Capitaine Albator : Mémoires de l'Arcadia @ 2019-2020 Kana | Illustrations de couvertures @ Jérôme Alquié | Montage @ Le Galion des Etoiles
Dans cette aventure inédite du Capitaine Albator, une équipe de scientifique a découvert un mausolée de Sylvidres et des informations où il est fait mention de manipulations génétiques et d'un pouvoir destructeur terrifiant. Pouvoir capable de rendre les Sylvidres immortelles ou au contraire de provoquer leur destruction. La vague de froid extraordinaire qui frappe la planète bleue pourrait bien être liée à l'une de ces Sylvidres mutantes. Le Capitaine Albator et son équipage parviendront-ils à élucider ce mystère et sauver la Terre de ce nouveau péril ?
Tome 1 : Les Doigts glacés de l'Oubli (2019)
Tome 2 : Les Ténèbres abyssales de l'Âme (2019)
Tome 3 : Des Coeurs brûlants d'Amour (2020)
Tome 1 : Les Doigts glacés de l'Oubli (2019)
Tome 2 : Les Ténèbres abyssales de l'Âme (2019)
Tome 3 : Des Coeurs brûlants d'Amour (2020)
Mémoires de l'Arcadia, an de grâce 2977, diurnus 43
A toi, mon ami, qui voyages avec nous sur cette mer d'étoiles, aux côtés des 40 membres d'équipage de l'Arcadia, notre vaisseau pirate… Tu serais si triste de voir ce qu'est devenue la Terre, notre planète que tu chérissais tant… Aussi triste que la complainte que Mimé joue sur sa harpe… Les océans sont en train de s'assécher et les richesses que la nature nous offrait jadis s'épuisent peu à peu. Les Humains qui habitent encore sur Terre ont sombré dans la paresse. Ils laissent une poignée d'entre eux exploiter les ressources d'autres planètes pour assurer leur subsistance. Faibles et lâches, préoccupés de leur seul plaisir, ils vivent dans un honteux désœuvrement sans même avoir conscience de la menace qui plane sur eux. Depuis les profondeurs de l'espace, les toutes-puissantes Sylvidres ont commencé leur exode massif vers leur ancienne colonie, la Terre, qu'elles ont habitée bien avant l'apparition de l'Homme. N'ayant plus d'endroit où vivre, ces humanoïdes végétales savent que la planète bleue représente leur seule chance de survie. Et pour guider l'armada royale des Sylvidres vers cet Eden, la reine Sylvidra a envoyé sur Terre une balise, une gigantesque sphère noire qu'elle a fait s'écraser en plein cœur de notre capitale, siège du Gouvernement Terrien. Les radiations émises par cette énorme géode ont réveillé une à une les Sylvidres endormies sur Terre depuis des milliers d'années. Aux quatre coins du globe, émergeant de leur sommeil millénaire, elles se lèvent pour préparer la future invasion. Englué dans la corruption et la paresse, le Premier Ministre du Gouvernement Terrien reste aveugle à cette menace imminente. Et même si la reine Sylvidra et son peuple en exode sont encore loin de la Terre, la mort, elle, est déjà à nos portes... […] Nous sommes désormais les seuls Humains prêts à combattre la menace sylvidre. L'Arcadia se prépare à l'affrontement. Et tu peux me croire, mon ami, nous ne faillirons pas. Mon ami, mon frère, c'est dans les périodes de troubles et de ténèbres que l'Humain doit plus que jamais montrer sa véritable grandeur d'âme. Mon équipage et moi n'abandonnerons jamais.
Fiche de lecture
Non mais, quelle entrée en matière ! Avec cette mise en bouche, le menu promet d'être savoureux. Le rappel du contexte (Albator 78) est intelligemment présenté par le biais du journal personnel que tient le capitaine Albator : Les Mémoires de l'Arcadia. Les mots qui constituent ce prologue me plongent d'office en territoire connu, plus précisément dans l'œuvre de Leiji Matsumoto, caractérisée - en partie - par une note de poésie, une touche de douce nostalgie mélancolique et une réflexion, des éléments que je retrouve ici avec plaisir. Cette introduction est donc un régal. J’ai tout particulièrement savouré ces textes de narration sur fond beige savamment disséminés au cours du récit.
