Affiche et synopsis
Il y a trente ans, des extraterrestres entrèrent en contact avec la Terre... Les humains avaient tout imaginé, sauf ce qui se produisit. Les extraterrestres n'étaient venus ni nous attaquer, ni nous offrir un savoir supérieur. Ces visiteurs d'au-delà des étoiles étaient des réfugiés, les derniers survivants de leur monde. Ils furent temporairement installés dans le District 9, en Afrique du Sud, pendant que les nations du monde se querellaient pour savoir quoi en faire...
Présentation
District 9 est la preuve qu'on peut faire de la bonne SF avec un budget limité et que le scénario prime sur les effets spéciaux. Il part d'un concept original : des réfugiés ET disposant d'une technologie supérieur mais qui ne la maîtrisent plus. Fallait-il vivre au pays de l'apartheid pour y penser ? La question mérite d'être posée. En tout cas, il y a une morale dans ce film qui n'est pourtant pas moralisateur.
Je sais que la dernière partie pose problème pour certains. Très violente, elle pose la question de la gratuité de toute cette violence. Selon moi, cette escalade de la violence fait partie intégrante du scénario. Supprimez-là et il ne reste qu'un film moralisateur et très politiquement correct sur la problématique des flux migratoires. La spirale de violence est liée à celle qui entraîne le héros dans la folie furieuse. Le combat final peut paraître manichéen, et tout le monde sait que j'ai horreur du manichéisme. Mais je ne suis justement pas de cet avis. Le militaire n'a pas tous les torts, on voit bien qu'il pense sincèrement que ce qu'il fait est nécessaire. Quant au héros, il fait le bien mais est-ce encore volontaire vu le degré de démence qu'il a atteint ? On voit bien que c'est un cercle vicieux qui se met en place, et que ce cercle ne peut se résoudre que par la violence et la mort d'un des deux protagonistes.
Pour moi, District 9 est donc un excellent film, mais à ne pas montrer aux âmes sensibles.
Je sais que la dernière partie pose problème pour certains. Très violente, elle pose la question de la gratuité de toute cette violence. Selon moi, cette escalade de la violence fait partie intégrante du scénario. Supprimez-là et il ne reste qu'un film moralisateur et très politiquement correct sur la problématique des flux migratoires. La spirale de violence est liée à celle qui entraîne le héros dans la folie furieuse. Le combat final peut paraître manichéen, et tout le monde sait que j'ai horreur du manichéisme. Mais je ne suis justement pas de cet avis. Le militaire n'a pas tous les torts, on voit bien qu'il pense sincèrement que ce qu'il fait est nécessaire. Quant au héros, il fait le bien mais est-ce encore volontaire vu le degré de démence qu'il a atteint ? On voit bien que c'est un cercle vicieux qui se met en place, et que ce cercle ne peut se résoudre que par la violence et la mort d'un des deux protagonistes.
Pour moi, District 9 est donc un excellent film, mais à ne pas montrer aux âmes sensibles.