Tome 1 - Gravité (Raft, 1991)
Rees est un de ces rats de mine qui travaillent sous 5 g pour creuser le fer de l'étoile morte autour de laquelle la Ceinture gravite. Mais il est le seul à se poser des questions sur la provenance de ces hommes et ils existent des légendes qui parlent d'un vaisseau...
Fiche de lecture
Gravité fait partie de ces romans qui défient l'écoulement normal du temps. Alors qu'il est le premier roman de Baxter, écrit en 1991, il n'est sorti en français qu'il y a deux ans, suite au succès de l'auteur. Les fans ont donc l'occasion de découvrir à posteriori les débuts Stephen Baxter, un peu comme avec Hamilton et son Greg Mandel.
Le début du livre est à la fois très perturbant et très prenant. Baxter nous plonge sans aucun préambule ni préparation dans l'univers qu'il a concocté. C'est une technique courante dans la SF moderne, mais elle est appliquée ici avec une audace qui confine à la brutalité. Je dois avoir un petit côté maso car j'ai aimé ça ! J'ai pris un réel plaisir à recueillir les fragments, les indices et les données pour construire un modèle cohérent. Il faut dire que le style Baxter est déjà là. Pour un coup d'essai, ce fut un coup de maître. Si chez d'autres ont sent parfois de l'hésitation l'auteur britannique y va franchement. C'est à peine si on peut regretter les tournures alambiquées de certaines descriptions qui donnent le tournis... Mais c'est peut-être lié aussi à la nature de l'univers qu'il nous propose.
Quand on dit qu'un auteur pose un univers, on sous-entend qu'il déploie devant nous des techniques, des sociétés, des personnages... Parfois il s'agit d'autres planètes, d'un futur lointain. Le terme « univers » est donc à prendre au second degré, et pas comme un univers concret. Et bien pas ici ! Baxter a construit un univers au sens strict, différent du nôtre, avec ses lois physiques propres. Sa principale caractéristique est une constante gravitationnelle (G pour les intimes) plus forte que la nôtre de 9 ordres de grandeur. Ainsi, dans cet univers une sphère métallique de 20m de diamètre exerce la même force gravitationnelle que notre bonne vieille Terre. Et si vous croisez une jolie fille qui vous attire, c'est littéralement tout autant que poétiquement. Le tout baigne dans une nébuleuse respirable. Pour un peu, on s'attendrait à croiser un petit prince, un allumeur de réverbère ou un pilote d'avion perdu.
Voilà donc le décor planté. L'intrigue, quant à elle, est à la hauteur. Elle est complexe juste ce qu'il faut, avec une bonne pincée de rebondissements, de l'action, des interactions sociales et une belle fin qui augure de merveilleux moments quand je vais lire Singularité (la suite). J'ai aussi apprécié, toujours dans le style direct de Baxter, l'absence de considérations psychologiques oiseuses, d'apartés nombrilistes et de guimauve. C'est franc, c'est bon, c'est efficace, c'est du Baxter. Bon, je vous laisse, je commence la suite immédiatement !
Le début du livre est à la fois très perturbant et très prenant. Baxter nous plonge sans aucun préambule ni préparation dans l'univers qu'il a concocté. C'est une technique courante dans la SF moderne, mais elle est appliquée ici avec une audace qui confine à la brutalité. Je dois avoir un petit côté maso car j'ai aimé ça ! J'ai pris un réel plaisir à recueillir les fragments, les indices et les données pour construire un modèle cohérent. Il faut dire que le style Baxter est déjà là. Pour un coup d'essai, ce fut un coup de maître. Si chez d'autres ont sent parfois de l'hésitation l'auteur britannique y va franchement. C'est à peine si on peut regretter les tournures alambiquées de certaines descriptions qui donnent le tournis... Mais c'est peut-être lié aussi à la nature de l'univers qu'il nous propose.
