Capitaine Futur : L'Empereur de l'Espace @ 2017 Le Bélial' | Illustration de couverture @ Philippe Gady
Il y a Simon Wright, dit le Cerveau, ce qu'il est, littéralement, et dans un bocal de sérum : un scientifique exceptionnel. Et puis Grag, la montagne de fer indestructible dotée d'outils intégrés étonnants. Sans oublier Otho, l'androïde synthétique, spécialiste du combat rapproché, de l'infiltration et du camouflage. Ils sont les Futuristes, la plus stupéfiante association qui puisse s'imaginer. Et enfin il y a celui qu'ils ont élevé, celui qu'ils ont juré de protéger, celui qui est devenu leur leader : Curt Newton, le géant roux, le sorcier de la science doté d'un esprit hors normes, infatigable justicier connu des peuples du Système sous le nom de capitaine Futur.
Tous quatre veillent sur les neuf mondes et au-delà, attentifs, depuis leur base lunaire à l'emplacement secret.
Or un fléau court à travers le Système solaire, une épouvantable pandémie derrière laquelle semble se tapir un mystérieux criminel, l'empereur de l'Espace. Il n'est alors qu'un seul recours : celui du capitaine Futur ! Les tuyères du Comète, le formidable vaisseau des Futuristes, crachent déjà la puissance de l'atome : l'empereur de l'Espace n'a qu'à bien se tenir !
Fiche de lecture
Il m’aura fallu un peu de temps pour digérer cette lecture et y réfléchir, afin de vous en livrer un ressenti clair et précis. Et pourtant, j’ai quand même l’impression que cette fiche de lecture est la plus bizarre de toute celles que j’ai rédigées…
Je ne ferai pas de parallèles avec la série TV d’animation Capitaine Flam, adaptation libre de Capitaine Futur, pour la simple et bonne raison qu’à part son générique mythique, je ne m’en souviens plus bien du tout. Je tiendrai également compte que du fait que « L’Empereur de l’Espace » est un Pulp, et qu’il date de 1940, et qu’à cette époque, nos connaissances en astronomie et en astrophysique n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui.
Je suis une amatrice des bouquins d’Edmond Hamilton. C’est un auteur que j’ai découvert il n’y a pas si longtemps de cela, et depuis, je me mets sous la dent tout ce que je trouve de lui, tellement c’est bon. Alors forcément, le Capitaine Futur – dont le Belial’ nous offre la première traduction française officielle - n’allait pas échapper à la règle.
Dès les premières lignes, je soupire… et me dis que cela ne va pas le faire. Force m’est de constater que c’est mauvais… Et ceci pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, il y a trop de répétitions d’un paragraphe à l’autre et c’est pénible. C’est à se demander si l’auteur ne s’est pas relu ou s’il prend ses lecteurs pour des demeurés. Sans parler des facilités que présente le scénario…
Ensuite, le côté hyper-super-héros du capitaine Futur est évident, mais ce fait est constamment rappelé à notre bon souvenir, et cela en devient agaçant. Le personnage en perd en crédibilité et en sympathie. Il en va de même pour ses fidèles compagnons d’aventure qui sont tous parfaits et extraordinaires. Quant à l’antagoniste, le fameux Empereur de l’Espace, c’est la caricature du méchant pur et dur, sans aucun relief. Pas folichon, quoi.
Après cela vient l’aspect Science-fiction. Ici il est totalement irréaliste et cela fait sourire (ou pleurer). Par exemple, imaginez Jupiter possédant cinquante continents recouverts de jungle et trente océans, Pluton habitable si vous vous équipez chaudement, Vénus pleine de champs qui ferait le bonheur de nombreuses familles Ingalls, etc… Franchement à l’heure actuelle, si un auteur part dans un tel délire exotique sur les planètes de notre système solaire, je doute qu’une maison d’édition soit prête à le publier !
Bref… voilà donc à quoi j’en suis, quand tout à coup, y’a un truc qui se passe… Je ne sais pas ce que c’est, je ne l’ai pas vu venir, mais en tout cas une chose est sûre, je suis à fond dans cette aventure. J’ai fait – je ne sais pas comment - abstraction de tout ce qui me dérangeait, et je m’aperçois que je prends un grand plaisir à cette lecture ! Oui, c’est divertissant et je suis loin dans les étoiles.
Eh oui ! C’est peut-être un Pulp (avec ce que cela implique), mais aussi et surtout, c’est du Edmond Hamilton. Et il n’a pas son pareil pour décrire des paysages exotiques issus de son imagination. Forcément, je plonge dedans. Et cet auteur est aussi maître dans l’art de narrer une aventure et y apporter son lot de rebondissements. Forcément, je me laisse emporter.
