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Saison 7

        




Doctor Who | Episode 07.14 : Le Nom du Docteur | The Name of the Doctor | 2013

Par | 16/11/2013 | Lu 642 fois




Deux techniciens s’affèrent dans un atelier. Soudain, une alarme retentit. Sur un écran vieillot, apparaît une salle remplie d’étranges cylindres. L’un des techniciens s’exclame : « Qui peut être assez idiot pour voler un Tardis défectueux ? » A l’image, un duo s’approche effectivement des Tardis, encore privé d’un quelconque camouflage (d’où l’apparence de cylindres) : il s’agit du Docteur et Susan Foreman – eh oui : le 1er Docteur et sa petite-fille ! Nous nous trouvons sur Gallifrey, sous la Cité des Seigneurs du Temps – il y a très, très longtemps. Mais alors que Le (1er) Docteur s’apprête à embarquer, quelqu’un l’appelle : Clara Oswald ! Celle-ci l’informe qu’il est sur le point de faire une très grosse erreur…

Nous retrouvons Clara, en train de tomber dans un vortex. Ignorant où elle est, la jeune femme ne se souvient que d’une chose : elle est la « fille impossible », celle qui croise sans cesse le Docteur, au travers de ses multiples incarnations. Le plus souvent, il ne la remarque pas, ou, en tout cas, ne se souvient pas d’elle. Sauf le 11e …

Retour, une nouvelle fois, dans l’Angleterre victorienne. Dans sa cellule, un condamné à mort du nom de Clarence DeMarco, qui tient des propos étranges et parle du « Murmure », reçoit la visite de Madame Vastra. Il lui demande de lui éviter la corde. La Silurienne n’est guère prête à épargner un homme qui a la mort de pas moins de 14 femmes sur la conscience. Mais lorsqu’il mentionne le Docteur, ajoutant qu’il sait tout sur lui, elle est déjà plus tentée de l’écouter. Surtout quand il ajoute qu’il s’agit du secret le plus important du Docteur, celui « qu’il emmènera dans la tombe – et ce secret a été découvert. »

De retour chez elle, Mme Vastra organise une téléconférence pour décider de ce qu’il faut faire, laissant en suspens l’exécution de DeMarco jusqu’à ce qu’on en sache plus sur ce fameux « secret ». Une « téléconférence » au 19e siècle ? En fait, les participants doivent plonger dans un sommeil pour rejoindre un lieu fictif qui permet de se contacter à travers le temps et l’espace. Tandis que Vastra et Jenny procèdent « en douceur » pour y parvenir, Strax, lui, est en « congé de détente » pour le week-end (un congé qu’il met à profit pour échanger quelques « baffes » avec un solide Écossais !). Sommé, par télégramme, de rejoindre le reste du « Paternoster Gang » (ce surnom vient de « Paternoster Row », la rue de Londres où se situe la maison de Mme Vastra), le Sontaran abrège, à contrecoeur, les « festivités » et demande à son « compagnon de jeu » de l’assommer (à chacun ses plaisirs) !

En 2013, Clara, qui a tenté en vain de convaincre Angie et Artie de préparer un soufflé (son argument « Le soufflé, ce n’est pas le soufflé ; le soufflé, c’est la recette. » n’est guère convaincant), préfère se rabattre sur une lettre qui vient de lui parvenir en ce jour précis. À l’intérieur, elle découvre une bougie et un message de Mme Vastra, indiquant qu’elle doit allumer la chandelle pour entrer en transe (!) et ainsi rejoindre la téléconférence. Clara, méfiante, jette la bougie, mais Vastra s’y attendait : elle a enduit le message d’une substance semblable à celle de la chandelle. Clara perd rapidement connaissance et retrouve le Paternoster Gang. Il ne manque plus qu’une personne : River Song, qui ne tarde pas à les rejoindre.

Vastra présente l’information de DeMarco : un mot, « Trenzalore », et des coordonnées spatio-temporelles, qui doivent mener au plus grand secret du Docteur. Serait-ce son « nom » ? Seule River partage ce secret-là jusqu’à présent.

