Le premier Docteur … Celui qui eut le lourd privilège de poser les bases de ce monument de la télévision. Mais aurait-il pu se douter, un soir de novembre 1963, qu’il débutait alors ce qui deviendrait la série de SF la plus longue de toute l’histoire de la télévision ? Certainement pas. Quoique … avec le Tardis, tout est possible !
Au lancement de la série, le Docteur n’est d’ailleurs pas encore tout à fait celui qu’on connaît. S’il voyage déjà à bord de son étrange vaisseau spatio-temporel, on ignore d’où il vient exactement. Tout juste sait-on qu’il est exilé pour une raison inconnue, originaire d’un autre monde et d’une autre époque. Et surtout qu’il voyage en compagnie de sa petite-fille ! Eh oui, le premier Docteur a une famille. C’est d’ailleurs cette petite-fille, nommée Susan Foreman, qui mène deux enseignants, Ian Chesterton et Barbara Wright, à rencontrer son grand-père : ils ne s’expliquent pas comment Susan possède tant de connaissances historiques et scientifiques. Ils finissent par comprendre quand la cabine de police dans laquelle ils sont entrés les amène 100.000 ans en arrière !
Ainsi débute donc la première époque du célèbre Seigneur du Temps … sauf qu’on ne connaît pas encore le nom de son peuple (nous n’apprendrons cela que lors de prochaines incarnations). Susan, Ian et Barbara suivront le Docteur durant deux saisons, avant de laisser la place à d’autres compagnons. Le premier Docteur restera aux commandes de son Tardis pendant une troisième année entière et entamera la quatrième saison avant de tirer sa révérence. Durant ces trois saisons, il croisera – déjà – les redoutables Daleks et Cybermen. Il assistera aussi à des événements historiques comme la Révolution française, et rencontrera des personnages tels que Marco Polo (au départ, le programme devait être éducatif, ceci expliquant cela).
Au lancement de la série, le Docteur n’est d’ailleurs pas encore tout à fait celui qu’on connaît. S’il voyage déjà à bord de son étrange vaisseau spatio-temporel, on ignore d’où il vient exactement. Tout juste sait-on qu’il est exilé pour une raison inconnue, originaire d’un autre monde et d’une autre époque. Et surtout qu’il voyage en compagnie de sa petite-fille ! Eh oui, le premier Docteur a une famille. C’est d’ailleurs cette petite-fille, nommée Susan Foreman, qui mène deux enseignants, Ian Chesterton et Barbara Wright, à rencontrer son grand-père : ils ne s’expliquent pas comment Susan possède tant de connaissances historiques et scientifiques. Ils finissent par comprendre quand la cabine de police dans laquelle ils sont entrés les amène 100.000 ans en arrière !
Ainsi débute donc la première époque du célèbre Seigneur du Temps … sauf qu’on ne connaît pas encore le nom de son peuple (nous n’apprendrons cela que lors de prochaines incarnations). Susan, Ian et Barbara suivront le Docteur durant deux saisons, avant de laisser la place à d’autres compagnons. Le premier Docteur restera aux commandes de son Tardis pendant une troisième année entière et entamera la quatrième saison avant de tirer sa révérence. Durant ces trois saisons, il croisera – déjà – les redoutables Daleks et Cybermen. Il assistera aussi à des événements historiques comme la Révolution française, et rencontrera des personnages tels que Marco Polo (au départ, le programme devait être éducatif, ceci expliquant cela).
Personnalité du premier Docteur
A l’apparence d’un vieil homme, ce premier Docteur n’en était pas moins le plus jeune de toutes les incarnations. Difficile à croire quand on voit l’allure du onzième Docteur, non ? Son allure frêle était aussi trompeuse : sa force et sa volonté lui permettaient de vaincre des ennemis redoutables. Vis-à-vis de ses compagnons, il avait souvent une attitude paternaliste. Il avait des côtés sombres, n’hésitant pas à recourir au mensonge ou, pire, à la tentative de meurtre, pour arriver à ses fins. Pendant longtemps, il fit preuve de méfiance envers Ian et Barbara, mais finit par s’en rapprocher.
Cette première incarnation se radoucit donc au cours de ses aventures, allant même jusqu’à être sincèrement peiné quand il voyait l’un ou l’autre compagnon le quitter définitivement.
De temps en temps, le premier Docteur souffrait aussi de problèmes de prononciation, entre autres, sur le nom de famille de Ian, qui devenait Chesserman ou Chatterton. En réalité, l’acteur, William Hartnell, souffrait d’artériosclérose et avait des pertes de mémoires, se mélangeant ainsi les pinceaux, et comme on n’avait pas le temps ni les moyens de refaire les scènes, il fallait bien accepter ses lapsus !
