Autre(s) article(s) :
Illustration et quatrième de couverture
Après les évènements des Açores, le Grondin s’est réfugié loin des routes balisées, de la puissance d’Atlantis et des manigances de la Hanse : le Nunavut, région dévastée, offre de nombreuses cachettes. Mais les populations locales vivent plus près de la surface que partout ailleurs, en équilibre au bord du désastre écologique, marqués par les stigmates de la guerre qui a ravagé l’Arctique des années auparavant. À bord, l’intégration de Wolf et la familiarité qu’acquiert le symbiote cachent parmi l’équipage des traumas plus profonds ou plus anciens. Jihane s’impatiente alors que sa confluence tarde à attirer de nouveaux membres, les mémoires de Providence lui pèsent de plus en plus.
Lorsque leurs choix les rattrapent, le Grondin est frappé au cœur, son équipage dispersé. Quelles options restent aux survivants une fois que les tempêtes ont frappé ? Se tourner vers la Pax, qu’ils ont fuie ? Chercher des alliés parmi d’anciens ennemis ? La confluence à peine éclose est en grand danger d’être anéantie. La Hanse cherche un responsable à blâmer pour ses échecs. Et Atlas, l’IA toute-puissante, resserre son poing sur l’océan, sans que plus personne ne semble de taille à remettre son hégémonie en cause.
Au fond de quels abysses faudra-t-il plonger pour retrouver la lumière ?
Lorsque leurs choix les rattrapent, le Grondin est frappé au cœur, son équipage dispersé. Quelles options restent aux survivants une fois que les tempêtes ont frappé ? Se tourner vers la Pax, qu’ils ont fuie ? Chercher des alliés parmi d’anciens ennemis ? La confluence à peine éclose est en grand danger d’être anéantie. La Hanse cherche un responsable à blâmer pour ses échecs. Et Atlas, l’IA toute-puissante, resserre son poing sur l’océan, sans que plus personne ne semble de taille à remettre son hégémonie en cause.
Au fond de quels abysses faudra-t-il plonger pour retrouver la lumière ?
Fiche de lecture
Désolé d'avance de tuer tout suspense dès les premières lignes, mais je me dois d'être direct : Confluence de Sylvie Poulain est un de mes (très) gros coups de cœur de 2023 !
Ne cherchez pas la faille dans le scaphandre, ni la moindre petite fuite d'attention qui dépressurisera l'intérêt de cette duologie dantesque dans les abysses. Il n'y en a pas ! C'est bien simple : on trouve tous les ingrédients qu'on aime lire dans la science-fiction. Ou plutôt tous ceux que l'on aime VIVRE dans la SF contemporaine.
L'ancien rôliste que je suis reste abasourdi par la richesse et la cohérence du background déployé par l'autrice (et puis il y a des cartes incroyables au début de chacun des tomes).
Le lecteur infatigable que je prétends être sort éreinté - mais heureux - de cette lecture marathon : le foisonnement de détails et d'intrigues et l'enchaînement de scènes d'action nous placent dans une essoreuse kaléidoscopique d'une intensité sans cesse renouvelée.
C'est la diversité des personnages et surtout la profondeur de leurs faiblesses et défauts individuels passés au révélateur de la Confluence qui m'a définitivement emporté. ENFIN ! Des personnages féminins non-caricaturaux (Imane m'a particulièrement tapé dans l'œil... sans mauvais jeu de mot). ENFIN ! Des destins maudits savamment mis en scène (les passages avec la personne appelée Nemo sont anthologiques et mériteraient à eux seuls des courts métrages au cinéma) et ENFIN un univers personnel maîtrisé de bout en bout ! Car oui, sans maîtrise, l'inspiration n'est rien.
L'autrice fait de sa plume un outil de création massif, il y a du Bordage dans l'imbrication des chapitres dédiés aux destins croisés des personnages, on est proche du Star Wars aquatique dans la manière où la Confluence (telle la Force) lie les acteurs entre eux.
Ne nous y trompons pas : cette SF militaire menée tambour battant porte le sceau rafraîchissant d'un monde imaginaire riche d'une créativité et d'une maturité surprenante pour un premier diptyque. À quand la suite ?...
Ne cherchez pas la faille dans le scaphandre, ni la moindre petite fuite d'attention qui dépressurisera l'intérêt de cette duologie dantesque dans les abysses. Il n'y en a pas ! C'est bien simple : on trouve tous les ingrédients qu'on aime lire dans la science-fiction. Ou plutôt tous ceux que l'on aime VIVRE dans la SF contemporaine.
L'ancien rôliste que je suis reste abasourdi par la richesse et la cohérence du background déployé par l'autrice (et puis il y a des cartes incroyables au début de chacun des tomes).
Le lecteur infatigable que je prétends être sort éreinté - mais heureux - de cette lecture marathon : le foisonnement de détails et d'intrigues et l'enchaînement de scènes d'action nous placent dans une essoreuse kaléidoscopique d'une intensité sans cesse renouvelée.
C'est la diversité des personnages et surtout la profondeur de leurs faiblesses et défauts individuels passés au révélateur de la Confluence qui m'a définitivement emporté. ENFIN ! Des personnages féminins non-caricaturaux (Imane m'a particulièrement tapé dans l'œil... sans mauvais jeu de mot). ENFIN ! Des destins maudits savamment mis en scène (les passages avec la personne appelée Nemo sont anthologiques et mériteraient à eux seuls des courts métrages au cinéma) et ENFIN un univers personnel maîtrisé de bout en bout ! Car oui, sans maîtrise, l'inspiration n'est rien.
L'autrice fait de sa plume un outil de création massif, il y a du Bordage dans l'imbrication des chapitres dédiés aux destins croisés des personnages, on est proche du Star Wars aquatique dans la manière où la Confluence (telle la Force) lie les acteurs entre eux.
Ne nous y trompons pas : cette SF militaire menée tambour battant porte le sceau rafraîchissant d'un monde imaginaire riche d'une créativité et d'une maturité surprenante pour un premier diptyque. À quand la suite ?...