Alien Earth | Megan Lindholm | 1992

Par | 06/11/2011 | Lu 1603 fois




Plusieurs milliers d'années dans le futur, la Terre a été abandonnée. Alors que la dégradation de l'environnement s'accélérait, les Arthroplanes sont arrivés sur Terre à bord de leurs Aniles, de gigantesques être vivants capables de vivre dans l'espace et servant de vaisseaux spatiaux. L'humanité a alors suivi ses sauveurs et s'est installée sur Castor et Pollux, sous la surveillance bienveillante des Arthroplanes.

John est capitaine d'anilvaisseau, ce qui signifie qu'en fait il n'est pas grand chose puisque le contrôle du vaisseau est réservé à Tug, un arthroplane enkysté dans l'utérus d'Evangénline, leur anile. Au retour de sa dernière mission, il accepte une mission spéciale qui va tout remettre en question.

Quelles sont les véritables buts de cette mission ? Tug est-il au courant ? Comment va réagir Connie, le lieutenant et seule autre membre de l'équipage ? Qui est le mystérieux Raef, un passager clandestin ? Et puis surtout, les Arthroplanes sont-ils si bienveillants ?

Fiche de lecture

Megan Lindholm s'est surtout faite connaitre dans le monde de la fantasy avec l'Assassin Royal et Les Aventuriers de la Mer. Ici, elle s'essaye à la SF et le fait sous un pseudonyme. On sent dans son écriture que la fantasy est son domaine de prédilection. Scientifiquement, j'ai relevé quelques incohérences.

J'ai eu du mal à rentrer dans le bouquin. Le premier chapitre est assez déroutant. On est projeté dans l'intrigue sans réelle préparation. Ca m'a un peu déconcerté car j'avais l'impression de lire sans comprendre. Mais dès le deuxième chapitre, tout rentre dans l'ordre. Le décor est enfin planté et expliqué.

J'ai aimé le style clair, concis, même si ça manque parfois de descriptions. Les personnages sont intéressants, et certains mêmes attachants. Le rythme est varié, des moments d'introspection (ceux qui liront comprendront ce terme dans toute sa lumière) alternent avec l'action et le suspense.

Au final, c'est un bon livre de SF, sans être extraordinaire non plus. Il a le mérite d'être original même si certains éléments rappellent furieusement d'autres romans. L'exemple le plus frappant est l'Anile qui fait immanquablement penser à un faucon de L'Aube de la Nuit. Mais vu que ce livre date de 1992, on peut se demander qui a inspiré qui.

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