Pendant ce temps, Jenny s’inquiète. Elle a oublié de fermer la porte de leur maison à clé. Un oubli avec de graves conséquences : dans la réalité, d’étranges personnages viennent d’entrer. Ensemble, ils forment le « Murmure ». Celui-ci s’attaque à la jeune femme, dont les dernières paroles sont : « Je crois que je viens d’être tuée. ». Le groupe est attaqué, y compris dans la « salle de conférence » ! River brise le lien, juste au moment où apparaît un visage déjà croisé par le passé : le docteur Siméon (7.06 The Snowmen) – ou plutôt la Grande Intelligence (GI), qui en a pris l’apparence. La GI leur dit de prévenir le Docteur : ses amis sont perdus, à moins qu’il se rende à Trenzalore. Chacun émerge alors de son sommeil. Au 19e siècle, Vastra et Strax se retrouvent face au Murmure – et au cadavre de Jenny. En 2013, Clara retrouve le Seigneur du Temps, qui s’est fait piéger comme un débutant par Angie et Artie, partis au cinéma pendant qu’il croit jouer à cache-cache avec eux. Le message de River (se rendre sur Trenzalore) atterre le Docteur, au bord des larmes, qui se précipite dans le Tardis, rejoint par Clara.

Il a déjà entendu le nom de Trenzalore dans le passé : c’est là que l’on répondra à la « Première Question de l’Univers » (6.13 The Wedding of River Song). C’est le seul endroit où il ne peut se rendre, faute d’en faire un point fixe de l’Histoire. Mais même s’il connaît les risques qu’il court, le Docteur ne peut abandonner ses amis. Les coordonnées de Trenzalore ne sont pas connues, ni par le Docteur, ni par le Tardis. Mais elles sont dans la mémoire de Clara, qui vient de les voir durant la téléconférence. Après les avoir récupérées en branchant littéralement sa compagne sur le circuit télépathique du vaisseau, il explique que cette planète n’abrite pas un secret qu’il emportera dans sa tombe, mais sa tombe elle-même. Quelqu’un a donc trouvé l’endroit où repose (reposera) le Seigneur du Temps.

Ils prennent donc la direction de ce lieu interdit. Mais le Tardis ne l’entend pas de cette oreille (façon de parler : le Tardis n’a pas d’oreille – enfin, je suppose que non …) : il résiste littéralement à se matérialiser sur la planète, s’arrête en orbite et se met en panne ! La seule chose qui fonctionne encore, c’est l’anti-gravité, empêchant le vaisseau de s’écraser ; et le Docteur l’arrête pour forcer la descente. Le contact avec le sol est très violent, mais le Tardis n’est décidément pas un vaisseau comme les autres : seul un carreau de la cabine extérieure est légèrement fêlé !

Une fois dehors, ils découvrent un monde couvert d’un cimetière sans fin, suite à une guerre terrible, au milieu duquel trône une réplique gigantesque du Tardis. Du moins, c’est ce que croit Clara. « En réalité, il s’agit bel et bien d’une version future de mon Tardis. » Avec le temps, les circuits transdimensionnels ne fonctionnent plus et l’intérieur de son vaisseau commence à littéralement déborder vers l’extérieur, faisant « enfler » la cabine bleue.

River apparaît soudain à Clara. Elle seule peut la voir et l’entendre, car l’épouse du Docteur a maintenu un lien télépathique depuis leur téléconférence. Le Seigneur du Temps s’exclame pourtant : « River ! ». Mais c’est parce qu’il a vu une tombe portant le nom du Professeur Song. « C’est impossible » : River est morte ailleurs – et a été « téléchargée » dans la mémoire de la Bibliothèque (4.08 : La Bibliothèque des Ombres). Peut-être qu’il ne s’agit pas d’une tombe, mais d’un passage secret ? Voilà une échappatoire qui tombe fort à propos, puisque le Murmure était sur le point de leur tomber dessus !

Pendant leur fuite, à cause des « fuites » dont souffre la version géante du Tardis, Clara commence à se souvenir des événements effacés lors de « Voyage au cœur du Tardis ». En particulier quand le Docteur lui avait demandé comment elle a fait pour mourir plusieurs fois ! Mais il coupe court aux questions de la jeune femme. Il est vrai qu’il y a plus urgent en ce moment !

