Après avoir vaincu les Cybermen, en ce début de saison 4, le Docteur s’écroule : apparemment, le combat lui a été fatal. Quelle n’est donc pas la surprise pour Ben et Polly, ses compagnons, et pour les téléspectateurs (!), de découvrir qu’un autre personnage a pris sa place ! Un autre ? On peut se poser la question, en effet : son apparence et sa personnalité sont toutes autres qu’auparavant. D’ailleurs, ne parle-t-il lui-même pas du prermier Docteur à la troisième personne ? C’est finalement grâce à un … Dalek, qui le reconnaît, qu’on a la preuve qu’il s’agit bel et bien toujours de lui !
Au cours des 3 saisons que vivra le deuxième Docteur, celui-ci affrontera à nouveau les Cybermen et les Daleks, mais aussi de nouveaux ennemis, comme la Grande Intelligence ou les Guerriers de Glace. Il parviendra à déclencher une guerre civile entre les Daleks, entraînant leur disparition définitive (enfin … presque définitive !). Au cours de ses aventures, il fera la connaissance du Brigadier Alistair Gordon Lethbridge-Stewart, un compagnon et un véritable ami, qui prend la tête de la branche britannique de UNIT, une organisation militaire internationale qui combat la menace d’aliens (c’est vrai qu’à part le Docteur, on ne peut pas dire que les extraterrestres soient souvent amicaux envers la Terre !). Alistair réapparaitra encore par la suite, et même le onzième Docteur tentera encore de le contacter (avant d’apprendre - hélas ! - que son ami était récemment décédé …).
Mais toute aventure a une fin : vers la fin de la 6e saison (la troisième pour cette deuxième incarnation), le Docteur arrive en pleine situation de guerre : des aliens (encore des méchants !) capturent des humains pour les transformer en soldats. Bien que parvenant à vaincre ce nouvel ennemi, le Docteur se trouve devant un sérieux problème : il ne peut, à lui seul, ramener toutes les victimes à leur époque et se trouve obligé de contacter ses semblables (dont nous apprenons enfin qu’ils se nomment les Seigneurs du Temps). Mal lui en prend : il est jugé pour n’avoir pas respecté leurs lois de non- ingérence de son peuple. Malgré ses efforts pour les convaincre que les Seigneurs du Temps doivent utiliser leurs pouvoirs pour intervenir et non se replier sur eux-mêmes, on le condamne à un nouvel exil, sur la terre du 20e siècle (ce qui arrange bien les producteurs de la série !), et surtout à une nouvelle régénération (la seule qui fut « forcée » au cours de toute la série). Au bout de cette 6e saison, le Docteur disparaît dans un tourbillon, mais nous ne verrons sa nouvelle apparence qu’au début de la saison 7 (ce qui pousse certains fans à considérer qu’il à une sorte de saison 6 bis, pour expliquer plusieurs « blancs » dans les événements reliant les 2e et 3e incarnations).
Au cours des 3 saisons que vivra le deuxième Docteur, celui-ci affrontera à nouveau les Cybermen et les Daleks, mais aussi de nouveaux ennemis, comme la Grande Intelligence ou les Guerriers de Glace. Il parviendra à déclencher une guerre civile entre les Daleks, entraînant leur disparition définitive (enfin … presque définitive !). Au cours de ses aventures, il fera la connaissance du Brigadier Alistair Gordon Lethbridge-Stewart, un compagnon et un véritable ami, qui prend la tête de la branche britannique de UNIT, une organisation militaire internationale qui combat la menace d’aliens (c’est vrai qu’à part le Docteur, on ne peut pas dire que les extraterrestres soient souvent amicaux envers la Terre !). Alistair réapparaitra encore par la suite, et même le onzième Docteur tentera encore de le contacter (avant d’apprendre - hélas ! - que son ami était récemment décédé …).
