langage universel, et que l’opéra sera forcément très bien accueilli par toutes les races évoluées de la galaxie, et que seuls les incultes n’y seront pas sensibles. On a donc tous ces gens issus d’un milieu mondain qui si sont sûrs d’eux qui, petit à petit, se retrouvent confrontés à la dure réalité d’une galaxie peuplée de races incapables d’appréhender notre musique. Soit elle est ridicule, soit elle trop simpliste, soit elle est laide, inintéressante, … Les critiques des peuples extraterrestres mettent à mal la patience de Dame Isabel ! Que ce soit sur Syrius, Zade, Batifol, Yan ou Rlaru, la réception faite aux représentations de cette troupe terrienne n’est pas celle attendue et plonge les personnages dans le désarroi. Ces réactions inattendues débouchent souvent sur des situations cocasses !
En conclusion, je me suis beaucoup amusée de la manière dont Jack Vance s’est lâché pour nous livrer une satire du milieu mondain amateur de musique classique. J’ai eu plaisir à cette lecture, car à chaque escale, j’ai ri d’avance en imaginant les réactions auxquelles cette troupe guindée allait se heurter. J’aime à associer la musique classique et l’espace, et avec ce roman musical truffé de références en la matière, j’ai été comblée. Un avis positif donc, pour ma première lecture d’une œuvre de cet auteur.