Peter Capaldi en 2014 sur le tournage de la saison 8 de Doctor Who | Par s s — https://www.flickr.com/photos/sandbagv/14543647632/, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=38973030
Le Docteur va mourir. C’est son destin. Sur la planète Trenzalore, il vient de passer des siècles (peut-être même plus de 1000 ans – à son âge, on ne compte plus) à défendre un monde qu’il sait pourtant condamné. Il ne fait, effectivement, que retarder l’échéance : Trenzalore, il l’a vue dans le futur. La planète deviendra un immense cimetière, au milieu duquel se trouvera sa propre tombe…
Le Docteur doit mourir au bout de son combat le plus long. Et, dernier pied-de-nez à ses pires ennemis, les Daleks, qui rêvent de « l’exterminer » (!), c’est la vieillesse qui va bientôt avoir raison de lui.
Mais Clara et les Seigneurs du Temps en décident autrement. Au dernier moment, ses semblables, bloqués dans un micro-univers, parviennent à lui transmettre de l’énergie régénérative, de quoi lui donner un nouveau « bail de 13 vies », une quantité d’énergie telle qu’elle lui permet de balayer les Daleks et leurs vaisseaux. Le destin de Trenzalore est changé : bien que marquée par cette guerre qui n’en finissait pas, la planète n’est pas devenue le cimetière qu’elle aurait dû être. Pas de cimetière, ni de tombe pour le Docteur.
Le Docteur aurait dû mourir. Mais ce sera donc pour une autre fois. Dans l’immédiat, le Seigneur du Temps reprend donc un nouveau cycle de régénérations, passant en un instant du visage juvénile du 11e Docteur, qu’il avait brièvement retrouvé, à une apparence bien plus mature – pour ne pas dire marquée par les ans.
Peut-être affecté par cette survie qu’il n’espérait plus, le 12e Docteur est quelque peu perdu. « Savez-vous comment l’on pilote cette chose ? », demande-il d’abord à Clara à propos du Tardis. Plus tard, il ira jusqu’à confondre sa compagne avec Strax, le Sontaran associé à Mme Vastra. Il lui faudra ainsi pas mal de temps, soit toute la saison 8, c'est-à-dire la première série de ses aventures, pour commencer à trouver ses marques.
Mais ça c'est une autre histoire...
Le Docteur doit mourir au bout de son combat le plus long. Et, dernier pied-de-nez à ses pires ennemis, les Daleks, qui rêvent de « l’exterminer » (!), c’est la vieillesse qui va bientôt avoir raison de lui.
Mais Clara et les Seigneurs du Temps en décident autrement. Au dernier moment, ses semblables, bloqués dans un micro-univers, parviennent à lui transmettre de l’énergie régénérative, de quoi lui donner un nouveau « bail de 13 vies », une quantité d’énergie telle qu’elle lui permet de balayer les Daleks et leurs vaisseaux. Le destin de Trenzalore est changé : bien que marquée par cette guerre qui n’en finissait pas, la planète n’est pas devenue le cimetière qu’elle aurait dû être. Pas de cimetière, ni de tombe pour le Docteur.
Le Docteur aurait dû mourir. Mais ce sera donc pour une autre fois. Dans l’immédiat, le Seigneur du Temps reprend donc un nouveau cycle de régénérations, passant en un instant du visage juvénile du 11e Docteur, qu’il avait brièvement retrouvé, à une apparence bien plus mature – pour ne pas dire marquée par les ans.
Peut-être affecté par cette survie qu’il n’espérait plus, le 12e Docteur est quelque peu perdu. « Savez-vous comment l’on pilote cette chose ? », demande-il d’abord à Clara à propos du Tardis. Plus tard, il ira jusqu’à confondre sa compagne avec Strax, le Sontaran associé à Mme Vastra. Il lui faudra ainsi pas mal de temps, soit toute la saison 8, c'est-à-dire la première série de ses aventures, pour commencer à trouver ses marques.
Mais ça c'est une autre histoire...
Personnalité
Ce 12e Docteur est bien différent de sa précédente incarnation. Pour tout dire, au premier abord, il est même peu sympathique, pour ne pas dire grognon. Par moment, il semble ainsi retrouver le côté méprisant et hautain de sa première incarnation. Ses répliques sont souvent sèches, envoyant, par exemple, promener une petite fille venue lui demander son aide (avant de se raviser, rassurez-vous !).
Finalement, son attitude, peu altruiste en apparence, est peut-être aussi une manière de cacher ses interrogations : que fait-il encore là, lui, qui aurait disparaître sur Trenzalore ?