Mais toute aventure a une fin : vers la fin de la 6e saison (la troisième pour cette deuxième incarnation), le Docteur arrive en pleine situation de guerre : des aliens (encore des méchants !) capturent des humains pour les transformer en soldats. Bien que parvenant à vaincre ce nouvel ennemi, le Docteur se trouve devant un sérieux problème : il ne peut, à lui seul, ramener toutes les victimes à leur époque et se trouve obligé de contacter ses semblables (dont nous apprenons enfin qu’ils se nomment les Seigneurs du Temps). Mal lui en prend : il est jugé pour n’avoir pas respecté leurs lois de non- ingérence de son peuple. Malgré ses efforts pour les convaincre que les Seigneurs du Temps doivent utiliser leurs pouvoirs pour intervenir et non se replier sur eux-mêmes, on le condamne à un nouvel exil, sur la terre du 20e siècle (ce qui arrange bien les producteurs de la série !), et surtout à une nouvelle régénération (la seule qui fut « forcée » au cours de toute la série). Au bout de cette 6e saison, le Docteur disparaît dans un tourbillon, mais nous ne verrons sa nouvelle apparence qu’au début de la saison 7 (ce qui pousse certains fans à considérer qu’il à une sorte de saison 6 bis, pour expliquer plusieurs « blancs » dans les événements reliant les 2e et 3e incarnations).
Personnalité du deuxième Docteur
Ce deuxième Docteur était surnommé le « cosmic hobo » (marchand ambulant, clodo du cosmos), car il était mal fagoté et se comportait de manière plus infantile que l’incarnation précédente, pour ne pas dire qu’il semblait parfois carrément pris de panique. Très intelligent, il n’en avait pas moins toujours un coup d’avance sur ses ennemis. Mais il n’était pas rare qu’il se comporte de manière insensée, finalement pour tromper l’adversaire, qui faisait alors l’erreur fatale de le sous-estimer. Il n’hésitait pas non plus à manipuler ses propres alliés pour parvenir à ses fins. Et s’il n’exprimait parfois aucune sympathie envers certains compagnons, il n’en poursuivait pas moins un seul et même but : défendre les opprimés.
Patrick Troughton en 1984 à une convention Doctor Who à Baltimore, Maryland | By Mark Garland - https://www.flickr.com/photos/9716802@N02/2353646261/, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=124639611
Patrick Troughton
Même s'il ne naît pas, en 1920, dans une famille d'artistes (son père est avocat), Patrick Troughton s'intéresse rapidement à l'art dramatique et participe à une production théâtrale alors qu'il est encore aux études.
Poursuivant dans cette voie, il obtient une bourse pour aller suivre les cours au John Drew Memorial Theatre, à New York. Revenant en Grande-Bretagne pour défendre son pays durant la deuxième Guerre Mondiale, il obtient plusieurs décorations pour son action dans la Royal Navy.
La paix lui permet de retourner à ses activités d'acteur, d'abord le théâtre, puis la télévision et le cinéma. Pour ses débuts sur le grand écran, il apparaît dans des rôles mineurs : dans « Hamlet », de Laurence Olivier (où il côtoiera William Hartnell, celui qui le précèdera dans le rôle du Docteur!) et dans « L'île au Trésor ». Mais c'est finalement la télévision qui l'attire le plus. En 1953, il est ainsi le premier Robin des Bois du petit écran. On le verra aussi dans d'autres productions de la télé anglaise : Ivanhoé, Opération Danger, Le Saint, etc.
Lorsqu'en 1966, William Hartnell doit quitter le rôle du Docteur, il est le premier à approuver le choix des producteurs pour Patrick Troughton, déclarant qu'il ne voyait d'ailleurs aucun autre acteur pour reprendre le rôle. Troughton voulait présenter un Docteur le plus différent possible de celui de Harntell, allant jusqu'à imaginer de lui donner un look de vieux loup de mer (l'influence de l’île au Trésor, sans doute). Mais finalement, les producteurs préfèrent sa seconde suggestion, celle du « cosmic hobo » (une sorte de "Charlot de l'espace").
