Arca @ 2016 Critic | Illustration de couverture @ François Baranger
Illustration et quatrième de couverture
Les espaces infinis sont enfin devenus accessibles ! Grâce à l’Artefact, une étrange matière découverte sur un satellite de Saturne, on peut désormais voyager à la vitesse de la lumière. La Griffe du Lion, une exoplanète ayant révélé des caractéristiques semblables à la Terre, devient un objectif possible. Une aubaine alors que la Terre doit faire face à une surpopulation grandissante accompagnée d’un épuisement des ressources. Et que la colère des colons gronde sur Mars, où la terraformation n’a pas tenu ses promesses. Heureusement, la construction du vaisseau à destination de La Griffe du Lion arrive à son terme. Quatre mille pionniers embarquent pour un voyage de huit ans. Mais, bientôt, une mutinerie éclate à bord…
Fiche de lecture
Attention, vous avez entre les mains un premier roman. Vous pouvez avoir certaines appréhensions, ce qui est normal. Vous vous attendez à lire certaines incohérences dans l'histoire, à lire des coquilles. Vous vous attendez à une lecture lourde et ennuyeuse... Eh bien non ! Oubliez vos préjugés et détendez-vous, installez-vous confortablement. Arca est un excellent premier roman qui vous fera traverser l'espace à fond les manettes à bord d'un immense vaisseau.
XXIIème siècle. Rien ne va plus dans le système solaire. La Terre est surpeuplée et ses ressources sont pratiquement épuisées. La terraformation de Mars est un cuisant échec et la colère gronde chez les mineurs de la planète rouge. C'est alors qu'un mystérieux artéfact est découvert sur Encelade, un des satellites de Saturne. Ses étranges propriétés vont permettre la réalisation d'un vieux rêve de l'humanité : coloniser de nouvelles planètes. La première visée : La Griffe du Lion, une exoplanète semblable à la Terre située à 8 années-lumière du berceau de l'humanité. C'est dans ce contexte que l'on va suivre les péripéties des 3 600 humains embarqués dans l'arche Arca en direction pour ce nouvel Eldorado.
Afin de donner un rythme et une profondeur à son intrigue, l'auteur alterne l'histoire principale avec un enchaînement d'évènements du passé, fortuits pour la plupart, qui ont emmenés nos deux héros, Sorany Desvœux et Franck Fervent à se retrouver parmi les futurs colons. C'est très bien pensé et ficelé. De nombreux cliffhangers attendent le lecteur à la fin des chapitres ce qui peut entraîner une certaine frustration si on repart dans le passé de nos héros dans le chapitre suivant.
Les thèmes abordés dans cet ouvrage sont des classiques de la science-fiction. En voici quelques-uns. Tout d'abord, le projet d'une arche qui a pour destination une nouvelle planète afin de la coloniser. Pratiquement devenue invivable à cause de la pollution, la Terre se meurt petit à petit, la surpopulation entraînant la surexploitation des ressources naturelles. Ensuite, il y a la terraformation de Mars abordée sur un fond dystopique dans un environnement capitaliste poussé à l'extrême amenant pratiquement à de l'esclavagisme. Deux géants se partagent le monde, Axis et Horizon aidé par un consortium militaire. La religion poussée à son extrémisme aussi est également un sujet développé. La découverte de l'artéfact donne naissance à une nouvelle religion, mélange de plusieurs courants. Avec l'aide de la technologie, cette nouvelle croyance va être utilisée par une minorité pour manipuler l'ensemble des colons afin d'arriver à leurs fins. La foi est un élément important de l'intrigue. D'ailleurs, vu le nom des deux héros, on pouvait s'en douter un peu. Mais malgré tous ces classiques de l'univers de la science-fiction, l'ensemble forme une histoire prenante avec des rebondissements menant dans des directions inattendues.
Dans ce premier roman, Romain Benassaya a préféré développer ses personnages en profondeur plutôt que de développer des théories physiques pouvant expliquer les étranges propriétés de l'artéfact. Ici donc, pas de technoblabla pour expliquer certains phénomènes que l'on va rencontrer tout au long de sa lecture. Pas de Scotty régulant et maintenant le flux de plasma de matière et antimatière dans la chambre intermix du réacteur.