Pendant ce temps, le Paternoster Gang se retrouve devant le « grand Tardis ». Grâce à un « tricorder », Strax parvient à ranimer Jenny, dont le cœur avait été arrêté par le Murmure. Ils sont bientôt encerclés par la GI et son « armée du Murmure », avant que Clara, le Docteur et le « fantôme » de River (vu qu’il s’agit du Docteur Song issu de la mémoire de la Bibliothèque, elle est, en quelque sorte, un fantôme, puisque la vraie River est morte) se joignent à eux. Le Murmure est constitué d’émanations de la GI. Cette dernière menace de tuer les compagnons (par arrêt cardiaque, comme il l’avait déjà fait pour Jenny) si le Docteur ne prononce pas son nom – son vrai nom ! – ce qui permet d’ouvrir l’entrée de sa (future) tombe. Malgré la menace réelle pour ses amis, il refuse de s’exécuter : cet endroit est trop dangereux. Mais River, qui connaît aussi la réponse, le fait à sa place (évidemment, comme personne – hormis Clara – ne la voit ni l’entend, le nom du Docteur nous reste inconnu).

La porte s’ouvre. A l’intérieur, on retrouve la salle des commandes, en bien piteux état. De plus, la console, au centre de la pièce, a disparu. A sa place, se trouve une colonne de lumière ; la ligne temporelle, passée et future, du Docteur : toutes les marques qu’il a laissées dans le Temps. Il se sent de plus en plus mal d’être aussi proche de tous les moments de sa vie et finit par s’écrouler. Mais ce n’est encore rien, car la GI dévoile son plan : se glisser dans la colonne de lumière pour accéder à chaque moment de la vie du Docteur … et annuler toutes ses actions, transformant ainsi chacune des victoires en autant de défaites. D’ailleurs, aux yeux de la GI, le Docteur est loin d’être un « gentil » : n’a-t-il pas « balayé » certains peuples (Sykorax, Daleks, Cybermen, …) ? Dans le futur, il portera d’ailleurs des (sur)noms révélant un côté plus sombre : la Tempête, le Valeyard, …

- Vous êtes fou : cela vous détruira ! hurle le Seigneur du Temps.
- Non, cela me tuera. Vous, cela vous détruira, Docteur !

La GI entre dans la colonne de lumière, transformant la couleur de celle-ci en un rouge sang hélas bien adapté : le Docteur est en train de mourir à tous les moments de sa vie. Dehors, Vastra constate que les étoiles s’éteignent, car toutes les actions passées et futures du Docteur sont effacées. Jenny disparaît, car elle aussi devait la vie au Docteur. La mémoire de Strax est réécrite : le Sontaran a oublié que Vastra est son amie et tente de la tuer, avant de s’effacer à son tour.

Clara réalise qu’il n’y a qu’une chose à faire, comprenant maintenant quel est son destin. Malgré les suppliques du Docteur et de River, elle décide de s’engouffrer à son tour dans la colonne de lumière, afin de contrer la GI tout au long de la vie du Docteur. Juste avant de s’y engouffrer, elle a une dernière phrase : « Run, clever boy. And remember me. » Ce sont des paroles que le Docteur a déjà entendues dans la bouche des précédentes incarnations de Clara. Tout comme leur ennemi, la compagne est multipliée à des milliers, des millions d’exemplaires, apparaissant à tous les moments de l’existence du Seigneur du Temps. Entre autres, elle arrête le 1er Docteur au moment où il s’apprête voler un Tardis, lui conseillant d’en choisir un autre : le système de navigation est endommagé, mais il sera plus marrant !

L’histoire du Docteur est rétablie. Jenny et Strax sont réapparus auprès de Vastra. Mais tout le monde n’est pas revenu à l’orignal : Clara est toujours enfermée dans la ligne temporelle du Seigneur du Temps.

On a vite compris où il veut en venir, à commencer par River, qui regrette de n’être qu’un « fantôme » : son mari veut entrer dans sa propre ligne temporelle pour récupérer sa compagne ! Une action des plus dangereuses pour lui. Alors qu’elle est sur le point de le gifler – un non-sens, puisqu’elle n’est pas vraiment là – River a la surprise de voir qu’il arrête son bras. Il la voit et l’entend – et ce, depuis le début.

- Alors pourquoi ne rien avoir dit ? fait-elle.
- Parce que je craignais que ce soit trop pénible, répond-il, lui qui déteste toujours autant les adieux.
- Alors, dis-moi au revoir comme si nous allions nous revoir.