Tout au long des trois saisons où il interprète le célèbre Seigneur du Temps, Patrick Troughton est fort apprécié par les producteurs et les autres acteurs de la série, étant vu comme la figure paternelle du groupe, ce qui ne l'empêchait pas de multiplier les blagues sur le plateau. Mais au bout de 3 ans, vu le rythme intense de la production (une quarantaine d'épisodes étaient tournés chaque année) et ne voulant pas être cantonné dans un seul rôle, l'acteur décide de quitter la série. Ce qui ne l'empêchera pas de revenir plus tard, lors d'épisodes « anniversaires » (The Three Doctors, The Five Doctors,...)
Par la suite, celui qui fut le deuxième Docteur apparaît dans de nombreuses productions fantastiques et d'horreur, comme le film « La malédiction », par exemple.
D'une santé fragile, l'acteur poursuit pourtant intensément ses activités professionnelles, restant sourd aux conseils de prudence de ses médecins. Deux crises cardiaques le mettent ainsi sur le flanc pendant plusieurs mois à chaque fois. En mars 1987, quelques jours à peine après son 67e anniversaire, son troisième infarctus a finalement eu raison de lui : à la différence de son personnage, l'acteur ne pouvait pas se régénérer d'avantage ...
Poursuivant dans cette voie, il obtient une bourse pour aller suivre les cours au John Drew Memorial Theatre, à New York. Revenant en Grande-Bretagne pour défendre son pays durant la deuxième Guerre Mondiale, il obtient plusieurs décorations pour son action dans la Royal Navy.
La paix lui permet de retourner à ses activités d'acteur, d'abord le théâtre, puis la télévision et le cinéma. Pour ses débuts sur le grand écran, il apparaît dans des rôles mineurs : dans « Hamlet », de Laurence Olivier (où il côtoiera William Hartnell, celui qui le précèdera dans le rôle du Docteur!) et dans « L'île au Trésor ». Mais c'est finalement la télévision qui l'attire le plus. En 1953, il est ainsi le premier Robin des Bois du petit écran. On le verra aussi dans d'autres productions de la télé anglaise : Ivanhoé, Opération Danger, Le Saint, etc.
Lorsqu'en 1966, William Hartnell doit quitter le rôle du Docteur, il est le premier à approuver le choix des producteurs pour Patrick Troughton, déclarant qu'il ne voyait d'ailleurs aucun autre acteur pour reprendre le rôle. Troughton voulait présenter un Docteur le plus différent possible de celui de Harntell, allant jusqu'à imaginer de lui donner un look de vieux loup de mer (l'influence de l’île au Trésor, sans doute). Mais finalement, les producteurs préfèrent sa seconde suggestion, celle du « cosmic hobo » (une sorte de "Charlot de l'espace").
Tout au long des trois saisons où il interprète le célèbre Seigneur du Temps, Patrick Troughton est fort apprécié par les producteurs et les autres acteurs de la série, étant vu comme la figure paternelle du groupe, ce qui ne l'empêchait pas de multiplier les blagues sur le plateau. Mais au bout de 3 ans, vu le rythme intense de la production (une quarantaine d'épisodes étaient tournés chaque année) et ne voulant pas être cantonné dans un seul rôle, l'acteur décide de quitter la série. Ce qui ne l'empêchera pas de revenir plus tard, lors d'épisodes « anniversaires » (The Three Doctors, The Five Doctors,...)
Par la suite, celui qui fut le deuxième Docteur apparaît dans de nombreuses productions fantastiques et d'horreur, comme le film « La malédiction », par exemple.
D'une santé fragile, l'acteur poursuit pourtant intensément ses activités professionnelles, restant sourd aux conseils de prudence de ses médecins. Deux crises cardiaques le mettent ainsi sur le flanc pendant plusieurs mois à chaque fois. En mars 1987, quelques jours à peine après son 67e anniversaire, son troisième infarctus a finalement eu raison de lui : à la différence de son personnage, l'acteur ne pouvait pas se régénérer d'avantage ...