Affiche et synopsis
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Thanos, le super-vilain, après avoir réuni les six pierres d'Infinité, a imposé sa volonté à toute l'humanité et exterminé au hasard la moitié de la population mondiale, dont de nombreux super-héros. Au lendemain de la défaite, les Avengers restants sont confrontés à la plus grande de toutes leurs épreuves : trouver en eux-mêmes la force de se relever et découvrir le moyen de vaincre Thanos une fois pour toutes...
Présentation
Après avoir apprécié Avengers : Infinity War, je me suis retrouvé amplement tétanisé par la fin d’un récit qui s’ouvrait sur une conclusion dont il fallait attendre le développement dans une suite qui poussait au meilleur.
Pourtant, à cause du risque pris, la peur d’être déçu par les orientations scénaristiques, pointait le bout de son nez. Les attentes furent si fortes que les suppositions de réponses sur les multiples rebondissements étaient servies par une panoplie de suggestions toutes aussi « téléphonées » les unes des autres.
Tenu par un suspens intenable dans le premier opus, la cohérence scénaristique et le propos du méchant de l’histoire s’appuyaient sur sa propre justification. Le chemin de destruction entrepris par le génocidaire Thanos faisait reflet aux engagements pris par tous les dictateurs de l’Histoire, avec un grand H. L’angle d’attaque se dirigeait principalement par l’ambition que le Titan affichait ; sous sa bannière extraterrestre et nihiliste, sa philosophie mortuaire définissait son besoin d’équilibrer et de prévenir (par force et bestialité) du risque néfaste dû à la surpopulation. Sa horde, ses gens, plus adeptes que citoyens lambda d’une communauté, opéraient aveuglement comme s’ils étaient sous le commandement du gourou d’une secte.
Donc OUI, c’est indéniable que j’attendais beaucoup d’« Avengers : Endgame », et même si je n’ai pas trop été contrarié par les choix et les directives scénaristiques, je peux confirmer mon désarroi d’avoir été manœuvré, afin de m’apercevoir du ton maniéré de l’histoire.
Le rythme est complètement décousu, la mélancolie s’installe chez nos héros et nous enfonce dans une sorte d’autoflagellation et de désespoir. Leur attitude peut se comprendre, alors que la mollesse s’emploie à générer un rythme assommant, l’on sort de sa torpeur lors de la résurgence du méchant.
La mission de rédemption par le cheminement d’un retour sur soi fut une bonne idée mais hélas prévisible et déjà vue.
Aussi efficaces qu’impressionnants les SFX ne parviennent qu’à redorer des images mises en abîmes sur des séquences re-mêlées et déjà traitées dans l’univers Marvel.
Le film propose de sincères séquences dramatiques et touchantes et heureusement que les bonnes idées humoristiques dénotent lorsque le cadrage se fait sur certains personnages tels Thor ou Hulk.
« Avengers : Endgame » clôt un chapitre important dans ce diptyque flamboyant. Il a eu le mérite d’apposer sur son socle toute une construction passionnante à travers l’enchevêtrement des histoires de tous ses héros, de tous ses long-métrages (chacun leur film) misant sur des intrigues jouxtant en filigrane la structure principale. Il les réunit tous face à un danger commun : Thanos. Autant de chapitres que de héros présentés, on ne peut qu’applaudir une certaine cohérence vers une apothéose annoncée.
Le souci c’est ce désavantage d’avoir eu le sentiment d’un manque d’originalité. L’œuvre finale fut par son efficacité et sa technicité le moyen d’endormir une originalité que j’espérais. Au lieu de frémir devant un scénario imprévisible, le spectateur que je suis, a pensé être mis en pilotage automatique. Mais ça ce n’est que mon avis et l’atterrissage s’est malgré tout bien passé.
Pourtant, à cause du risque pris, la peur d’être déçu par les orientations scénaristiques, pointait le bout de son nez. Les attentes furent si fortes que les suppositions de réponses sur les multiples rebondissements étaient servies par une panoplie de suggestions toutes aussi « téléphonées » les unes des autres.
Tenu par un suspens intenable dans le premier opus, la cohérence scénaristique et le propos du méchant de l’histoire s’appuyaient sur sa propre justification. Le chemin de destruction entrepris par le génocidaire Thanos faisait reflet aux engagements pris par tous les dictateurs de l’Histoire, avec un grand H. L’angle d’attaque se dirigeait principalement par l’ambition que le Titan affichait ; sous sa bannière extraterrestre et nihiliste, sa philosophie mortuaire définissait son besoin d’équilibrer et de prévenir (par force et bestialité) du risque néfaste dû à la surpopulation. Sa horde, ses gens, plus adeptes que citoyens lambda d’une communauté, opéraient aveuglement comme s’ils étaient sous le commandement du gourou d’une secte.
Donc OUI, c’est indéniable que j’attendais beaucoup d’« Avengers : Endgame », et même si je n’ai pas trop été contrarié par les choix et les directives scénaristiques, je peux confirmer mon désarroi d’avoir été manœuvré, afin de m’apercevoir du ton maniéré de l’histoire.
Le rythme est complètement décousu, la mélancolie s’installe chez nos héros et nous enfonce dans une sorte d’autoflagellation et de désespoir. Leur attitude peut se comprendre, alors que la mollesse s’emploie à générer un rythme assommant, l’on sort de sa torpeur lors de la résurgence du méchant.
La mission de rédemption par le cheminement d’un retour sur soi fut une bonne idée mais hélas prévisible et déjà vue.
Aussi efficaces qu’impressionnants les SFX ne parviennent qu’à redorer des images mises en abîmes sur des séquences re-mêlées et déjà traitées dans l’univers Marvel.
Le film propose de sincères séquences dramatiques et touchantes et heureusement que les bonnes idées humoristiques dénotent lorsque le cadrage se fait sur certains personnages tels Thor ou Hulk.
« Avengers : Endgame » clôt un chapitre important dans ce diptyque flamboyant. Il a eu le mérite d’apposer sur son socle toute une construction passionnante à travers l’enchevêtrement des histoires de tous ses héros, de tous ses long-métrages (chacun leur film) misant sur des intrigues jouxtant en filigrane la structure principale. Il les réunit tous face à un danger commun : Thanos. Autant de chapitres que de héros présentés, on ne peut qu’applaudir une certaine cohérence vers une apothéose annoncée.
Le souci c’est ce désavantage d’avoir eu le sentiment d’un manque d’originalité. L’œuvre finale fut par son efficacité et sa technicité le moyen d’endormir une originalité que j’espérais. Au lieu de frémir devant un scénario imprévisible, le spectateur que je suis, a pensé être mis en pilotage automatique. Mais ça ce n’est que mon avis et l’atterrissage s’est malgré tout bien passé.