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Doctor Who : Le Docteur

        




Doctor Who | Docteur no 09 : Christopher Eccleston | Fantastic !

Par | 23/01/2012 | Lu 1490 fois




Christopher Eccleston à l'avant-première de Thor 2 en novembre 2013 | Par Benjamin Ellis — https://www.flickr.com/photos/jamin2/10554208936/sizes/o/, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=29450798
Christopher Eccleston à l'avant-première de Thor 2 en novembre 2013 | Par Benjamin Ellis — https://www.flickr.com/photos/jamin2/10554208936/sizes/o/, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=29450798
Les éditions Milady ayant tout récemment annoncé leur intention de publier la version française des livres de Doctor Who, l’occasion m’est donnée de revenir sur l’histoire d’une série dont j’ai découvert, enfant, les premiers épisodes, lu, adolescent, les premiers livres, et commencé ce mois-ci les saisons les plus récentes. Mais comment parler d’histoire lorsqu’il est question d’un personnage qui a la particularité de voyager dans l’espace et le temps, sinon en évoquant - selon l’expression de celui-ci – une série de « points fixes » ? Or quoi de plus constant justement que le Docteur lui-même, qui ravit chaque nouvelle génération à la torpeur et à la pesanteur du réel, mais aussi de plus changeant à chaque nouvelle incarnation ! Ainsi ai-je choisi de vous présenter ces Docteurs, plutôt que les saisons, avant la sortie en janvier des livres les concernant, en commençant par le premier des trois plus récents : Le Neuvième Docteur, dit aussi Nine.

Terre, Londres, de nos jours, 7h30 heure locale. Une journée banale commence pour Rose, partagée entre sa mère chez qui elle vit, son petit ami avec qui elle déjeune, et le magasin dans lequel où elle travaille. Mais au sous-sol de celui-ci, tandis que les mannequins s’animent et la menacent, elle est secourue par un inconnu. « Run ! » lui crie son sauveur avant de se présenter comme « Le Docteur », et de lui conseiller de garder pour elle cette mésaventure. Cependant, leurs chemins se croisant de nouveau et les mises en garde de l’inconnu à l’égard de lui-même ne faisant qu’accroître la curiosité de Rose, celle-ci décide de mener sa propre enquête qui la conduira à suivre le Docteur dans ses aventures.

A bord du Tardis, vaisseau spatiotemporel « camouflé » en « police box », le Docteur, Seigneur du Temps, avec pour seules armes son intelligence, son enthousiasme, son sourire, ses expressions (« Fantastic ! ») et son tournevis sonique, l’entraînera dans des aventures qui les mèneront du passé au futur, de planètes en galaxie, de Londres à Cardiff avec de nombreux clins d’œil à l’histoire et à la culture britannique. Ils découvriront les habitants qui peuplent ces mondes, leurs évolutions, dévolutions et dévotions, leurs bonnes ou mauvaises intentions, et changeront la vision de ceux qu’ils rencontreront, souvent seuls rescapés de leur espèce, isolés ou esseulés, et à qui sera offert une seconde chance.

Mais ce voyage, on le devine, ne les laissera pas indemnes. Ainsi Rose apprendra-t-elle à relativiser et à s’ouvrir aux règles qui régissent le voyage (« Vos désirs sont des ordres, mais ne désirez pas n’importe quoi ») tandis que le Docteur se verra contraint d’affronter les aléas du quotidien, l’hostilité de la mère, la jalousie du petit ami, jusqu’au confessionnal de Big Brother. Par delà le temps et l'espace, rejoints par l’inénarrable Jack Harkness, puis par Mickey, le petit ami de Rose, ils formeront une véritable équipe, pour le meilleur et pour le pire.

