Condamné à l’exil sur Terre par ses semblables pour avoir enfreint les lois de non-ingérence de Gallifrey, le Docteur a subi également une régénération forcée. Epuisé, il s’écroule en sortant du Tardis. Mais le Seigneur du Temps va très vite se reprendre ! Au cours de ses aventures, ce troisième Docteur sera d’ailleurs un homme d’action, bien plus qu’il ne l’avait été durant les deux versions précédentes. Courtois en temps ordinaire (et même un excellent diplomate), il n’hésite pourtant pas à user des poings ou, plutôt, à utiliser les arts martiaux (comme l’aïkido vénusien !) pour désarmer un adversaire. Il est aussi fort branché sur la technologie, utilisant nombre de gadgets et pilotant divers véhicules, dont sa Batmobile – pardon : la Whomobile ! – et surtout Bessie, son vieux tacot jaune canari (vieux en apparence, car bourré de gadgets).
Puisqu’il est exilé sur Terre, autant ne pas rester inactif, même si c’est plutôt à contrecoeur qu’il devient le conseiller scientifique de UNIT, l’organisation militaire des Nations-Unies, pour défendre la planète contre les (méchants) aliens. De temps à autre, Gallifrey, malgré l’exil, le rappelle pour des missions secrètes, qui ne lui plaisent pas vraiment d’ailleurs. Mais l’énorme avantage est qu’elles lui permettent de repartir dans l’espace, et cela, c’est ce qu’il y a de plus motivant pour ce grand voyageur !
Le Seigneur du Temps fait à nouveau face à de multiples menaces, sur Terre et ailleurs. Il retrouvera aussi de vieilles connaissances : les Daleks (mais dans une version alternative du monde, vu qu’ils ont été détruits par le deuxième Docteur – vous croyez vraiment qu’il y soit parvenu ?) et les Cybermen. Mais il y a surtout un nouveau venu dans la liste des ennemis : le Maître. En début de saison 8 (la deuxième de cette incarnation), ce Seigneur du Temps renégat s’allie aux Autons (des humanoïdes à base de plastique) pour détruire la Terre. Rassurez-vous : il n’y parviendra pas (sinon, nous ne serions pas ici pour lire le présent article !).
Pour marquer les 10 ans de la série, le Docteur s’allie à ses deux premières incarnations pour sauver Gallifrey de l’attaque d’Omega, l’un des fondateurs de leur civilisation, devenu fou (« The Three Doctors », première réunion de plusieurs incarnations).
Durant sa dernière saison, le troisième Docteur fera aussi la connaissance d’une nouvelle compagne : une jeune journaliste qui n’a pas froid aux yeux. Elle se nomme Sarah Jane Smith et fera encore parler d’elle par la suite.
Dans sa dernière aventure, le Docteur est exposé à une dose massive de radiations et fait l’Ascension (ah non, pardon, ça c’est Daniel Jackson, dans Stargate !) … et se régénère sous les yeux ébahis de Sarah Jane.
Le Seigneur du Temps fait à nouveau face à de multiples menaces, sur Terre et ailleurs. Il retrouvera aussi de vieilles connaissances : les Daleks (mais dans une version alternative du monde, vu qu’ils ont été détruits par le deuxième Docteur – vous croyez vraiment qu’il y soit parvenu ?) et les Cybermen. Mais il y a surtout un nouveau venu dans la liste des ennemis : le Maître. En début de saison 8 (la deuxième de cette incarnation), ce Seigneur du Temps renégat s’allie aux Autons (des humanoïdes à base de plastique) pour détruire la Terre. Rassurez-vous : il n’y parviendra pas (sinon, nous ne serions pas ici pour lire le présent article !).
Pour marquer les 10 ans de la série, le Docteur s’allie à ses deux premières incarnations pour sauver Gallifrey de l’attaque d’Omega, l’un des fondateurs de leur civilisation, devenu fou (« The Three Doctors », première réunion de plusieurs incarnations).
Durant sa dernière saison, le troisième Docteur fera aussi la connaissance d’une nouvelle compagne : une jeune journaliste qui n’a pas froid aux yeux. Elle se nomme Sarah Jane Smith et fera encore parler d’elle par la suite.
Dans sa dernière aventure, le Docteur est exposé à une dose massive de radiations et fait l’Ascension (ah non, pardon, ça c’est Daniel Jackson, dans Stargate !) … et se régénère sous les yeux ébahis de Sarah Jane.
Personnalité du troisième Docteur
Le troisième Docteur n’est pas dénué de paradoxes. Ainsi, alors qu’il a lui-même souvent un comportement autoritaire, il est le premier à contester l’autorité. Ses tempes grisonnantes ne sont pas non plus synonymes de grande sagesse, de patience ou de tolérance. Bien au contraire ! Ainsi, les bureaucrates et les militaires bornés lui tapent vraiment sur les nerfs (imaginez donc combien il doit être dur, pour lui, de travailler pour UNIT !). Rien d’étonnant donc qu’il s’exclame souvent : « Maintenant, vous m’écoutez ! » (« Now listen to me! »)
Mais sous ses airs arrogants, le Docteur, troisième du nom, n’en est pas moins fort protecteur, d’une manière quasi-paternelle, envers ses compagnons. Le Docteur se lie aussi d’une amitié profonde avec le Brigadier Lethbridge-Stewart, chef de UNIT en Grande-Bretagne, une amitié qu’il conservera toujours des années plus tard (tentant, durant sa onzième incarnation, de le recontacter, pour apprendre, effondré, la mort de son ami). Lorsque les Seigneurs du Temps décident de lever son exil, il continuera d’ailleurs à aider UNIT dans sa lutte.
