Mais quelle idée a donc eue le Docteur en décidant d’explorer les cavernes sur la planète Androzani Minor ? Une mauvaise, une très mauvaise idée. Là, lui et sa compagne Peri sont exposés à une toxine produite par des chauves-souris locales. Si le Docteur avait pris la peine de lire le scénario de cet épisode avant de s’y rendre, il aurait pu voir que c’était une chose à ne pas faire… Mais il est trop tard : Peri et le Docteur ont inhalé la toxine.
Bonne nouvelle : il existe un antidote – et le Docteur en a à bord du Tardis. Mauvaise nouvelle : il ne reste qu’une seule dose.
Le Docteur la laisse à Peri, en espérant que sa réincarnation se déroulera mieux que la fois précédente. C’est heureusement le cas : peu après sa compagne, le « nouveau » Docteur se relève, guéri. Mais il entame sa sixième incarnation d’une manière assez instable, étant même sur le point d’étrangler Peri. De plus, le changement de personnalité est, cette fois, bien plus brutal que lors des cas précédents. D’une certaine manière, il retrouve le caractère irascible et la méfiance du premier Docteur. S’ajoute à cela une arrogance bien inhabituelle : on a souvent l'impression que, pour ce Docteur, ses compagnons ne sont pas des amis mais des « boulets » qu'il doit traîner durant ses aventures.
Bonne nouvelle : il existe un antidote – et le Docteur en a à bord du Tardis. Mauvaise nouvelle : il ne reste qu’une seule dose.
Le Docteur la laisse à Peri, en espérant que sa réincarnation se déroulera mieux que la fois précédente. C’est heureusement le cas : peu après sa compagne, le « nouveau » Docteur se relève, guéri. Mais il entame sa sixième incarnation d’une manière assez instable, étant même sur le point d’étrangler Peri. De plus, le changement de personnalité est, cette fois, bien plus brutal que lors des cas précédents. D’une certaine manière, il retrouve le caractère irascible et la méfiance du premier Docteur. S’ajoute à cela une arrogance bien inhabituelle : on a souvent l'impression que, pour ce Docteur, ses compagnons ne sont pas des amis mais des « boulets » qu'il doit traîner durant ses aventures.
Réalisant combien il peut être dangereux pour celles et ceux qui l’accompagnent, le Seigneur du Temps envisage de se retirer pour de bon et d’aller vivre en ermite sur une planète isolée. Mais l’histoire le rattrape et il se retrouve rapidement face à ses ennemis habituels : Maître, Daleks, Cybermen, Sontarans, pour n’en citer que quelques-uns. Le Docteur croise aussi la route de sa deuxième incarnation, avec qui il partagera une aventure (The Two Doctors). Le Docteur affronte aussi une nouvelle « Dame du Temps » (Time Lady), la Rani, qui mène des expériences sur les humains. Malgré les apparences, le Docteur est resté fidèle à ses valeurs de justice et de défense des opprimés. Il ne la laissera pas poursuivre ses expériences.
Le Docteur réalise aussi que les Seigneurs du Temps n’ont pas hésité, dans un lointain futur, à brûler la surface de la Terre pour empêcher une race, venue de la galaxie d’Andromède et cachée sur notre planète, d’utiliser les secrets technologiques de Gallifrey, dont ils s’étaient emparés. L’opposition du Docteur à cet acte des plus cyniques entraîne un nouveau procès sur sa planète d’origine, où il affronte le Valeyard, qui n’est autre qu’une de ses futures éventuelles incarnations ; une incarnation maléfique, qui a l’intention de s’emparer des vies qu’il lui reste. Ne cherchons pas à voir comment une future incarnation peut voler les vies qui l’ont précédées : il faut sans doute avoir grandi sur Gallifrey pour comprendre !
Le Docteur réalise aussi que les Seigneurs du Temps n’ont pas hésité, dans un lointain futur, à brûler la surface de la Terre pour empêcher une race, venue de la galaxie d’Andromède et cachée sur notre planète, d’utiliser les secrets technologiques de Gallifrey, dont ils s’étaient emparés. L’opposition du Docteur à cet acte des plus cyniques entraîne un nouveau procès sur sa planète d’origine, où il affronte le Valeyard, qui n’est autre qu’une de ses futures éventuelles incarnations ; une incarnation maléfique, qui a l’intention de s’emparer des vies qu’il lui reste. Ne cherchons pas à voir comment une future incarnation peut voler les vies qui l’ont précédées : il faut sans doute avoir grandi sur Gallifrey pour comprendre !
On ne sait pas trop ce qui se déroule durant les mois qui suivent la fin de ce procès, dont il sort sans trop de dégâts, car il faudra attendre pas moins d’un an et demi avant de découvrir la suite de ses aventures à l’écran. Croyant que sa compagne Peri a … péri, le Docteur s’est sensiblement adouci désormais, montrant bien plus d’intérêt pour celles et ceux qui l’accompagnent.