Ce Neuvième Docteur, premier de la "seconde série", repose, près de quinze ans après, les bases de celle-ci, ainsi qu’un bon nombre d’éléments de réponses et non moins de questions à commencer par l’interrogation qui la fonde et concerne l’identité du héros (« Doctor who ? »). Mais elle introduit aussi de nouveaux éléments, comme l’idée que le Docteur serait le seul survivant de son espèce, ou bien le mystère entourant ces deux mots (« Bad Wolf ») qui semblent les poursuivre. Et si Russel T. Davies, show runner de la série, signe ici la plupart de scénarios toujours plus complexes, l’un des plus remarquables est déjà l’œuvre de Steven Moffat. Quant aux décors, encore un peu cheap, c’est peu dire qu’ils s’amélioreront avec le temps.

Durant les dix épisodes d’une unique saison, Christopher Eccleston, assisté de la lumineuse Billie Piper qui demeura quant à elle encore quelque temps, campe ici un docteur attachant, à l’air naïf et au sourire prompt mais aussi au tempérament belliqueux et va-t-en guerre, qui retombe facilement dans ses retranchements lorsqu’il a affaire à la cruauté, ou à la bêtise, qu’elle provienne de ses ennemis, Slitheens et Daleks, ou encore des humains, milliardaires, dignitaires, militaires, souvent exposés à la tentation du pouvoir ou à l’asservissement mais aussi aux émotions. Nous le verrons plus avant avec le Docteur suivant. Fantastique non ?

Eric Darsan
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𝗟𝗘 𝗚𝗔𝗟𝗜𝗢𝗡 𝗗𝗘𝗦 𝗘𝗧𝗢𝗜𝗟𝗘𝗦 𝗘𝗦𝗧 𝗨𝗡 𝗦𝗜𝗧𝗘 𝗦𝗔𝗡𝗦 𝗣𝗨𝗕𝗟𝗜𝗖𝗜𝗧É. 𝗩𝗼𝘂𝘀 𝗮𝗶𝗺𝗲𝘇 𝗻𝗼𝘀 𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗹𝗲𝘀, 𝗺𝗮𝘁𝗲𝗹𝗼𝘁𝘀 ? 𝗩𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗲𝘇 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝘂𝗻 𝗱𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗮𝗶𝗻𝘀𝗶 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝘀𝗼𝘂𝘁𝗲𝗻𝗶𝗿 !

💬Commentaires

1.Posté par Thierry B. le 23/01/2012 21:41 | Alerter
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ThierryB
Très chouette article.
Juste pour la précision : l'unique saison du 9e Docteur se compose de 10 histoires, mais elle compte bel et bien 13 (et non 10) épisodes. Ce n'est qu'un détail que seul un maniaque pointilliste comme moi relèverait. Hormis les 5 téléfilms s'étalant de Noël 2008 au 1er janvier 2010, chaque saison ultérieure a d'ailleurs compté ce même nombre.
Par contre, la prochaine saison verra 14 épisodes, paraît-il, mais elle ne démarrera que fin 2012, pour se terminer seulement en 2013 :o(

2.Posté par Eric DARSAN le 26/01/2012 13:55 | Alerter
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Merci Thierry, venant d'un connaisseur et grand contributeur sur le sujet, cela me va droit au coeur. Tu as raison de préciser pour les épisodes, étant moi-même pointilleux j'ai hésité sur la terminologie pour conclure d'un point de vue narratif (pour ne pas parler d'arc) à 10 épisodes : 7 épisodes d'une partie et 3 en deux parties. Après ce n'est que mon point de vue qui, de fait, peut prêter à confusion ;) Et oui il va falloir attendre pour la prochaine saison. heureusement d'ici là il reste toujours les possibilité de rediffusion, les articles, et les bouquins !

3.Posté par Thierry B. le 26/01/2012 19:26 | Alerter
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La numérotation épisodes / histoires / parties n'est pas toujours très claire dans cette immense saga. Par exemple, en saison 3 de la série originale, "The Daleks' Master Plan" est considéré comme le 20e épisode diffusé jusque là (donc sur l'ensemble des 3 saisons existant à l'époque), mais il se compose de ... 12 parties ! Si bien que selon la manière de considérer les diffusion, on a aujourdh'ui un total de 224 ou de ...784 épisodes ...

4.Posté par Eric DARSAN le 26/01/2012 20:42 | Alerter
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C'est pas faux ^^"

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