Autre(s) article(s) :
Illustration et quatrième de couverture
Par un jour d'été 1862, sur les berges de la Tamise, un jeune professeur d'Oxford, poète et mathématicien, improvise un conte pour distraire les trois fillettes d'un de ses amis. Charles Dodgson, alias Lewis Carroll, est en train d'improviser Alice au pays des merveilles. Assise au bord de la rivière, Alice s'ennuyait un peu quand soudain, venu de nulle part, surgit un lapin blanc pressé de regagner son terrier. N'hésitant pas à le suivre, Alice pénètre dans un monde de prodiges et de menaces qui n'est autre que le royaume de l'enfance. Et voici le chat de Cheshire à l'étrange sourire, la terrible Reine de coeur, le Chapelier fou et le Lièvre de Mars, la Fausse Tortue et le Valet-Poisson...
Fiche de lecture
Voici un livre qui a été écrit en 1865. Et malgré les décennies qui se sont écoulées depuis sa première parution, il n'a rien perdu de son éclat. En effet, les adaptations sont nombreuses, certaines sont très réussies, d'autres nettement moins. Pour ma part, c'est la toute première fois que je le lis cet ouvrage, curieuse de découvrir LA source qui a tant inspiré.
Alors : mes impressions sont un peu mitigées.
D'un côté, je trouve ce monde de l'enfance dépeint par Lewis Carroll totalement absurde, sans queue ni tête, et peut-être même effrayant pour les jeunes enfants. Il n'a rien du « pays des merveilles », comme on pourrait le croire. En effet, pour la pauvre Alice, tout va de plus en plus mal au milieu de ces créatures farfelues. Et puis, certains passages sont carrément barbants.
D'un autre côté, j'aime beaucoup la façon dont l'auteur s'amuse avec les mots, la manière dont il tourne en dérision certains principes bien ancrés de l'époque, comme par exemple les mœurs et l'éducation des enfants. Ses écrits ont dû en déranger plus d'un ! En cela, ça me plaît.
En fait, je pense que c'est un livre que l'on appréciera mieux avec un regard adulte, afin d'en saisir pleinement la subtile ironie qui s'en dégage, les nombreuses références, et la morale qui découle de cette histoire. Mais pour cela, les esprits les plus cartésiens devront laisser leur valise de logique au vestiaire, afin de pouvoir plonger pleinement dans cet univers abracadabrant, dont les événements s'enchaînent dans toutes les directions.
Donc voilà, au final, ce n'est pas le rhum que je préfère, mais je suis contente de l'avoir goûté. Je voudrais bien connaître votre avis sur ce livre.
Alors : mes impressions sont un peu mitigées.
D'un côté, je trouve ce monde de l'enfance dépeint par Lewis Carroll totalement absurde, sans queue ni tête, et peut-être même effrayant pour les jeunes enfants. Il n'a rien du « pays des merveilles », comme on pourrait le croire. En effet, pour la pauvre Alice, tout va de plus en plus mal au milieu de ces créatures farfelues. Et puis, certains passages sont carrément barbants.
D'un autre côté, j'aime beaucoup la façon dont l'auteur s'amuse avec les mots, la manière dont il tourne en dérision certains principes bien ancrés de l'époque, comme par exemple les mœurs et l'éducation des enfants. Ses écrits ont dû en déranger plus d'un ! En cela, ça me plaît.
En fait, je pense que c'est un livre que l'on appréciera mieux avec un regard adulte, afin d'en saisir pleinement la subtile ironie qui s'en dégage, les nombreuses références, et la morale qui découle de cette histoire. Mais pour cela, les esprits les plus cartésiens devront laisser leur valise de logique au vestiaire, afin de pouvoir plonger pleinement dans cet univers abracadabrant, dont les événements s'enchaînent dans toutes les directions.
Donc voilà, au final, ce n'est pas le rhum que je préfère, mais je suis contente de l'avoir goûté. Je voudrais bien connaître votre avis sur ce livre.