Quand on dit qu'un auteur pose un univers, on sous-entend qu'il déploie devant nous des techniques, des sociétés, des personnages... Parfois il s'agit d'autres planètes, d'un futur lointain. Le terme « univers » est donc à prendre au second degré, et pas comme un univers concret. Et bien pas ici ! Baxter a construit un univers au sens strict, différent du nôtre, avec ses lois physiques propres. Sa principale caractéristique est une constante gravitationnelle (G pour les intimes) plus forte que la nôtre de 9 ordres de grandeur. Ainsi, dans cet univers une sphère métallique de 20m de diamètre exerce la même force gravitationnelle que notre bonne vieille Terre. Et si vous croisez une jolie fille qui vous attire, c'est littéralement tout autant que poétiquement. Le tout baigne dans une nébuleuse respirable. Pour un peu, on s'attendrait à croiser un petit prince, un allumeur de réverbère ou un pilote d'avion perdu.
Voilà donc le décor planté. L'intrigue, quant à elle, est à la hauteur. Elle est complexe juste ce qu'il faut, avec une bonne pincée de rebondissements, de l'action, des interactions sociales et une belle fin qui augure de merveilleux moments quand je vais lire Singularité (la suite). J'ai aussi apprécié, toujours dans le style direct de Baxter, l'absence de considérations psychologiques oiseuses, d'apartés nombrilistes et de guimauve. C'est franc, c'est bon, c'est efficace, c'est du Baxter. Bon, je vous laisse, je commence la suite immédiatement !
Tome 2 - Singularité (Timelike Infinity, 1992)
Si Singularité est le deuxième volet des " Xeelees ", il peut se lire, à l'instar de l'ensemble du cycle, de façon indépendante. Space opera débridé, ce roman cristallise à merveille le vertige propre au meilleur de la science-fiction, une sidération palpable face à la mise en perspective d'un futur peuplé de merveilles et d'étrangeté.
Fiche de lecture
Lire un cycle de Baxter, c'est toujours une expérience agréable mais surprenante. L'auteur est bien connu pour ses cycles qui n'en sont pas. Ils ne se suivent pas chronologiquement, ne sont même pas forcément dans le bon ordre, et les personnages sont différents de l'un à l'autre. C'est encore le cas ici avec ce Cycle des Xeelees.
Singularité a peu en commun avec Gravité. Il se déroule beaucoup plus tôt dans l'histoire humaine, ne quitte pas le système solaire (à une petite exception près) et les personnages sont totalement nouveaux. L'histoire, donc, se déroule dans un futur pas si lointain (à l'échelle baxterienne bien sûr), au cours des IIIe et Ve millénaires. L'humanité a réussi à créer un passage temporel entre deux époques distantes de 1500 ans. Le problème, c'est qu'à l'arrivée la Terre est sous la domination des Qax, des créatures étranges, formées de fluides turbulents. Les humains de cette époque, mais aussi les Qax d'un futur plus lointain, vont tenter d'en profiter pour modifier la réalité en jouant avec le Chat de Schroedinger et le paradoxe de Winger.
Singularité est un beau space-opera. Et par rapport à Gravité il a l'avantage de se dérouler dans notre système solaire, dans notre univers. Il est donc plus facile à lire. Toutefois, certains lieux restent géométriquement complexes et, au vu des descriptions, je me demande si le traducteur n'a pas eu quelques difficultés à visualiser pour nous en rendre une transposition fidèle.
Par rapport à d'autres livres du même auteur, le caractère des personnages est un peu plus développé. Ce n'est pas une question de profondeur puisque les personnages de Baxter sont rarement manichéens, mais de temps passé à se pencher sur leurs émois. Ca ne rajoute pas grand chose à une histoire déjà bien conçue, mais certains apprécieront.
La trame générale est assez complexe, avec des changements d'époques. Il faut donc s'accrocher à certains moments, et ne pas hésiter à se construire une petite ligne du temps mentale. Ca aide grandement à la compréhension.
Malgré ses indéniables qualités, j'ai moins aimé ce volume que le précédent. Peut-être est-ce parce qu'il est moins exotique ? Ou à cause de la place plus grande laissée à des considérations psychologiques ? Toujours est-il que si j'ai bien aimé, j'espère que le tome 3 renouera plus avec l'esprit de Baxter.