En tant qu'amatrice des œuvres de Maître Leiji Matsumoto, j'attendais donc avec impatience la sortie de cette série de BD à la sauce Jérôme Alquié. Si j'apprécie les talents de dessinateur de ce dernier, en revanche, j'ignore tout de ses compétences pour la narration. Cette lacune est à présent comblée !
Dans cette histoire, la Terre est frappée par des vagues de froid, provoquées par une Sylvidre - pour le moins particulière - en sommeil au fin fond d'une grotte dans la région arctique, lieu où se trouve actuellement une équipe de chercheurs pour tenter de comprendre ce qui se passe. Albator et son équipage interviennent lorsque le docteur Imer, responsable de la station météorologique, se retrouve en danger de mort dans la capitale…
Depuis la nuit des temps jusqu’à l’an de grâce 2977, le voyage emmène le lecteur sur Terre et dans l'espace, de l'Arctique à la capitale où siège le Gouvernement Terrien, puis à bord de l'Arcadia pour continuer en direction du Pérou où - tels les occupants du Grand Condor - l'on aura la joie de survoler les lignes du plateau de Nazca avant d'atterrir au cœur de la forêt amazonienne aux abords d'un temple inca. Le périple se poursuit dans les deux tomes suivants aussi bien sur Terre, que dans l’espace ou encore dans les profondeurs abyssales de l’océan.
Au milieu de la trame principale du récit, soit le désir de colonisation de la Terre par les Sylvidres pour que leur espèce perdure, deux autres intrigues ont été intégrées, à savoir celle avec les trois sœurs sylvidres maudites et celle de Talika et de sa soif de vengeance envers les Sylvidres. En ce qui me concerne, si la première intrigue me semble tout à fait intéressante et apporte un plus au scénario, la seconde en revanche ne m’a pas du tout emballée. Mais c’est là bien évidemment une question d’appréciation personnelle.
Bref : action, mystère, suspense, humour, tendresse, promesses, amitiés, amour, combats, chagrins et alliances improbables sont au rendez-vous dans cette nouvelle aventure. Les trois tomes se lisent très facilement d’une traite.
En ce qui concerne les personnages, les membres de l'équipage de l'Arcadia sont particulièrement touchants avec leurs forces et leurs faiblesses. Ceci est bien développé dans Les Ténèbres abyssales de l’Âme. Sinon, j’ai adoré le clin d'oeil à Leiji Matsumoto avec le personnage du professeur Reiji. C’est une sacrée bonne idée. Pour ce qui est du fan service, on aura le droit aux brèves apparitions de deux personnages phares et récurrents des œuvres du Maître : Maetel et Emeraldas. Un plaisir.
Niveau dessin, c'est beau ! Jérôme Alquié n'a rien à envier au Maître. J’aime beaucoup son trait de crayon (si l’on peut dire ainsi ?) que ce soient des dessins de personnages, de vaisseaux ou des paysages/décors. Ça en jette. Graphiquement, c’est top. De plus, le fait que ce soit une BD, et non pas un Manga, et que les planches soient en couleurs, me plaît beaucoup, ayant une préférence pour le premier format.
Je trouve que Jérôme Alquié a bien saisi l'essence même du personnage mythique qu'est le capitaine Albator, le cadre géopolitique et cet univers créé Leiji Matsumoto. Seul un vrai fan armé de passion, celle qui vient du cœur et des tripes, et de volonté, celle d'aller au bout d'un rêve pour rendre hommage à un univers, pouvait nous offrir cette belle trilogie. L'auteur s'est imprégné et inspiré de l'univers créé par Leiji Matsumoto pour en livrer son histoire, avec le plus grand respect des bases posées par le Maître.
En conclusion, un graphisme de toute beauté, un scénario revisité proposant de nouvelles variantes que chacun appréciera selon ses goûts, du fan service et surtout, beaucoup de passion. Un bel hommage à Maître Matsumoto.
