Tome 1 - La Légende des Frahmabores (2006)
Depuis les nombreux siècles que les hommes sont installés sur la planète Deloria, ils n'ont eu de cesse de tenter de percer ses énigmes. Celle des Geyns, un peuple d'une spiritualité étrange qui attribue aux mots un véritable pouvoir et qui considère la mort comme une renaissance ; celle des Mornes, ces rochers dressés qui possèdent une force d'attraction à laquelle rien ne peut résister. Mais Deloria est un monde hostile, peuplé de races qui n'ont qu'un seul et unique désir : se débarrasser de la présence de ces humains trop curieux. Aymoric de Boismaison, l'ambassadeur terrien et sa femme Béryline, Gary Ulmerson, le xénologue chargé de l'étude des Mornes, et Unger Thorn, le capitaine de garnison assiégé, réussiront-ils à soulever un pan du voile et à éviter le pire ?
Fiche de lecture
Un roman de science-fiction riche d'un monde foisonnant un peu dans le registre « space opera » de Jack Vance (« Le cycle de Tschaï »), mais la comparaison s'arrêtera à l'imaginaire et au décor car pour tout le reste, cela laisse grandement à désirer.
L'intrigue est d'une consternante faiblesse. On s'ennuie ferme. Il ne se passe quasiment rien, mis à part une destruction de ville qui s'éternise et quand cela pourrait devenir intéressant (le renvoi au pays pour les terriens), l'affaire est traitée en trois lignes et on se retrouve à la fin, fort lassé de sa lecture.
Il faut dire que le style de l'auteur est lourd, répétitif et ampoulé, qu'il se complait dans des descriptions plus ou moins inutiles et abuse de termes abscons qu'il ne prend pas la peine d'expliquer ou dont on ne peut deviner le sens même en y mettant de la bonne volonté comme : le dhymeyn, les frahms, les ostrichs, les syns, les drashkas, eyren, les leings, les rasters, etc...
Dans une interview, l'auteur présente son livre comme « le roman de l'incompréhension ». On pourra lui répondre que son but est parfaitement atteint : on n'y comprend strictement rien et peut-être n'y avait-il rien à comprendre. On lui suggère d'ailleurs de proposer cette « oeuvre » filandreuse et indigeste accompagnée d'un bon décodeur et d'une petite plaquette d'aspirine !
L'intrigue est d'une consternante faiblesse. On s'ennuie ferme. Il ne se passe quasiment rien, mis à part une destruction de ville qui s'éternise et quand cela pourrait devenir intéressant (le renvoi au pays pour les terriens), l'affaire est traitée en trois lignes et on se retrouve à la fin, fort lassé de sa lecture.
Il faut dire que le style de l'auteur est lourd, répétitif et ampoulé, qu'il se complait dans des descriptions plus ou moins inutiles et abuse de termes abscons qu'il ne prend pas la peine d'expliquer ou dont on ne peut deviner le sens même en y mettant de la bonne volonté comme : le dhymeyn, les frahms, les ostrichs, les syns, les drashkas, eyren, les leings, les rasters, etc...
Dans une interview, l'auteur présente son livre comme « le roman de l'incompréhension ». On pourra lui répondre que son but est parfaitement atteint : on n'y comprend strictement rien et peut-être n'y avait-il rien à comprendre. On lui suggère d'ailleurs de proposer cette « oeuvre » filandreuse et indigeste accompagnée d'un bon décodeur et d'une petite plaquette d'aspirine !