Singularité a peu en commun avec Gravité. Il se déroule beaucoup plus tôt dans l'histoire humaine, ne quitte pas le système solaire (à une petite exception près) et les personnages sont totalement nouveaux. L'histoire, donc, se déroule dans un futur pas si lointain (à l'échelle baxterienne bien sûr), au cours des IIIe et Ve millénaires. L'humanité a réussi à créer un passage temporel entre deux époques distantes de 1500 ans. Le problème, c'est qu'à l'arrivée la Terre est sous la domination des Qax, des créatures étranges, formées de fluides turbulents. Les humains de cette époque, mais aussi les Qax d'un futur plus lointain, vont tenter d'en profiter pour modifier la réalité en jouant avec le Chat de Schroedinger et le paradoxe de Winger.
Singularité est un beau space-opera. Et par rapport à Gravité il a l'avantage de se dérouler dans notre système solaire, dans notre univers. Il est donc plus facile à lire. Toutefois, certains lieux restent géométriquement complexes et, au vu des descriptions, je me demande si le traducteur n'a pas eu quelques difficultés à visualiser pour nous en rendre une transposition fidèle.
Par rapport à d'autres livres du même auteur, le caractère des personnages est un peu plus développé. Ce n'est pas une question de profondeur puisque les personnages de Baxter sont rarement manichéens, mais de temps passé à se pencher sur leurs émois. Ca ne rajoute pas grand chose à une histoire déjà bien conçue, mais certains apprécieront.
La trame générale est assez complexe, avec des changements d'époques. Il faut donc s'accrocher à certains moments, et ne pas hésiter à se construire une petite ligne du temps mentale. Ca aide grandement à la compréhension.
Malgré ses indéniables qualités, j'ai moins aimé ce volume que le précédent. Peut-être est-ce parce qu'il est moins exotique ? Ou à cause de la place plus grande laissée à des considérations psychologiques ? Toujours est-il que si j'ai bien aimé, j'espère que le tome 3 renouera plus avec l'esprit de Baxter.
Tome 3 - Flux (Flux, 1993)
Imaginez une humanité microscopique, une humanité conçue pour vivre dans l'environnement le plus hostile qui soit - le manteau superfluide d'un étoile à neutrons, résidu massif d'une supernova... Imaginez le souvenir des créateurs de cette micro-humanité perpétué de génération en génération depuis des siècles... Imaginez enfin la plus incroyable réunion de famille de l'histoire, une réunion sur fond de guerre stellaire séculaire contre les Xeelees et leurs noircroiseurs briseurs d'étoile, une réunion qui pourrait bien décider du futur d'un univers tout entier...
Fiche de lecture
Dans ce troisième volume du Cycle des Xeelees, Baxter nous invite à plonger au coeur d'une étoile à neutron. Dès le début du roman, le lecteur est plongé dans un univers étrange, l'énigmatique « manteau » coincé entre la « croûte » et la « mer quantique ». Une petite société d'êtres humains y évolue, comme des poissons dans l'eau. Au fur et à mesure des pages, l'auteur nous dévoile des détails qui permettent de lever certains voiles. Mais il reste énigmatique sur d'autres points. Les unités de mesure, par exemple, sont propres à ce monde, et jusqu'à la moitié du livre on n'a aucune idée de l'échelle de la scène décrite.
Ce qui est formidable, dans ce livre, c'est la précision scientifique combinée à l'imagination fertile de Baxter. Comment la vie pourrait-elle apparaître et subsister dans un superfluide de neutrons ? Avec des créatures formées de noyaux lourds, bien entendu, et avec des forces de liaisons atomiques différentes de celles qui forment nos molécules. Si vous avez du mal avec les quarks, moments cinétiques et autres hypérons, certains passages risquent malheureusement de vous sembler hermétiques. Mais avec Baxter, on commence à avoir l'habitude...
