Episode spécial du 02.12.2023 pour les 60 ans de la série
Doctor Who : Wild Blue Yonder, poster promotionnel @ 2023 BBC, fair use | https://www.doctorwho.tv/news-and-features/doctor-whos-60th-anniversary-dates-revealed
Donna est donc de retour. Elle se souvient de tout son passĂ© et de ses aventures avec le Docteur. Elle sâest dĂ©barrassĂ©e de ses super-pouvoirs « Docteur Donna », qui lâauraient tuĂ©e (voir Ă©pisode prĂ©cĂ©dent). Malheureusement, elle ne sâest pas dĂ©barrassĂ©e de sa maladresse. Mais qui aurait pu croire quâun peu de cafĂ© allait complĂštement dĂ©rĂ©gler le Tardis ?
Le Docteur et Donna doivent bondir hors du Tardis en perdition, Ă©vitant de toute justesse dâĂȘtre carbonisĂ©s par les flammes qui sâen Ă©chappent, et se retrouvent Ă bord dâun immense vaisseau vide. Tandis que le Seigneur du Temps branche son tournevis sonique pour lancer un diagnostic de son vaisseau et, lâespĂšre-t-il, une auto-rĂ©paration, le duo dĂ©cide dâexplorer les lieux. Mauvaise idĂ©e : ils nâont pas fait cent pas quâils voient le Tardis sâen aller !
Seule explication, selon le Docteur : en lançant lâauto-rĂ©paration, il a sans doute aussi rebranchĂ© par accident le « SystĂšme de DĂ©placement en cas d'Action Hostile » (en court : SDAH !). Ce systĂšme Ă©loigne le vaisseau dâun lieu et dâune Ă©poque en cas de danger. Le bon cĂŽtĂ©, câest quâil reviendra dĂšs que la menace aura disparu. La mauvaise nouvelle : Donna et le Docteur se trouvent face Ă un danger dont ils ignorent tout !
Donna, nâĂ©tant pas du genre Ă sâen laisser conter, dĂ©cide donc de sâattaquer au problĂšme.
Le vaisseau gĂ©ant se compose en trĂšs grande partie dâun immense couloir. Heureusement, le Docteur a tĂŽt fait de trouver un moyen de locomotion qui leur permet de rejoindre plus rapidement lâavant du vaisseau. Au passage, les deux compĂšres dĂ©couvrent un tout vieux robot (surnommĂ© « Jimbo » par le Docteur) qui semble immobilisĂ©. De temps Ă autre, une voix (lâordinateur de bord ?) Ă©grĂšne un mot ou un autre dans une langue inconnue, ce qui reconfigure certaines parties du couloir et fait sâavancer le robot dâun pas. Aucune explication, pour le moment, Ă ces faits et gestes. MalgrĂ© lâimpressionnant nombre de langues quâil maĂźtrise, le Docteur nâen reconnaĂźt aucune Ă partir des quelques mots entendus. Si seulement il avait son Tardis, il aurait pu dĂ©chiffrer la langueâŠ
ArrivĂ©s enfin Ă lâavant du vaisseau, les deux compagnons de voyage remarquent lâabsence totale dâĂ©toiles au travers des hublots. Pour le Docteur, cela signifie quâils sont au bout de lâunivers : la lumiĂšre des Ă©toiles nâest tout simplement pas encore parvenue jusquâici.
DĂ©cidĂ© Ă remettre le vaisseau en route, le Docteur donne quelques instructions Ă Donna, tandis quâil se rend dans un autre local. Mais voilĂ que le Docteur revient auprĂšs de sa compagne, avec un comportement Ă©trange. Au mĂȘme moment, pourtant, le Docteur reçoit la visite dâune Donna tout aussi bizarre. Tous deux rĂ©alisent quâils font face Ă des copies. De mauvaises copies : bras trop longs, figures dĂ©formĂ©es, etc.
Ces copies, qui assimilent les souvenirs des originaux et corrigent graduellement les erreurs dans leur apparence, dĂ©clarent ĂȘtre des « non-choses », venant des limbes au-delĂ des limites de lâunivers. Ils nâont quâune seule envie : remplacer les originaux pour rejoindre notre univers.