Cette première incarnation se radoucit donc au cours de ses aventures, allant même jusqu’à être sincèrement peiné quand il voyait l’un ou l’autre compagnon le quitter définitivement.
De temps en temps, le premier Docteur souffrait aussi de problèmes de prononciation, entre autres, sur le nom de famille de Ian, qui devenait Chesserman ou Chatterton. En réalité, l’acteur, William Hartnell, souffrait d’artériosclérose et avait des pertes de mémoires, se mélangeant ainsi les pinceaux, et comme on n’avait pas le temps ni les moyens de refaire les scènes, il fallait bien accepter ses lapsus !
William Hartnell en 1950 | By Unknown photographer - Manchester Evening News, Manchester, England, Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=122951707
William Hartnell
Né en 1908, William Hartnell n’était pas un « enfant de la balle ». Né de père inconnu, il avait un destin tout tracé : plonger dans la délinquance.
Heureusement, il croisa la route d’un collectionneur d’art, Hugh Blaker, qui le prit sous son aile et lui permit, entre autres, de suivre des cours d’art dramatique et d’entamer une carrière théâtrale et cinématographique (dans plusieurs petites comédies britanniques).
Ses différentes performances lui permirent d’être remarqué par les producteurs qui s’apprêtaient à lancer Doctor Who et d’être retenu pour le rôle central. Pour chaque épisode, il touchait le salaire mirobolant de … 315 livres sterling (l’équivalent, aujourd’hui, de 4.000 livres !), ce qui était tout de même énorme par rapport aux autres acteurs présents.
Comme déjà indiqué, Hartnell souffrait de problèmes de santé. Au bout de 3 saisons, il fallait se rendre à l’évidence : l’acteur ne pourrait bientôt plus interpréter le rôle (William Hartnell fera néanmoins un bref retour pour « The Three Doctors », pour les 10 ans de la série. Le premier Docteur reviendra même pour « The Five Doctors », pour les 20 ans de la série, mais Hartnell étant décédé, un autre acteur incarnera le personnage).
Plutôt que d’arrêter une série qui marchait de plus en plus, ou de passer le relais à un nouveau personnage, les créateurs imaginèrent une astuce qui allait devenir l’un des éléments-clés de la série : la régénération du héros !
A la fin de « The Tenth Planet » (épisode no 29), qui l’a vu vaincre les Cybermen, le Docteur s’écroule, mortellement épuisé par le combat qu’il vient de livrer. Lorsque ses compagnons se penchent sur le malheureux, il découvre qu’il n’est plus le même : le deuxième Docteur vient de « naître ». Mais ça, c’est déjà une autre histoire…
Heureusement, il croisa la route d’un collectionneur d’art, Hugh Blaker, qui le prit sous son aile et lui permit, entre autres, de suivre des cours d’art dramatique et d’entamer une carrière théâtrale et cinématographique (dans plusieurs petites comédies britanniques).
Ses différentes performances lui permirent d’être remarqué par les producteurs qui s’apprêtaient à lancer Doctor Who et d’être retenu pour le rôle central. Pour chaque épisode, il touchait le salaire mirobolant de … 315 livres sterling (l’équivalent, aujourd’hui, de 4.000 livres !), ce qui était tout de même énorme par rapport aux autres acteurs présents.
Comme déjà indiqué, Hartnell souffrait de problèmes de santé. Au bout de 3 saisons, il fallait se rendre à l’évidence : l’acteur ne pourrait bientôt plus interpréter le rôle (William Hartnell fera néanmoins un bref retour pour « The Three Doctors », pour les 10 ans de la série. Le premier Docteur reviendra même pour « The Five Doctors », pour les 20 ans de la série, mais Hartnell étant décédé, un autre acteur incarnera le personnage).
Plutôt que d’arrêter une série qui marchait de plus en plus, ou de passer le relais à un nouveau personnage, les créateurs imaginèrent une astuce qui allait devenir l’un des éléments-clés de la série : la régénération du héros !
A la fin de « The Tenth Planet » (épisode no 29), qui l’a vu vaincre les Cybermen, le Docteur s’écroule, mortellement épuisé par le combat qu’il vient de livrer. Lorsque ses compagnons se penchent sur le malheureux, il découvre qu’il n’est plus le même : le deuxième Docteur vient de « naître ». Mais ça, c’est déjà une autre histoire…