Ce qui est moins formidable, c'est la trame générale. C'est bien raconté, avec un style fluide, mais on met très longtemps à voir où l'auteur veut en venir. Et une fois que c'est fait, on se rend compte que 80% du bouquin est juste de la déco, de la description au service des délires de l'auteur. Alors certes ce sont de bons délires, et même d'excellents délires ! Et l'histoire racontée est intéressante, avec des personnages attachants. Mais quand même, la chute fait un peu « deus ex machina ».
Si on se remet dans le contexte, ce livre n'est en réalité que le troisième de Baxter, publié très en retard en français. Je vais donc éviter de le juger à l'aune de ce que j'ai lu ultérieurement. Je vois plutôt ce livre comme un emballement créatif, un délire comme je le disais plus tôt, mais qui a encore quelques lacunes dans sa construction.
Ce qui est formidable, dans ce livre, c'est la précision scientifique combinée à l'imagination fertile de Baxter. Comment la vie pourrait-elle apparaître et subsister dans un superfluide de neutrons ? Avec des créatures formées de noyaux lourds, bien entendu, et avec des forces de liaisons atomiques différentes de celles qui forment nos molécules. Si vous avez du mal avec les quarks, moments cinétiques et autres hypérons, certains passages risquent malheureusement de vous sembler hermétiques. Mais avec Baxter, on commence à avoir l'habitude...
Ce qui est moins formidable, c'est la trame générale. C'est bien raconté, avec un style fluide, mais on met très longtemps à voir où l'auteur veut en venir. Et une fois que c'est fait, on se rend compte que 80% du bouquin est juste de la déco, de la description au service des délires de l'auteur. Alors certes ce sont de bons délires, et même d'excellents délires ! Et l'histoire racontée est intéressante, avec des personnages attachants. Mais quand même, la chute fait un peu « deus ex machina ».
Si on se remet dans le contexte, ce livre n'est en réalité que le troisième de Baxter, publié très en retard en français. Je vais donc éviter de le juger à l'aune de ce que j'ai lu ultérieurement. Je vois plutôt ce livre comme un emballement créatif, un délire comme je le disais plus tôt, mais qui a encore quelques lacunes dans sa construction.
Tome 4 - Accrétion (Ring, 1993)
Orbite solaire, fin du quatrième millénaire. Lieserl est âgée de quelques semaines, et pourtant son corps est celui d'une vieillarde. Etait, en fait. Car Lieserl est une intelligence artificielle, et elle vient de quitter son enveloppe physique pour être «uploadée» au sein du Soleil par l'entremise d'une Interface, rien moins qu'un trou de ver... Et alors qu'elle vole littéralement dans les flux de convection, transmettant ses observations à la station Toth, émerveillée par un paysage à nul autre pareil, elle découvre l'impensable : le Soleil se meurt. A moins qu'il soit plus juste de dire que quelque chose le tue. Quelque chose ou quelqu'un... Mais qui ? Et dans quel but ? L'humanité vient de se découvrir le plus terrible des ennemis, une puissance capable de moucher le coeur d'une étoile comme une simple bougie, un pouvoir à même de provoquer l'apocalypse à l'échelle de l'univers...
Fiche de lecture
En lisant les trois premiers volumes du cycle, je me suis dit que c'était encore une série « à la Baxter », soit des romans indépendants mais sur le même thème ou dans le même univers. Et bien je me trompais et je l'ai réalisé grâce à la lecture du quatrième et dernier tome. Car si les trois autres peuvent se lire séparément, et dans n'importe quel ordre, « Accrétion » est bel et bien la fin du cycle, sa clé de voûte. Les trois fils s'y rejoignent, avec un quatrième, et en ce sens il porte bien son nom !
Au niveau stylistique, c'est vraiment une réussite. La construction de la trame est géniale, la lecture est fluide. Par contre, attention au claquage de cerveau si vous n'avez pas de master en cosmologie ou en physique quantique. Je sais que je dis souvent ça pour Baxter, mais c'est vrai à chaque fois... et encore plus ici ! J'adore ce style hyper-pointu. Mais là, même moi j'ai dû m'accrocher. C'est de la hard-SF pure et dure, sans concession, à réserver aux seuls amateurs du genre. Et c'est dommage car il y a des scènes tout bonnement vertigineuses qui feraient baver un amateur de space-opera.