Tous deux s’embrassent amoureusement, ce qui doit paraître des plus étranges pour le Paternoster Gang, eux qui ne voient pas River !

- Une dernière chose, « Sweetie » : si Clara devait être morte, je ne devrais plus être présente, vu que je suis liée télépathiquement à elle. Alors comment se fait-il que je sois toujours là ?

Quand le Docteur lui demande la raison, elle réplique par son habituel : « spoilers ».

Clara, elle, vit des milliers, des millions de vies, intervenant constamment pour sauver le Docteur et contrecarrer la GI. Lui, il ne la voit pas et ne se souvient jamais d’elle – ou presque : le 11e Docteur est l’exception.

Ayant terminé son travail et rétabli l’Histoire, Clara atterrit dans une sorte de « no man’s land », où plusieurs incarnations du Seigneur du Temps la croisent encore. Mais, bientôt, il sera trop tard : la ligne temporelle va la détruire… Mais voilà qu’elle entend la voix du 11e Docteur, qui lui envoie un souvenir de sa vie : la feuille d’arbre qui avait permis à ses parents de se rencontrer. Grâce à elle, elle parvient à le rejoindre.

Alors qu’ils sont sur le point de partir, ils aperçoivent une silhouette. Une incarnation du Docteur ? Non : Clara ne l’a jamais rencontrée dans la ligne temporelle ; elle les a toutes vues ! Et pourtant… « Il n’y a que moi, ici. », explique-il. Cette silhouette, c’est bel et bien aussi une de ses incarnations, mais celle-là, elle n’est pas le Docteur. Il ajoute que son nom, son vrai nom, n’a aucune importance. Le plus important, c’est la promesse que l’on se fait. La promesse, pour lui, l’a poussé à prendre le pseudonyme de « Docteur ». Mais la silhouette, elle, est la seule incarnation qui n’a pas respecté cette promesse. « Il est mon secret », ajoute-t-il.

Alors que Clara, épuisée, perd connaissance, le mystérieux personnage se met à parler : « Je n’avais pas le choix. Ce que j’ai fait, je l’ai fait pour le bien commun et pour la paix. » A la limite de la colère, le 11e Docteur reconnaît que c’est exact, tout en ajoutant : « Mais vous ne l’avez pas fait au nom du Docteur. »

Alors qu’il ramène Clara, la silhouette se retourne, dévoilant un homme âgé, marqué, accompagné des mots suivants : « John Hurt, dans le rôle du Docteur. »

La suite en novembre 2013, lors l’épisode spécial 50e Anniversaire…

Thierry B.
Copyright @ Thierry B. pour Le Galion des Etoiles. Tous droits réservés. En savoir plus sur cet auteur

𝗟𝗘 𝗚𝗔𝗟𝗜𝗢𝗡 𝗗𝗘𝗦 𝗘𝗧𝗢𝗜𝗟𝗘𝗦 𝗘𝗦𝗧 𝗨𝗡 𝗦𝗜𝗧𝗘 𝗦𝗔𝗡𝗦 𝗣𝗨𝗕𝗟𝗜𝗖𝗜𝗧É. 𝗩𝗼𝘂𝘀 𝗮𝗶𝗺𝗲𝘇 𝗻𝗼𝘀 𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗹𝗲𝘀, 𝗺𝗮𝘁𝗲𝗹𝗼𝘁𝘀 ? 𝗩𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗲𝘇 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝘂𝗻 𝗱𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗮𝗶𝗻𝘀𝗶 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝘀𝗼𝘂𝘁𝗲𝗻𝗶𝗿 !

💬Commentaires

1.Posté par Koyolite TSEILA le 24/11/2013 09:53 | Alerter
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KoyoliteTseila
J'ai eu le plaisir de voir cet épisode en français sur France 4 le 23.11.13 avant la diffusion de l'épisode anniversaire "The Day of the Doctor". J'ai bien aimé cet épisode, surtout la scène avec la colonne de lumière, qui représente toutes les actions du Docteur. Le concept est intéressant. Mais bien sûr je reste sur ma faim, puisque je ne sais toujours pas le nom du Docteur ;-)

2.Posté par . SOUTH le 11/11/2014 12:10 | Alerter
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South
C'est aussi le concept de la série Koyolite ^^. Très belle fiche Thierry, aura-t-on le plaisir de découvrir de nouvelles de ton cru pour la saison 8 ? :)

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