Demain, acte 1 @ 2022 Delcourt | Illustration de couverture @ Louis Alloing
Dans l'insouciance des fifties, Jo découvre dans une vieille maison abandonnée un passage étrange, immense et sombre. Ailleurs, Fleur doit fuir avec son père car les gangs de ce monde apocalyptique dans lequel ils vivent se font de plus en plus menaçants. Deux jeunes adolescents de deux mondes très différents que tout semble séparer et qui pourtant se retrouvent dans leurs rêves...
Informations
Scénaristes : Rodolphe, Leo
Dessin : Louis Alloing
Couleurs : 1ver2anes
Fiche de lecture
La Terre (me semble-t-il). Deux époques différentes.
La première, les années cinquante ou soixante probablement. Je dis « probablement », car si tout y ressemble, il y a néanmoins des « détails » incongrus qui diffèrent de ce que nous avons l’habitude (je ne m'en étais pas rendu compte jusqu'à ce que... et là, je suis revenue en arrière pour mieux observer les dessins et j'ai vu ! Cool.). On y suit un groupe de quatre étudiants, dont Jo, qui dans les sous-sols d’un amas de vieilles bicoques délabrées et inhabitées, où ils ont pour habitude de festoyer le soir, découvrent derrière une porte une « pièce » noire aux proportions infinies ; elle semble ne pas avoir de parois. Quel est donc cet endroit mystérieux ? Comment est-ce possible qu’il existe un lieu aussi vaste sous le monde ?
La deuxième, dans un futur post-apocalyptique très proche peut-être ? Je dis « peut-être », car cette époque ressemble à ce que pourrait être la nôtre, mais là encore, des « détails » diffèrent. Nous y suivons Fleur et son père qui, craignant les représailles d’un gang de criminels, prennent la fuite. Ils laissent derrière eux leur petite maison en campagne – leur unique bien - et traversent à pied des contrées sauvages dans lesquelles ils rencontrent, de temps à autre, des animaux totalement incongrus, des créatures exotiques telles que nous en trouvons dans « Les Mondes d’Aldébaran ». Et à la fin de leur périple, le père et la fille découvrent avec étonnement que « quelqu’un » les attend en bord de mer pour les emmener « ailleurs ». Mais qui ? Et pour aller où ? Et dans quel but ? Et pourquoi « eux » tout particulièrement ?
Et pour lier ces deux trames, un lien télépathique – inexplicable et encore inexpliqué - se crée entre Jo et Fleur, pourtant issus d’époques différentes, lorsqu’ils rêvent.
Que de mystères et quelle bonne surprise ! Voilà une BD dont le scénario me plaît énormément. Il y a des airs de Mondes d’Aldébaran et aussi, je trouve, de Truman Show. Ces deux trames finiront par se recouper à un moment donné, c’est sûr. Mais quand ? Et pourquoi ? Comment ? Qui est derrière tout cela ? Que de questions sans réponse et que de suspense ! En tout cas, cela augure du meilleur, tel que du voyage dans le temps (et de l'espace) et cela sent bon !
Et pour ne rien gâcher, cette double histoire hyper prenante est servie par un dessin et des couleurs fort plaisants.
Cette mise en bouche est des plus appétissantes !
La première, les années cinquante ou soixante probablement. Je dis « probablement », car si tout y ressemble, il y a néanmoins des « détails » incongrus qui diffèrent de ce que nous avons l’habitude (je ne m'en étais pas rendu compte jusqu'à ce que... et là, je suis revenue en arrière pour mieux observer les dessins et j'ai vu ! Cool.). On y suit un groupe de quatre étudiants, dont Jo, qui dans les sous-sols d’un amas de vieilles bicoques délabrées et inhabitées, où ils ont pour habitude de festoyer le soir, découvrent derrière une porte une « pièce » noire aux proportions infinies ; elle semble ne pas avoir de parois. Quel est donc cet endroit mystérieux ? Comment est-ce possible qu’il existe un lieu aussi vaste sous le monde ?
La deuxième, dans un futur post-apocalyptique très proche peut-être ? Je dis « peut-être », car cette époque ressemble à ce que pourrait être la nôtre, mais là encore, des « détails » diffèrent. Nous y suivons Fleur et son père qui, craignant les représailles d’un gang de criminels, prennent la fuite. Ils laissent derrière eux leur petite maison en campagne – leur unique bien - et traversent à pied des contrées sauvages dans lesquelles ils rencontrent, de temps à autre, des animaux totalement incongrus, des créatures exotiques telles que nous en trouvons dans « Les Mondes d’Aldébaran ». Et à la fin de leur périple, le père et la fille découvrent avec étonnement que « quelqu’un » les attend en bord de mer pour les emmener « ailleurs ». Mais qui ? Et pour aller où ? Et dans quel but ? Et pourquoi « eux » tout particulièrement ?
Et pour lier ces deux trames, un lien télépathique – inexplicable et encore inexpliqué - se crée entre Jo et Fleur, pourtant issus d’époques différentes, lorsqu’ils rêvent.
Que de mystères et quelle bonne surprise ! Voilà une BD dont le scénario me plaît énormément. Il y a des airs de Mondes d’Aldébaran et aussi, je trouve, de Truman Show. Ces deux trames finiront par se recouper à un moment donné, c’est sûr. Mais quand ? Et pourquoi ? Comment ? Qui est derrière tout cela ? Que de questions sans réponse et que de suspense ! En tout cas, cela augure du meilleur, tel que du voyage dans le temps (et de l'espace) et cela sent bon !
Et pour ne rien gâcher, cette double histoire hyper prenante est servie par un dessin et des couleurs fort plaisants.
Cette mise en bouche est des plus appétissantes !