Il décide de faire en sorte de ne pas de devenir le Valeyard. Et pour cela, il va utiliser un élément que seul le voyage dans le temps rend possible. En effet, à la sortie du procès qu’il avait subi sur Gallifrey, une compagne du nom de Mel (Mélanie Bush, pour être précis) était apparue d’on ne sait où. Pour Mel, leur première rencontre appartient à son passé. Elle connaissait déjà le Docteur, tandis que pour lui, leur rencontre devrait se dérouler dans son propre futur. Cette rencontre à venir devait aussi entraîner une succession d’événements, au bout desquels une future régénération du Docteur provoquerait son incarnation du Valeyard. La solution semble donc simple (?) : pour que tout ceci ne se produise pas, le Docteur décide de ne jamais rencontrer Mel (du moins la Mel de son futur – puisque que celle de son présent est déjà là – les voyages temporels, cela donne mal au crâne, non ?). Mais, malgré tous ses efforts, il ne peut empêcher leur rencontre. Mais celle-ci se déroule différemment que ce qui aurait dû se produire. Cela aura-t-il l’impact d’empêcher le Docteur de devenir le Valeyard ? Impossible de le savoir – peut-être que oui, peut-être que non…
A la fin de sa troisième saison, le sixième Docteur est attaqué par la Rani, qui n’a pas oublié qu’il l’a empêchée de poursuivre ses expériences sur les humains. On ne sait pas trop ce qui se produit à bord du Tardis lors de cette attaque, mais ce qui est certain, c’est que le Docteur est mortellement blessé.
Rideau sur la sixième incarnation – et place au septième Docteur.
Il décide de faire en sorte de ne pas de devenir le Valeyard. Et pour cela, il va utiliser un élément que seul le voyage dans le temps rend possible. En effet, à la sortie du procès qu’il avait subi sur Gallifrey, une compagne du nom de Mel (Mélanie Bush, pour être précis) était apparue d’on ne sait où. Pour Mel, leur première rencontre appartient à son passé. Elle connaissait déjà le Docteur, tandis que pour lui, leur rencontre devrait se dérouler dans son propre futur. Cette rencontre à venir devait aussi entraîner une succession d’événements, au bout desquels une future régénération du Docteur provoquerait son incarnation du Valeyard. La solution semble donc simple (?) : pour que tout ceci ne se produise pas, le Docteur décide de ne jamais rencontrer Mel (du moins la Mel de son futur – puisque que celle de son présent est déjà là – les voyages temporels, cela donne mal au crâne, non ?). Mais, malgré tous ses efforts, il ne peut empêcher leur rencontre. Mais celle-ci se déroule différemment que ce qui aurait dû se produire. Cela aura-t-il l’impact d’empêcher le Docteur de devenir le Valeyard ? Impossible de le savoir – peut-être que oui, peut-être que non…
A la fin de sa troisième saison, le sixième Docteur est attaqué par la Rani, qui n’a pas oublié qu’il l’a empêchée de poursuivre ses expériences sur les humains. On ne sait pas trop ce qui se produit à bord du Tardis lors de cette attaque, mais ce qui est certain, c’est que le Docteur est mortellement blessé.
Rideau sur la sixième incarnation – et place au septième Docteur.
Personnalité et apparence du sixième Docteur
Le Docteur « Numéro 6 » (rien à voir avec le prisonnier du même nom !) avait une personnalité bien différente de ce que son costume particulièrement coloré aurait pu faire croire à première vue. Arrogant, irascible, imprévisible, méfiant, voire égoïste et violent, mais toujours présent pour défendre les plus faibles, il rappelait un peu la première version du personnage, et n’était pas non plus le préféré du public, qui l’appelait « le Docteur mal-aimé ». Cela dit, il n’en était pas moins l’incarnation la plus douée, étant, par exemple, le seul à réparer – provisoirement - la fonction « caméléon » du Tardis. Et son arrogance ne l’empêchait pas de conserver un profond sens moral et un choix pour la défense des opprimés, des traits marquants dans toutes les incarnations du personnage.
En fait, il n’y avait qu’une chose que ce Docteur aimait vraiment : les chats, arborant toujours des pin’s ou des broches en forme de matou.
L’interruption de 18 mois entre les saisons 22 et 23 (on était donc en 1985) était une décision de la BBC, qui commençait à se demander si la série avait encore un avenir. A son retour, le sixième Docteur, devenu un peu moins antipathique, apparaissait dans «Le procès d’un Seigneur du Temps» ; un titre bien choisi, pour montrer que la réalité rejoignait quelque peu la fiction et que la série était désormais sur la sellette. Le personnage avait été marqué par les événements (procès dans la série, et suspension dans le vrai monde) et il s’était largement adouci.
Finalement, le Docteur put poursuivre ses voyages. Mais au bout de sa troisième saison, l’acteur Colin Baker, qui avait pourtant signé pour 4 saisons, fut remercié. Déçu, il refusa de jouer les dernières scènes, où il passerait la main à son successeur. Ce dernier dut donc tourner seul le moment de la régénération, coiffé d’une perruque blonde et tournant le dos à la caméra pour donner le change.