Romain Benassaya semble être un auteur plein de promesses. C'est un très bon premier roman. C'est une aventure palpitante, pleine de rebondissements, qui vous attend avec Arca. Une fois que vous aurez atteint la vitesse de la lumière, vous éprouverez le plus grand mal à refermer le livre avant la dernière page. Attention toutefois... éviter les scolopendres si vous voulez arriver sans encombre à la Griffe du Lion.
Et si vous avez aimé, alors je vous invite à lire également Pyramides, le second roman de l'auteur.
XXIIème siècle. Rien ne va plus dans le système solaire. La Terre est surpeuplée et ses ressources sont pratiquement épuisées. La terraformation de Mars est un cuisant échec et la colère gronde chez les mineurs de la planète rouge. C'est alors qu'un mystérieux artéfact est découvert sur Encelade, un des satellites de Saturne. Ses étranges propriétés vont permettre la réalisation d'un vieux rêve de l'humanité : coloniser de nouvelles planètes. La première visée : La Griffe du Lion, une exoplanète semblable à la Terre située à 8 années-lumière du berceau de l'humanité. C'est dans ce contexte que l'on va suivre les péripéties des 3 600 humains embarqués dans l'arche Arca en direction pour ce nouvel Eldorado.
Afin de donner un rythme et une profondeur à son intrigue, l'auteur alterne l'histoire principale avec un enchaînement d'évènements du passé, fortuits pour la plupart, qui ont emmenés nos deux héros, Sorany Desvœux et Franck Fervent à se retrouver parmi les futurs colons. C'est très bien pensé et ficelé. De nombreux cliffhangers attendent le lecteur à la fin des chapitres ce qui peut entraîner une certaine frustration si on repart dans le passé de nos héros dans le chapitre suivant.
Les thèmes abordés dans cet ouvrage sont des classiques de la science-fiction. En voici quelques-uns. Tout d'abord, le projet d'une arche qui a pour destination une nouvelle planète afin de la coloniser. Pratiquement devenue invivable à cause de la pollution, la Terre se meurt petit à petit, la surpopulation entraînant la surexploitation des ressources naturelles. Ensuite, il y a la terraformation de Mars abordée sur un fond dystopique dans un environnement capitaliste poussé à l'extrême amenant pratiquement à de l'esclavagisme. Deux géants se partagent le monde, Axis et Horizon aidé par un consortium militaire. La religion poussée à son extrémisme aussi est également un sujet développé. La découverte de l'artéfact donne naissance à une nouvelle religion, mélange de plusieurs courants. Avec l'aide de la technologie, cette nouvelle croyance va être utilisée par une minorité pour manipuler l'ensemble des colons afin d'arriver à leurs fins. La foi est un élément important de l'intrigue. D'ailleurs, vu le nom des deux héros, on pouvait s'en douter un peu. Mais malgré tous ces classiques de l'univers de la science-fiction, l'ensemble forme une histoire prenante avec des rebondissements menant dans des directions inattendues.
Dans ce premier roman, Romain Benassaya a préféré développer ses personnages en profondeur plutôt que de développer des théories physiques pouvant expliquer les étranges propriétés de l'artéfact. Ici donc, pas de technoblabla pour expliquer certains phénomènes que l'on va rencontrer tout au long de sa lecture. Pas de Scotty régulant et maintenant le flux de plasma de matière et antimatière dans la chambre intermix du réacteur.
Romain Benassaya semble être un auteur plein de promesses. C'est un très bon premier roman. C'est une aventure palpitante, pleine de rebondissements, qui vous attend avec Arca. Une fois que vous aurez atteint la vitesse de la lumière, vous éprouverez le plus grand mal à refermer le livre avant la dernière page. Attention toutefois... éviter les scolopendres si vous voulez arriver sans encombre à la Griffe du Lion.
Et si vous avez aimé, alors je vous invite à lire également Pyramides, le second roman de l'auteur.