En fait, le Docteur est tout à fait désorienté. Il lui faudra du temps pour trouver ses marques. Lorsque Clara lui fait un « big hug » (c'est-à-dire, le serrer amicalement dans ses bras), il ne sait trop que faire et réplique qu’il ne pense pas être encore une « hug person ». Peut-être aura-t-il besoin de retrouver ses semblables, toujours bloqués dans un micro-univers, pour se réconcilier avec lui-même : pour l’instant, il se demande même s’il est quelqu’un de bon !
Entre-temps, il ne cesse de (se) poser des questions. C’est d’ailleurs un mot qui revient souvent dans sa bouche : « Question ! »
Ce Docteur est aussi « procédurier », écrivant plus d’une fois (à l’aide d’une craie) ses théories et ses réflexions sur des tableaux noirs.
Clairement, l’arrivée du 12e Docteur marque un changement de ton dans les épisodes et dans l’ambiance générale, avec des épisodes plus sombres qu’à l’époque (faussement) légère de Matt Smith.
Sur le plan vestimentaire, en écho à cette atmosphère plus lourde, le Docteur, s’il n’a pas encore trouvé son costume définitif, privilégie d’ailleurs des vêtements de couleur sombre, voire tout simplement noirs.
En fait, le Docteur est tout à fait désorienté. Il lui faudra du temps pour trouver ses marques. Lorsque Clara lui fait un « big hug » (c'est-à-dire, le serrer amicalement dans ses bras), il ne sait trop que faire et réplique qu’il ne pense pas être encore une « hug person ». Peut-être aura-t-il besoin de retrouver ses semblables, toujours bloqués dans un micro-univers, pour se réconcilier avec lui-même : pour l’instant, il se demande même s’il est quelqu’un de bon !
Entre-temps, il ne cesse de (se) poser des questions. C’est d’ailleurs un mot qui revient souvent dans sa bouche : « Question ! »
Ce Docteur est aussi « procédurier », écrivant plus d’une fois (à l’aide d’une craie) ses théories et ses réflexions sur des tableaux noirs.
Clairement, l’arrivée du 12e Docteur marque un changement de ton dans les épisodes et dans l’ambiance générale, avec des épisodes plus sombres qu’à l’époque (faussement) légère de Matt Smith.
Sur le plan vestimentaire, en écho à cette atmosphère plus lourde, le Docteur, s’il n’a pas encore trouvé son costume définitif, privilégie d’ailleurs des vêtements de couleur sombre, voire tout simplement noirs.
La fin du 12e Docteur
Au cours de la bataille contre les Cybermen du gigantesque vaisseau mondassien (Episode 11.00 : Il était deux fois, Twice upon a Time), le Docteur est mortellement blessé. C’est inconscient qu’il est ramené à bord de son vaisseau par Bill Potts, sa dernière compagne de voyage.
Bill est elle-même condamnée : blessée lors de leur arrivée à bord du vaisseau mondassien, elle ne survit que parce qu’elle a été transformée en une ancienne version de cyberman (enfin, cyberwoman).
Mais l’arrivée de Heather (« upgradée » en début de saison) permet à Bill de quitter son corps meurtri et de devenir comme Heather. Ce faisant, elle laisse le Seigneur du Temps seul pour affronter sa prochaine régénération
Mais le Docteur refuse de se régénérer. Il n’en a pas fini avec sa douzième incarnation. Le Tardis l’amène dans les froids du pôle Sud. Titubant à l’extérieur, il voit vaguement une ombre. C’est alors qu’il constate se trouver face à … sa propre première incarnation ! Comme lui, le premier Docteur ne veut pas se régénérer.
Les deux Docteurs rencontreront alors une « copie de verre » de Bill Potts, un Dalek et un champ de bataille avant d’accepter que leur fin est venue.
Place au Docteur suivant !
Bill est elle-même condamnée : blessée lors de leur arrivée à bord du vaisseau mondassien, elle ne survit que parce qu’elle a été transformée en une ancienne version de cyberman (enfin, cyberwoman).
Mais l’arrivée de Heather (« upgradée » en début de saison) permet à Bill de quitter son corps meurtri et de devenir comme Heather. Ce faisant, elle laisse le Seigneur du Temps seul pour affronter sa prochaine régénération
Mais le Docteur refuse de se régénérer. Il n’en a pas fini avec sa douzième incarnation. Le Tardis l’amène dans les froids du pôle Sud. Titubant à l’extérieur, il voit vaguement une ombre. C’est alors qu’il constate se trouver face à … sa propre première incarnation ! Comme lui, le premier Docteur ne veut pas se régénérer.
Les deux Docteurs rencontreront alors une « copie de verre » de Bill Potts, un Dalek et un champ de bataille avant d’accepter que leur fin est venue.
Place au Docteur suivant !