En fait, il n’y avait qu’une chose que ce Docteur aimait vraiment : les chats, arborant toujours des pin’s ou des broches en forme de matou.
L’interruption de 18 mois entre les saisons 22 et 23 (on était donc en 1985) était une décision de la BBC, qui commençait à se demander si la série avait encore un avenir. A son retour, le sixième Docteur, devenu un peu moins antipathique, apparaissait dans «Le procès d’un Seigneur du Temps» ; un titre bien choisi, pour montrer que la réalité rejoignait quelque peu la fiction et que la série était désormais sur la sellette. Le personnage avait été marqué par les événements (procès dans la série, et suspension dans le vrai monde) et il s’était largement adouci.
Finalement, le Docteur put poursuivre ses voyages. Mais au bout de sa troisième saison, l’acteur Colin Baker, qui avait pourtant signé pour 4 saisons, fut remercié. Déçu, il refusa de jouer les dernières scènes, où il passerait la main à son successeur. Ce dernier dut donc tourner seul le moment de la régénération, coiffé d’une perruque blonde et tournant le dos à la caméra pour donner le change.
Colin Baker
Colin Baker à Whovent en septembre 1986 | By Mark Garland - https://www.flickr.com/photos/9716802@N02/2352706853/, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=124642469
Colin Baker naît en 1943 à Londres. Après avoir suivi des études d’avocat, il change d’orientation et opte pour l’art dramatique, rejoignant, à 23 ans, la London Academy of Music and Dramatic Art (LAMDA), où il croisera David Suchet, connu par les fans d’Agatha Christie pour la série télé « Hercule Poirot ».
Sa carrière lui fait surtout jouer dans des œuvres dramatiques, comme des pièces de Jean-Paul Sartre ou une adaptation de la BBC de « Guerre et Paix ».
En 1983, Baker croise une première fois la route du Docteur, en jouant le rôle du Commander Maxil dans « Arc of Infinity ». Son personnage fait d’ailleurs feu sur le Docteur (le cinquième à cette époque), ce qui fera dire plus tard à certains qu’il a obtenu le rôle du sixième Seigneur du Temps parce qu’il avait abattu son prédécesseur !
Un an plus tard, Baker décroche le rôle-titre de la série. Son passage ne sera pas un long fleuve tranquille : décès de son fils (mort subite) peu après avoir obtenu le rôle et suspension de 18 mois de la série par la BBC, qui s’inquiète de la violence grandissante dans les épisodes, et de la chute de qualité dans les scénarios. Le retour, après cette coupure, marque un adoucissement du caractère de son personnage et Baker reste très enthousiaste à l’idée de poursuivre le travail, déclarant même vouloir faire mieux que les 7 saisons de Tom Baker, le quatrième Docteur, avec qui il n’a aucun lien de parenté.
Par la suite, Colin Baker restera très attaché à son travail dans la série et acceptera tout de même de reprendre à nouveau son rôle, qu’il s’agisse d’apparitions théâtrales ou d’un épisode spécial aux côtés de précédentes incarnations.
Depuis lors, l’acteur poursuit une carrière plus discrète, le plus souvent par des apparitions dans diverses séries anglaises. Marqué à jamais par le décès de son fils, il est très actif dans la lutte contre la mort subite du nourrisson.
Sa carrière lui fait surtout jouer dans des œuvres dramatiques, comme des pièces de Jean-Paul Sartre ou une adaptation de la BBC de « Guerre et Paix ».
En 1983, Baker croise une première fois la route du Docteur, en jouant le rôle du Commander Maxil dans « Arc of Infinity ». Son personnage fait d’ailleurs feu sur le Docteur (le cinquième à cette époque), ce qui fera dire plus tard à certains qu’il a obtenu le rôle du sixième Seigneur du Temps parce qu’il avait abattu son prédécesseur !
Un an plus tard, Baker décroche le rôle-titre de la série. Son passage ne sera pas un long fleuve tranquille : décès de son fils (mort subite) peu après avoir obtenu le rôle et suspension de 18 mois de la série par la BBC, qui s’inquiète de la violence grandissante dans les épisodes, et de la chute de qualité dans les scénarios. Le retour, après cette coupure, marque un adoucissement du caractère de son personnage et Baker reste très enthousiaste à l’idée de poursuivre le travail, déclarant même vouloir faire mieux que les 7 saisons de Tom Baker, le quatrième Docteur, avec qui il n’a aucun lien de parenté.
Par la suite, Colin Baker restera très attaché à son travail dans la série et acceptera tout de même de reprendre à nouveau son rôle, qu’il s’agisse d’apparitions théâtrales ou d’un épisode spécial aux côtés de précédentes incarnations.
Depuis lors, l’acteur poursuit une carrière plus discrète, le plus souvent par des apparitions dans diverses séries anglaises. Marqué à jamais par le décès de son fils, il est très actif dans la lutte contre la mort subite du nourrisson.