Affiche et synopsis
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À travers une histoire qui se déroule sur cinq siècles dans plusieurs espaces-temps, des êtres se croisent et se retrouvent d'une vie à l'autre, naissant et renaissant successivement… Tandis que leurs décisions ont des conséquences sur leur parcours, dans le passé, le présent et l'avenir lointain, un tueur devient un héros et un seul acte de générosité suffit à entraîner des répercussions pendant plusieurs siècles et à provoquer une révolution. Tout, absolument tout, est lié.
Présentation
Ce qui m’a donné envie de regarder « Cloud Atlas », c’est d’abord tout le bien que j’ai entendu concernant le livre « Cartographie du Ciel », dont le film est adapté. Ensuite, c’est la panoplie d’acteurs à l’affiche : Tom Hanks, Susan Sarandon, Hugh Grant, Hugo Weaving et Jim Broadbent. Et troisièmement, la très belle bande-annonce du film, qui m’a mise l’eau à la bouche.
Je m’installe donc confortablement dans mon fauteuil, avec de grandes d’attentes, et débute la lecture du film. J’assiste à toute une succession de fragments d’histoires, qui me donnent l’impression d’un immense chaos sans queue ni tête. A force de passer sans arrêt d’une scène à l’autre, j’en ai presque un début de migraine. Après 35 minutes, j’appuie sur la touche « pause » et interroge mon mari du regard, qui me répond par un haussement d’épaules.
Une constatation commune s’impose : on ne comprend rien à l'histoire !
Je décide donc de m’informer sur le film avant de poursuivre son visionnement. Et là - merci Wiki - j’apprends que le scénario est constitué de 6 histoires se déroulant dans différents lieux à différentes époques, et chacune de ces histoires se focalise sur un personnage. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que d’une époque à l’autre (1849, 1936, 1973, 2012, 2144 et 2321), les personnages, bien qu’ils soient les mêmes, apparaissent sous des traits différents : ils se sont réincarnés. Donc, on a 6 époques, et environ 8-10 personnages récurrents.
Je saisis donc l’ampleur et la complexité du scénario et me plonge dans la suite du film, prête cette fois-ci, à l’appréhender correctement. Presque 3 heures durant, les vies de ces personnages s’enchaînent sous mes yeux – sorte de patchwork constituant une gigantesque fresque - sans que je n’arrive à saisir ce qui les relient (une action entraînant une réaction, quelles actions influenceront les vies passées, présentes et futures des protagonistes ?). J’attends patiemment un déclic, cette petite chose qui me laisse penser que tout cela a un sens, la promesse d’une explication formidable qui donnerait du relief à cette oeuvre. En vain. Le film se termine sur une sorte de message philosophique – que trop connu - qui est loin de fournir les réponses attendues. Même le sens de la cartographie du ciel n'est pas expliqué, le sujet est tout au plus à peine abordé.
J’ai finalement le sentiment d’avoir perdu mon temps, et c’est bien dommage, car l’histoire comprend de très bons ingrédients. J’ai trouvé de plaisantes similitudes avec « Le Fleuve de l’Eternité » (Philip José Farmer), un clin d’œil à « Soleil Vert », une touche de « Matrix », …
Le scénario est touffu et intelligent, alors je me demande : les réalisateurs n’ont-ils pas su retranscrire le principal ? N’ont-ils pas eu le temps de tout raconter en un seul film ? Ont-ils évincé des éléments clé ? Pour le savoir, il faudrait que je lise le livre de David Mitchell.
Je pense aussi aussi que ce film gagnerait à être vu plusieurs fois, afin de saisir toutes les subtilités et détails de ses différentes histoires.
En conclusion, « Cloud Atlas » est un immense imbroglio qui fera travailler vos neurones, mais qui, malheureusement, n’apportera pas les réponses désirées. Ce film m’a laissé sur ma faim et me confère une impression de mal retranscription de l’histoire originale à l’écran. Il est cependant fort riche de détails et ce qui m’a le plus divertie, c’est de tenter de reconnaître les acteurs sous leur maquillage et costume d’une vie à l’autre…
Je m’installe donc confortablement dans mon fauteuil, avec de grandes d’attentes, et débute la lecture du film. J’assiste à toute une succession de fragments d’histoires, qui me donnent l’impression d’un immense chaos sans queue ni tête. A force de passer sans arrêt d’une scène à l’autre, j’en ai presque un début de migraine. Après 35 minutes, j’appuie sur la touche « pause » et interroge mon mari du regard, qui me répond par un haussement d’épaules.
Une constatation commune s’impose : on ne comprend rien à l'histoire !
Je décide donc de m’informer sur le film avant de poursuivre son visionnement. Et là - merci Wiki - j’apprends que le scénario est constitué de 6 histoires se déroulant dans différents lieux à différentes époques, et chacune de ces histoires se focalise sur un personnage. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que d’une époque à l’autre (1849, 1936, 1973, 2012, 2144 et 2321), les personnages, bien qu’ils soient les mêmes, apparaissent sous des traits différents : ils se sont réincarnés. Donc, on a 6 époques, et environ 8-10 personnages récurrents.
Je saisis donc l’ampleur et la complexité du scénario et me plonge dans la suite du film, prête cette fois-ci, à l’appréhender correctement. Presque 3 heures durant, les vies de ces personnages s’enchaînent sous mes yeux – sorte de patchwork constituant une gigantesque fresque - sans que je n’arrive à saisir ce qui les relient (une action entraînant une réaction, quelles actions influenceront les vies passées, présentes et futures des protagonistes ?). J’attends patiemment un déclic, cette petite chose qui me laisse penser que tout cela a un sens, la promesse d’une explication formidable qui donnerait du relief à cette oeuvre. En vain. Le film se termine sur une sorte de message philosophique – que trop connu - qui est loin de fournir les réponses attendues. Même le sens de la cartographie du ciel n'est pas expliqué, le sujet est tout au plus à peine abordé.
J’ai finalement le sentiment d’avoir perdu mon temps, et c’est bien dommage, car l’histoire comprend de très bons ingrédients. J’ai trouvé de plaisantes similitudes avec « Le Fleuve de l’Eternité » (Philip José Farmer), un clin d’œil à « Soleil Vert », une touche de « Matrix », …
Le scénario est touffu et intelligent, alors je me demande : les réalisateurs n’ont-ils pas su retranscrire le principal ? N’ont-ils pas eu le temps de tout raconter en un seul film ? Ont-ils évincé des éléments clé ? Pour le savoir, il faudrait que je lise le livre de David Mitchell.
Je pense aussi aussi que ce film gagnerait à être vu plusieurs fois, afin de saisir toutes les subtilités et détails de ses différentes histoires.
En conclusion, « Cloud Atlas » est un immense imbroglio qui fera travailler vos neurones, mais qui, malheureusement, n’apportera pas les réponses désirées. Ce film m’a laissé sur ma faim et me confère une impression de mal retranscription de l’histoire originale à l’écran. Il est cependant fort riche de détails et ce qui m’a le plus divertie, c’est de tenter de reconnaître les acteurs sous leur maquillage et costume d’une vie à l’autre…