Et au final, une fois ce bouquin lu, il laisse une empreinte dans le sillage de mes lectures SF, parce qu’il est spécial, différent de mes lectures habituelles. Ce Pulp naïf, truffé d’exotisme et d’irréalisme est en réalité bourré de charme. Pour autant, ce n’est pas ce que j’appelle « un bon livre » ! Mais les effets ressentis sont les mêmes qu’avec ces vieux films kitch de SF et d’aventures que j’affectionne : charme, plaisir et évasion ^-^
En conclusion donc, un avis contradictoire (je vous avais prévenu que cette fiche serait bizarre). Je pense que ce qui résume le mieux mon ressenti de lecture, c’est ce qui m’est venu à l’esprit lorsque j’ai refermé le livre, une réaction à chaud : « Bon sang que c’est mauvais, mais purée que c’est bon ! ». Alors forcément, je lirai la suite.
Je ne ferai pas de parallèles avec la série TV d’animation Capitaine Flam, adaptation libre de Capitaine Futur, pour la simple et bonne raison qu’à part son générique mythique, je ne m’en souviens plus bien du tout. Je tiendrai également compte que du fait que « L’Empereur de l’Espace » est un Pulp, et qu’il date de 1940, et qu’à cette époque, nos connaissances en astronomie et en astrophysique n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui.
Je suis une amatrice des bouquins d’Edmond Hamilton. C’est un auteur que j’ai découvert il n’y a pas si longtemps de cela, et depuis, je me mets sous la dent tout ce que je trouve de lui, tellement c’est bon. Alors forcément, le Capitaine Futur – dont le Belial’ nous offre la première traduction française officielle - n’allait pas échapper à la règle.
Dès les premières lignes, je soupire… et me dis que cela ne va pas le faire. Force m’est de constater que c’est mauvais… Et ceci pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, il y a trop de répétitions d’un paragraphe à l’autre et c’est pénible. C’est à se demander si l’auteur ne s’est pas relu ou s’il prend ses lecteurs pour des demeurés. Sans parler des facilités que présente le scénario…
Ensuite, le côté hyper-super-héros du capitaine Futur est évident, mais ce fait est constamment rappelé à notre bon souvenir, et cela en devient agaçant. Le personnage en perd en crédibilité et en sympathie. Il en va de même pour ses fidèles compagnons d’aventure qui sont tous parfaits et extraordinaires. Quant à l’antagoniste, le fameux Empereur de l’Espace, c’est la caricature du méchant pur et dur, sans aucun relief. Pas folichon, quoi.
Après cela vient l’aspect Science-fiction. Ici il est totalement irréaliste et cela fait sourire (ou pleurer). Par exemple, imaginez Jupiter possédant cinquante continents recouverts de jungle et trente océans, Pluton habitable si vous vous équipez chaudement, Vénus pleine de champs qui ferait le bonheur de nombreuses familles Ingalls, etc… Franchement à l’heure actuelle, si un auteur part dans un tel délire exotique sur les planètes de notre système solaire, je doute qu’une maison d’édition soit prête à le publier !
Bref… voilà donc à quoi j’en suis, quand tout à coup, y’a un truc qui se passe… Je ne sais pas ce que c’est, je ne l’ai pas vu venir, mais en tout cas une chose est sûre, je suis à fond dans cette aventure. J’ai fait – je ne sais pas comment - abstraction de tout ce qui me dérangeait, et je m’aperçois que je prends un grand plaisir à cette lecture ! Oui, c’est divertissant et je suis loin dans les étoiles.
Eh oui ! C’est peut-être un Pulp (avec ce que cela implique), mais aussi et surtout, c’est du Edmond Hamilton. Et il n’a pas son pareil pour décrire des paysages exotiques issus de son imagination. Forcément, je plonge dedans. Et cet auteur est aussi maître dans l’art de narrer une aventure et y apporter son lot de rebondissements. Forcément, je me laisse emporter.
Et au final, une fois ce bouquin lu, il laisse une empreinte dans le sillage de mes lectures SF, parce qu’il est spécial, différent de mes lectures habituelles. Ce Pulp naïf, truffé d’exotisme et d’irréalisme est en réalité bourré de charme. Pour autant, ce n’est pas ce que j’appelle « un bon livre » ! Mais les effets ressentis sont les mêmes qu’avec ces vieux films kitch de SF et d’aventures que j’affectionne : charme, plaisir et évasion ^-^
En conclusion donc, un avis contradictoire (je vous avais prévenu que cette fiche serait bizarre). Je pense que ce qui résume le mieux mon ressenti de lecture, c’est ce qui m’est venu à l’esprit lorsque j’ai refermé le livre, une réaction à chaud : « Bon sang que c’est mauvais, mais purée que c’est bon ! ». Alors forcément, je lirai la suite.
Ceci est un sous-verre "Captain Future" que j'ai acheté à une convention... Star Trek ! ^-^ Très sympa de boire l'apéro en compagnie de Curtis Newton 😀 | Photo @ Koyolite Tseila
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