Merci Jérôme Alquié !
En tant qu'amatrice des œuvres de Maître Leiji Matsumoto, j'attendais donc avec impatience la sortie de cette série de BD à la sauce Jérôme Alquié. Si j'apprécie les talents de dessinateur de ce dernier, en revanche, j'ignore tout de ses compétences pour la narration. Cette lacune est à présent comblée !
Dans cette histoire, la Terre est frappée par des vagues de froid, provoquées par une Sylvidre - pour le moins particulière - en sommeil au fin fond d'une grotte dans la région arctique, lieu où se trouve actuellement une équipe de chercheurs pour tenter de comprendre ce qui se passe. Albator et son équipage interviennent lorsque le docteur Imer, responsable de la station météorologique, se retrouve en danger de mort dans la capitale…
Depuis la nuit des temps jusqu’à l’an de grâce 2977, le voyage emmène le lecteur sur Terre et dans l'espace, de l'Arctique à la capitale où siège le Gouvernement Terrien, puis à bord de l'Arcadia pour continuer en direction du Pérou où - tels les occupants du Grand Condor - l'on aura la joie de survoler les lignes du plateau de Nazca avant d'atterrir au cœur de la forêt amazonienne aux abords d'un temple inca. Le périple se poursuit dans les deux tomes suivants aussi bien sur Terre, que dans l’espace ou encore dans les profondeurs abyssales de l’océan.
Au milieu de la trame principale du récit, soit le désir de colonisation de la Terre par les Sylvidres pour que leur espèce perdure, deux autres intrigues ont été intégrées, à savoir celle avec les trois sœurs sylvidres maudites et celle de Talika et de sa soif de vengeance envers les Sylvidres. En ce qui me concerne, si la première intrigue me semble tout à fait intéressante et apporte un plus au scénario, la seconde en revanche ne m’a pas du tout emballée. Mais c’est là bien évidemment une question d’appréciation personnelle.
Bref : action, mystère, suspense, humour, tendresse, promesses, amitiés, amour, combats, chagrins et alliances improbables sont au rendez-vous dans cette nouvelle aventure. Les trois tomes se lisent très facilement d’une traite.
En ce qui concerne les personnages, les membres de l'équipage de l'Arcadia sont particulièrement touchants avec leurs forces et leurs faiblesses. Ceci est bien développé dans Les Ténèbres abyssales de l’Âme. Sinon, j’ai adoré le clin d'oeil à Leiji Matsumoto avec le personnage du professeur Reiji. C’est une sacrée bonne idée. Pour ce qui est du fan service, on aura le droit aux brèves apparitions de deux personnages phares et récurrents des œuvres du Maître : Maetel et Emeraldas. Un plaisir.
Niveau dessin, c'est beau ! Jérôme Alquié n'a rien à envier au Maître. J’aime beaucoup son trait de crayon (si l’on peut dire ainsi ?) que ce soient des dessins de personnages, de vaisseaux ou des paysages/décors. Ça en jette. Graphiquement, c’est top. De plus, le fait que ce soit une BD, et non pas un Manga, et que les planches soient en couleurs, me plaît beaucoup, ayant une préférence pour le premier format.
Je trouve que Jérôme Alquié a bien saisi l'essence même du personnage mythique qu'est le capitaine Albator, le cadre géopolitique et cet univers créé Leiji Matsumoto. Seul un vrai fan armé de passion, celle qui vient du cœur et des tripes, et de volonté, celle d'aller au bout d'un rêve pour rendre hommage à un univers, pouvait nous offrir cette belle trilogie. L'auteur s'est imprégné et inspiré de l'univers créé par Leiji Matsumoto pour en livrer son histoire, avec le plus grand respect des bases posées par le Maître.
En conclusion, un graphisme de toute beauté, un scénario revisité proposant de nouvelles variantes que chacun appréciera selon ses goûts, du fan service et surtout, beaucoup de passion. Un bel hommage à Maître Matsumoto.
Merci Jérôme Alquié !