Quand les ossements de ce qui pourrait être un homme préhistorique, disparu de la surface de la Terre depuis plus de quarante mille ans, sont mis au jour en un lieu où cette espèce n’est pas censée avoir vécu, la communauté scientifique s’interroge. Le Professeur Charles Simon, éminent spécialiste de la question, et sa jeune assistante, Emma Morton, sont dépêchés sur place avec pour mission d’étudier ces vestiges et en déterminer la nature exacte. Les deux chercheurs ignorent alors que ce qu’ils vont découvrir dépasse de loin leurs plus folles espérances. Ce ne sont pas les restes d’un spécimen unique qu’ils vont mettre au jour, mais les traces d’une civilisation entière et jusque-là insoupçonnée. Cette découverte pourrait bien remettre en cause tout ce que l’humanité pensait savoir de ses origines et éclairer d’un jour nouveau son avenir.
Le point de vue de l'éditeur
Un livre de science-fiction qui vous embarque dans une incroyable aventure : il commence comme un classique roman de découverte archéologique, puis vous plonge dans une enquête fascinante, pour enfin vous dévoiler un mystère qui ne vous laissera pas indifférent.
Biographie de l'auteur
Depuis son plus jeune âge, Romain Mageau aime à inventer des histoires. Après les avoir gardées pour lui pendant son enfance et sa jeunesse, il a décidé, une fois adulte, de les partager avec d’autres. Il se lance dans l’écriture de trois romans plus proches du style policier dont l’un, Le Petit Chat est Mort, est paru en 2008 chez TdB Editions, puis se décide à laisser parler son goût pour la littérature de l’imaginaire et se lance dans l’écriture de ce qu’il veut être un roman de Science Fiction aussi divertissant que matière à réflexion. Ce travail long de deux ans, donnera naissance à Alter Homo, roman d’anticipation sur lequel planent les ombres tutélaires de prestigieux modèles comme Aldous Huxley ou René Barjavel.
Fiche de lecture
J'ai un à-priori négatif par rapport à la littérature francophone : trop psychologique, trop sociologique, trop nombriliste... C'est encore pire quand on parle de SF. En effet, alors que la plupart des auteurs de SF anglo-saxons sont des scientifiques, leurs homologues francophones ont rarement un bagage scientifique, et leurs thèmes virent rapidement à l'ésotérisme et au n'importe quoi. Alors me proposer un roman de SF francophone basé sur de la paléontologie, c'était prendre un fameux risque. Pourtant, le pari est plutôt réussi.
Première constatation, le style de Romain Mageau est fluide. On sent bien que ce n'est pas un premier roman. Il y a déjà du métier derrière Alter Homo. Il y a bien un usage un peu exagéré du flashback, mais c'est un défaut mineur. Le style est bon.
Passons à l'histoire. Au début, j'ai été surpris. Le roman évoque des choses fausses de manière très précise, et des choses vraies de manière très floues. Très honnêtement, j'ai trouvé les principaux choix de l'auteur contestables. Je me suis demandé où il allait, et j'ai eu bien peur de devoir faire une critique négative pour manque total de rigueur scientifique. Heureusement, à un moment, tout s'est éclairé ! Des éléments nouveaux sont apparus qui ont éclairé les choix et les ont justifiés. Le faux ne l'était plus, le flou se justifiait. L'histoire y a même gagné un second souffle. Il y avait une vraie bonne idée et finalement, j'ai pu finir le livre sans hurler à l'hérésie scientifique.
Il reste bien deux ou trois petites erreurs. Je n'en retiendrai qu'une : pour diverses raisons, il est très improbable qu'un virus puisse faire ce qui est décrit dans le bouquin. Je n'en dis pas plus pour ne pas ruiner le plaisir de ceux qui vont lire le livre.
Mais ce n'est pas mon principal reproche. Ce que je regrette le plus, c'est que l'auteur ne détaille pas plus les intrigues de laboratoires, les coups bas dans la course aux subventions et les luttes d'influence. Finalement, le parcours de l'héroïne est assez linéaire. Il y a peu de rebondissements.
Pour conclure, je dirais que Romain Mageau nous propose une belle histoire, avec une morale. C'est malheureusement trop linéaire, et trop prévisible sur la fin. Mais j'ai passé un moment agréable en lisant Alter Homo.
Première constatation, le style de Romain Mageau est fluide. On sent bien que ce n'est pas un premier roman. Il y a déjà du métier derrière Alter Homo. Il y a bien un usage un peu exagéré du flashback, mais c'est un défaut mineur. Le style est bon.
Passons à l'histoire. Au début, j'ai été surpris. Le roman évoque des choses fausses de manière très précise, et des choses vraies de manière très floues. Très honnêtement, j'ai trouvé les principaux choix de l'auteur contestables. Je me suis demandé où il allait, et j'ai eu bien peur de devoir faire une critique négative pour manque total de rigueur scientifique. Heureusement, à un moment, tout s'est éclairé ! Des éléments nouveaux sont apparus qui ont éclairé les choix et les ont justifiés. Le faux ne l'était plus, le flou se justifiait. L'histoire y a même gagné un second souffle. Il y avait une vraie bonne idée et finalement, j'ai pu finir le livre sans hurler à l'hérésie scientifique.
Il reste bien deux ou trois petites erreurs. Je n'en retiendrai qu'une : pour diverses raisons, il est très improbable qu'un virus puisse faire ce qui est décrit dans le bouquin. Je n'en dis pas plus pour ne pas ruiner le plaisir de ceux qui vont lire le livre.
Mais ce n'est pas mon principal reproche. Ce que je regrette le plus, c'est que l'auteur ne détaille pas plus les intrigues de laboratoires, les coups bas dans la course aux subventions et les luttes d'influence. Finalement, le parcours de l'héroïne est assez linéaire. Il y a peu de rebondissements.
Pour conclure, je dirais que Romain Mageau nous propose une belle histoire, avec une morale. C'est malheureusement trop linéaire, et trop prévisible sur la fin. Mais j'ai passé un moment agréable en lisant Alter Homo.