Présentation du conte de Charles Perrault
Illustration de 1867 de Gustave Doré
Un homme nommé Barbe Bleue dégoûte les femmes : il a une barbe bleue qui le rend laid et terrible et de surcroît il a déjà épousé plusieurs femmes, et on ne sait pas ce qu'elles sont devenues. Il propose à une voisine d'épouser une de ses deux filles, mais aucune des deux ne le souhaite. Finalement, l'une d'elles accepte grâce aux richesses de Barbe Bleue.
Un mois après les noces, Barbe bleue doit partir en voyage. Il confie à sa jeune épouse un trousseau de clefs ouvrant toutes les portes du château, mais il y a une petite pièce où elle ne doit entrer sous aucun prétexte. Curieuse, elle pénètre dans cette pièce et elle y découvre tous les corps des précédentes épouses, accrochés au mur. Effrayée, elle laisse tomber la clef, qui se tache de sang. Elle essaye d'effacer la tache, mais le sang ne disparaît pas car la clé est dotée d’un sortilège.
Barbe Bleue revient en avance. Furieux d'avoir été trahi, il s'apprête à égorger sa femme, comme les précédentes. Comme elle attend la visite de ses deux frères, elle le supplie de lui laisser assez de temps pour prier. Il lui donne un quart d'heure et elle monte dans une tour, avec sa sœur, Anne, laquelle monte sur une partie élevée d'où elle cherche à voir si leurs frères, qui devaient les rendre visite ce jour-là, arrivent. La femme demande à la sœur à plusieurs reprises si elle les voit arriver, mais elle répète qu'elle ne voit que le soleil qui poudroie, et l'herbe qui verdoie. Barbe Bleue crie qu'il va monter pour la tuer. Finalement elles voient les frères approcher.
Barbe bleue est sur le point de tuer sa femme avec un coutelas, et la tient par ses cheveux, quand les frères arrivent, et le tuent à coups d'épées. Elle hérite de tout, aide sa sœur à se marier et ses frères à avancer dans leurs carrières militaires, et elle-même épouse un honnête homme qui la rend heureuse...
Un mois après les noces, Barbe bleue doit partir en voyage. Il confie à sa jeune épouse un trousseau de clefs ouvrant toutes les portes du château, mais il y a une petite pièce où elle ne doit entrer sous aucun prétexte. Curieuse, elle pénètre dans cette pièce et elle y découvre tous les corps des précédentes épouses, accrochés au mur. Effrayée, elle laisse tomber la clef, qui se tache de sang. Elle essaye d'effacer la tache, mais le sang ne disparaît pas car la clé est dotée d’un sortilège.
Barbe Bleue revient en avance. Furieux d'avoir été trahi, il s'apprête à égorger sa femme, comme les précédentes. Comme elle attend la visite de ses deux frères, elle le supplie de lui laisser assez de temps pour prier. Il lui donne un quart d'heure et elle monte dans une tour, avec sa sœur, Anne, laquelle monte sur une partie élevée d'où elle cherche à voir si leurs frères, qui devaient les rendre visite ce jour-là, arrivent. La femme demande à la sœur à plusieurs reprises si elle les voit arriver, mais elle répète qu'elle ne voit que le soleil qui poudroie, et l'herbe qui verdoie. Barbe Bleue crie qu'il va monter pour la tuer. Finalement elles voient les frères approcher.
Barbe bleue est sur le point de tuer sa femme avec un coutelas, et la tient par ses cheveux, quand les frères arrivent, et le tuent à coups d'épées. Elle hérite de tout, aide sa sœur à se marier et ses frères à avancer dans leurs carrières militaires, et elle-même épouse un honnête homme qui la rend heureuse...
- Anne, ma soeur, Anne, ne vois tu rien venir ?
Une phrase que je n'ai jamais oubliée !
Mais quel conte terrifiant que celui-ci ! Un orgre qui tue ses femmes et enferme leur cadavre dans un placard, y'a de quoi faire des cauchemars...
Au-delà de cet aspect terrifiant du récit, les thèmes mis en évidence ici, ce sont la curiosité et la désobéissance des femmes, que l'on pourrait comparer avec le pêché originel d'Eve ou de la boîte de Pandore de la mythologie grecque. On y voit aussi l'aspect du mariage, mais du point de vue de la femme. A l'époque, les mariages arrangés étaient malheureusement monnaie courante. On casait des jeunes filles avec des hommes bien plus âgés qu'elles. Cela devait être angoissant et terrifiants pour ces jeunes femmes tout juste sortie de l'adolescence, une terreur que Charles Perrault retranscrit ici dans le conte de Barbe Bleue. J'en ai les frissons, rien que d'y penser !
Fort heureusement, mon chemin n'a jamais croisé celui de Barbe Bleue...
Une phrase que je n'ai jamais oubliée !
Mais quel conte terrifiant que celui-ci ! Un orgre qui tue ses femmes et enferme leur cadavre dans un placard, y'a de quoi faire des cauchemars...
Au-delà de cet aspect terrifiant du récit, les thèmes mis en évidence ici, ce sont la curiosité et la désobéissance des femmes, que l'on pourrait comparer avec le pêché originel d'Eve ou de la boîte de Pandore de la mythologie grecque. On y voit aussi l'aspect du mariage, mais du point de vue de la femme. A l'époque, les mariages arrangés étaient malheureusement monnaie courante. On casait des jeunes filles avec des hommes bien plus âgés qu'elles. Cela devait être angoissant et terrifiants pour ces jeunes femmes tout juste sortie de l'adolescence, une terreur que Charles Perrault retranscrit ici dans le conte de Barbe Bleue. J'en ai les frissons, rien que d'y penser !
Fort heureusement, mon chemin n'a jamais croisé celui de Barbe Bleue...