Illustration et quatrième de couverture
Dark Matter @ 2017 J'ai Lu | Illustration de couverture @ Studio de création (c) J'ai lu d'après (c) Shutterstock
Un soir, en rentrant chez lui, Jason Dessen, professeur de physique, est agressé et kidnappé par un inconnu masqué. Quand il reprend connaissance, tout a changé : Daniela n'est plus sa femme, leur fils Charlie n'est jamais né, et Jason lui-même est un physicien de premier plan à l'aube d'une découverte fondamentale. Que lui est-il arrivé ? Qui lui a volé sa vie, et pourquoi ?
Les réponses à ces questions entraîneront Jason sur les multiples chemins d'un voyage extraordinaire, au cours duquel il devra se confronter à son plus dangereux ennemi : lui-même.
Blake Crouch nous offre avec Dark Matter une interprétation moderne du thriller scientifique, à mi-chemin entre Philip K. Dick et Michael Crichton.
Les réponses à ces questions entraîneront Jason sur les multiples chemins d'un voyage extraordinaire, au cours duquel il devra se confronter à son plus dangereux ennemi : lui-même.
Blake Crouch nous offre avec Dark Matter une interprétation moderne du thriller scientifique, à mi-chemin entre Philip K. Dick et Michael Crichton.
Fiche de lecture
Quel est le sens de sa vie dans un multivers ?
De nos jours, dans la ville de Chicago, Jason et Daniela égrènent les jours presque heureux. C’est que tous deux ont renoncé à leur passion, à leur rêve de carrière afin de mieux assumer l’éducation de leur fils Charlie. Elle aurait pu incarner une artiste peintre de talent, lui, un chercheur physicien de génie dans le domaine quantique. Par un choix qui privilégie leur enfant, ils ont donc abandonné leur désir d’épanouissement personnel. Mais sans regrets : leur Charlie atteint l’adolescence parfaite…
Or, un soir supposé familial, Jason va perdre son fils et son épouse. Sorti, entre autres, pour ramener de la glace, il est enlevé, battu, pris en otage, enfin expulsé, via un cube quantique, vers un monde parallèle. Une autre ville au bord du lac Michigan, dans laquelle sa femme se révèle une artiste célèbre et richissime, tandis que lui-même s’y découvre l’inventeur d’une machine à voyager dans le multivers. Ainsi, il va plus ou moins explorer malgré lui une ribambelle de Chicago possibles, chaque version correspondant à son état d’âme : cité torride d’apocalypse, cité glacée sous la neige, cité paradisiaque, enchanteresse défilent non sans multiplier à la longue la présence des lui-même.
Comment accorder ses désirs avec ceux des autres Jason qui pullulent désormais autour de lui ? Combien de doubles devra-t-il affronter avant de retrouver son univers perdu, avant de serrer à nouveau dans ses bras la femme avec laquelle il a partagé sa vie, avant d’étreindre son fils pour lequel il a tant sacrifié ?
En sous-main, sans avoir l’air d’y toucher, réflexion sur l’identité, le sens du choix, la valeur des priorités existentielles, ce thriller haletant de près de 400 pages vous emporte, attisant une curiosité bientôt à fleur de peau. Blake Crouch se montre ici un champion du suspense. On aspire au pas de course ces pages au style palpitant. Sans répit, sans ménagement, les intrigues succèdent aux surprises, aux coups de théâtre : ennui du lecteur impossible.
Ce récit rappelle l’ambiance SF de certains ouvrages du siècle dernier, dans les années 50 – 60, comme par exemple Cailloux dans le ciel d’Asimov (dans lequel un homme seul lui aussi lutte pour retrouver son monde).
À lire avec un Miles Davis et un Lagavulin bien frappé.
De nos jours, dans la ville de Chicago, Jason et Daniela égrènent les jours presque heureux. C’est que tous deux ont renoncé à leur passion, à leur rêve de carrière afin de mieux assumer l’éducation de leur fils Charlie. Elle aurait pu incarner une artiste peintre de talent, lui, un chercheur physicien de génie dans le domaine quantique. Par un choix qui privilégie leur enfant, ils ont donc abandonné leur désir d’épanouissement personnel. Mais sans regrets : leur Charlie atteint l’adolescence parfaite…
Or, un soir supposé familial, Jason va perdre son fils et son épouse. Sorti, entre autres, pour ramener de la glace, il est enlevé, battu, pris en otage, enfin expulsé, via un cube quantique, vers un monde parallèle. Une autre ville au bord du lac Michigan, dans laquelle sa femme se révèle une artiste célèbre et richissime, tandis que lui-même s’y découvre l’inventeur d’une machine à voyager dans le multivers. Ainsi, il va plus ou moins explorer malgré lui une ribambelle de Chicago possibles, chaque version correspondant à son état d’âme : cité torride d’apocalypse, cité glacée sous la neige, cité paradisiaque, enchanteresse défilent non sans multiplier à la longue la présence des lui-même.
Comment accorder ses désirs avec ceux des autres Jason qui pullulent désormais autour de lui ? Combien de doubles devra-t-il affronter avant de retrouver son univers perdu, avant de serrer à nouveau dans ses bras la femme avec laquelle il a partagé sa vie, avant d’étreindre son fils pour lequel il a tant sacrifié ?
En sous-main, sans avoir l’air d’y toucher, réflexion sur l’identité, le sens du choix, la valeur des priorités existentielles, ce thriller haletant de près de 400 pages vous emporte, attisant une curiosité bientôt à fleur de peau. Blake Crouch se montre ici un champion du suspense. On aspire au pas de course ces pages au style palpitant. Sans répit, sans ménagement, les intrigues succèdent aux surprises, aux coups de théâtre : ennui du lecteur impossible.
Ce récit rappelle l’ambiance SF de certains ouvrages du siècle dernier, dans les années 50 – 60, comme par exemple Cailloux dans le ciel d’Asimov (dans lequel un homme seul lui aussi lutte pour retrouver son monde).
À lire avec un Miles Davis et un Lagavulin bien frappé.
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