Dans ce roman, on retrouve une multitude de personnages, conséquence logique de la présence de plusieurs fils dans la trame. Mais j'ai un regret : ils ne sont pas assez humanisés. En général, je me moque comme d'une guigne des aspects psychologiques. Ca m'a toujours endormi. Mais ici, Baxter va un peu loin dans le genre. Peu de personnages sont attachants et, pire, certains ont des comportements peu compréhensibles. Ils sont peut-être clairement définis dans la tête de l'auteur, mais rien n'est évident pour le lecteur. Heureusement, ça ne change pas grande chose car l'histoire a des proportions tout simplement cosmiques, et les personnages sont souvent réduits à l'état de simples figurants, voire de spectateurs.
J'ai un autre reproche, mais il concerne l'éditeur du format numérique : le Bélial. Le découpage en chapitres est honteux ! On passe d'une trame à une autre, d'un coup de changement de paragraphe, sans aucun retour à la ligne supplémentaire. Il m'a fallu revenir en arrière trois ou quatre fois.
Néanmoins, que ces deux points négatifs ne vous fassent pas douter d'une chose : j'ai beaucoup apprécié ce livre et je recommande le cycle entier à celles et ceux que les expressions « hypéron », « matière baryonique », « mur de domaine » ou « force électro-faible » ne rebutent pas.
Au niveau stylistique, c'est vraiment une réussite. La construction de la trame est géniale, la lecture est fluide. Par contre, attention au claquage de cerveau si vous n'avez pas de master en cosmologie ou en physique quantique. Je sais que je dis souvent ça pour Baxter, mais c'est vrai à chaque fois... et encore plus ici ! J'adore ce style hyper-pointu. Mais là, même moi j'ai dû m'accrocher. C'est de la hard-SF pure et dure, sans concession, à réserver aux seuls amateurs du genre. Et c'est dommage car il y a des scènes tout bonnement vertigineuses qui feraient baver un amateur de space-opera.
Dans ce roman, on retrouve une multitude de personnages, conséquence logique de la présence de plusieurs fils dans la trame. Mais j'ai un regret : ils ne sont pas assez humanisés. En général, je me moque comme d'une guigne des aspects psychologiques. Ca m'a toujours endormi. Mais ici, Baxter va un peu loin dans le genre. Peu de personnages sont attachants et, pire, certains ont des comportements peu compréhensibles. Ils sont peut-être clairement définis dans la tête de l'auteur, mais rien n'est évident pour le lecteur. Heureusement, ça ne change pas grande chose car l'histoire a des proportions tout simplement cosmiques, et les personnages sont souvent réduits à l'état de simples figurants, voire de spectateurs.
J'ai un autre reproche, mais il concerne l'éditeur du format numérique : le Bélial. Le découpage en chapitres est honteux ! On passe d'une trame à une autre, d'un coup de changement de paragraphe, sans aucun retour à la ligne supplémentaire. Il m'a fallu revenir en arrière trois ou quatre fois.
Néanmoins, que ces deux points négatifs ne vous fassent pas douter d'une chose : j'ai beaucoup apprécié ce livre et je recommande le cycle entier à celles et ceux que les expressions « hypéron », « matière baryonique », « mur de domaine » ou « force électro-faible » ne rebutent pas.
Liste des romans et recueils de nouvelles du Cycle des Xeelees
Gravité (Raft, 1991) Singularité (Timelike Infinity, 1992) Flux (Flux, 1993) Accrétion (Ring, 1993) Vacuum Diagrams (1997) Poussière de Réel (Reality Dust, 2000) Riding the Rock (2002) Endurance (2017) Vengeance (2017) Redemption (2018) Mayflower II (2004) Starfall (2009) Retour sur Titan (Return to Titan, 2010) Gravity Dreams (2011)