Autre paradoxe : malgré qu’ils soient ennemis, il cachera aussi à peine une grande admiration pour le Maître.
Malgré un recours facile à se battre, le troisième Docteur est un diplomate hors pair. Et tout homme d’action qu’il soit, il a un côté « dandy », portant des vêtements plutôt fantaisistes (chemises à jabots, vestes en velours aux couleurs diverses, …). Le premier Docteur trouvera qu’il a des airs de clown !
Comme il est très porté sur la technologie, la phrase qui le marque le plus est un « technobabble », digne de Star Trek : « Reverse the polarity. »
Mais sous ses airs arrogants, le Docteur, troisième du nom, n’en est pas moins fort protecteur, d’une manière quasi-paternelle, envers ses compagnons. Le Docteur se lie aussi d’une amitié profonde avec le Brigadier Lethbridge-Stewart, chef de UNIT en Grande-Bretagne, une amitié qu’il conservera toujours des années plus tard (tentant, durant sa onzième incarnation, de le recontacter, pour apprendre, effondré, la mort de son ami). Lorsque les Seigneurs du Temps décident de lever son exil, il continuera d’ailleurs à aider UNIT dans sa lutte.
Autre paradoxe : malgré qu’ils soient ennemis, il cachera aussi à peine une grande admiration pour le Maître.
Malgré un recours facile à se battre, le troisième Docteur est un diplomate hors pair. Et tout homme d’action qu’il soit, il a un côté « dandy », portant des vêtements plutôt fantaisistes (chemises à jabots, vestes en velours aux couleurs diverses, …). Le premier Docteur trouvera qu’il a des airs de clown !
Comme il est très porté sur la technologie, la phrase qui le marque le plus est un « technobabble », digne de Star Trek : « Reverse the polarity. »
John Pertwee à côté des commandes du Tardis dans Doctor Who | Par Archives New Zealand from New Zealand — Dr Who, John Pertwee, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=51250852
John Pertwee
Descendant de Huguenots (son nom de famille étant l’anglicisation de «Perthuis»), John Pertwee a toutes les raisons de devenir acteur, avec plusieurs membres de sa famille déjà impliqués dans le métier, même si ce n’est pas son ambition au départ. Elève rebelle, il se fait exclure de nombreuses écoles ainsi que de l’Académie Royale d’Art Dramatique (pour avoir refusé d’imiter le bruit du vent dans une tragédie grecque !). Officier dans la Royal Navy durant la deuxième Guerre Mondiale, il vient au métier d’acteur une fois la paix revenue, interprétant le rôle d’un … officier dans un sitcom radiophonique, ainsi que plusieurs pièces de théâtre. Graduellement, il passe devant les caméras, qu’il s’agisse de films de comédie ou de séries télé.
En 1969, quand il pose sa candidature pour la succession de Patrick Troughton qui vient de quitter le rôle, il apprend que les producteurs l’avaient déjà retenu sur la liste des candidats ! Il devient donc le troisième Docteur, à qui il donne une personnalité bien typée et très différente de ses prédécesseurs. Avec cinq saisons, il est... troisième ( !) au classement des acteurs ayant le plus longtemps tenus le rôle (bizarrement, William Hartnell – le premier Docteur - le précède au nombre d’épisodes, malgré 2 saisons de moins).
Finalement, John Pertwee décide de quitter la série en 1974. Les raisons avancées ne sont pas toujours très claires, certaines étant qu’il ne voulait pas être confiné à un même rôle, d’autres que c’était en raison du décès de Roger Delgado (l’interprète du Maître), qui était aussi un de ses amis.
John Pertwee reprendra encore officiellement le rôle devant les caméras, dans «The Five Doctors», épisode spécial pour les 20 ans de la série, ainsi que «Dimension in Time» (un autre «spécial», pour les 30 ans). On l’entendra dans des épisodes radiophoniques tirés de la série, et il apparaîtra dans le costume du troisième Docteur pour une série de publicités pour un opérateur téléphonique.
Poursuivant sa carrière, il fit encore de nombreuses apparitions, à des degrés divers, dans différents programmes, avant de rendre l’âme un jour de mai 1996, quelques jours seulement après la diffusion du téléfilm consacré au huitième Docteur.
En 1969, quand il pose sa candidature pour la succession de Patrick Troughton qui vient de quitter le rôle, il apprend que les producteurs l’avaient déjà retenu sur la liste des candidats ! Il devient donc le troisième Docteur, à qui il donne une personnalité bien typée et très différente de ses prédécesseurs. Avec cinq saisons, il est... troisième ( !) au classement des acteurs ayant le plus longtemps tenus le rôle (bizarrement, William Hartnell – le premier Docteur - le précède au nombre d’épisodes, malgré 2 saisons de moins).
Finalement, John Pertwee décide de quitter la série en 1974. Les raisons avancées ne sont pas toujours très claires, certaines étant qu’il ne voulait pas être confiné à un même rôle, d’autres que c’était en raison du décès de Roger Delgado (l’interprète du Maître), qui était aussi un de ses amis.
John Pertwee reprendra encore officiellement le rôle devant les caméras, dans «The Five Doctors», épisode spécial pour les 20 ans de la série, ainsi que «Dimension in Time» (un autre «spécial», pour les 30 ans). On l’entendra dans des épisodes radiophoniques tirés de la série, et il apparaîtra dans le costume du troisième Docteur pour une série de publicités pour un opérateur téléphonique.
Poursuivant sa carrière, il fit encore de nombreuses apparitions, à des degrés divers, dans différents programmes, avant de rendre l’âme un jour de mai 1996, quelques jours seulement après la diffusion du téléfilm consacré au huitième Docteur.