Comment nos hĂ©ros vont-ils pouvoir contrecarrer un ennemi qui leur ressemble, assimile de plus en plus leur mĂ©moire et qui pourrait rapidement prendre leur place ? Et lorsquâils se retrouvent sĂ©parĂ©s, comment nos hĂ©ros peuvent-ils savoir sâils sont face Ă leur ami/amie ou un double ? Fuir le vaisseau, oui, ce serait le mieux Ă faire. Mais comment ? Le Tardis est parti et il nây a aucune « chaloupe de secours » Ă bord.
Cette fois, il va leur falloir beaucoup de perspicacitĂ© et un brin de chance pour sâen sortir. Tout bien rĂ©flĂ©chi, la solution ne serait-elle pas dĂ©jĂ en place Ă lâinsu de nos hĂ©ros et de leurs ennemis ?
***
Un Ă©pisode en huis clos bien plaisant, se dĂ©roulant entiĂšrement Ă bord du « vaisseau fantĂŽme » đ et bourrĂ© de rĂ©fĂ©rences.
Les « non-choses » mâont rappelĂ© un ancien Ă©pisode: Un passager de trop (Midnight en VO). En effet, dans cet autre Ă©pisode, un passager clandestin se glisse Ă bord dâune navette touristique et sâempare du corps dâune passagĂšre. Cette derniĂšre parvient rapidement Ă aligner ses paroles (et ses pensĂ©es) sur celles du Docteur. Ătait-ce Ă©galement une non-chose ? Câest lĂ une rĂ©flexion personnelle : libre Ă vous de partager ou non mon point de vue.
Le titre original de lâĂ©pisode est « Wild Blue Yonder », en rĂ©fĂ©rence Ă la chanson que le Tardis diffuse Ă lâarrivĂ©e Ă bord du vaisseau gĂ©ant. « Wild Blue Yonder » est lâhymne officiel de lâUS Air Force.
Non mentionnĂ© plus haut dans ce rĂ©sumĂ© : lâhistoire dĂ©bute par un bref dĂ©tour en 1666, en prĂ©sence dâIsaac Newton. Le passage du Docteur et de Donna perturbe quelque peu le scientifique, au point quâil change le terme « gravitĂ© » (gravity) en « mavitĂ© » (mavity). Le terme passe Ă la postĂ©ritĂ©, car le Seigneur du Temps et sa compagne utilisent ensuite « mavity » tout au long de lâĂ©pisode.
DerniĂšre apparition, tout en fin dâĂ©pisode, de Wilfred Mott, le grand-pĂšre de Donna. Le personnage avait initialement une prĂ©sence plus importante, mais lâacteur Bernard Cribbins Ă©tait trop affaibli. Il dĂ©cĂšdera dâailleurs peu aprĂšs, Ă lâĂąge respectable de 93 ans, avant la diffusion de cet Ă©pisode.
Le Docteur et Donna doivent bondir hors du Tardis en perdition, Ă©vitant de toute justesse dâĂȘtre carbonisĂ©s par les flammes qui sâen Ă©chappent, et se retrouvent Ă bord dâun immense vaisseau vide. Tandis que le Seigneur du Temps branche son tournevis sonique pour lancer un diagnostic de son vaisseau et, lâespĂšre-t-il, une auto-rĂ©paration, le duo dĂ©cide dâexplorer les lieux. Mauvaise idĂ©e : ils nâont pas fait cent pas quâils voient le Tardis sâen aller !
Seule explication, selon le Docteur : en lançant lâauto-rĂ©paration, il a sans doute aussi rebranchĂ© par accident le « SystĂšme de DĂ©placement en cas d'Action Hostile » (en court : SDAH !). Ce systĂšme Ă©loigne le vaisseau dâun lieu et dâune Ă©poque en cas de danger. Le bon cĂŽtĂ©, câest quâil reviendra dĂšs que la menace aura disparu. La mauvaise nouvelle : Donna et le Docteur se trouvent face Ă un danger dont ils ignorent tout !
Donna, nâĂ©tant pas du genre Ă sâen laisser conter, dĂ©cide donc de sâattaquer au problĂšme.
Le vaisseau gĂ©ant se compose en trĂšs grande partie dâun immense couloir. Heureusement, le Docteur a tĂŽt fait de trouver un moyen de locomotion qui leur permet de rejoindre plus rapidement lâavant du vaisseau. Au passage, les deux compĂšres dĂ©couvrent un tout vieux robot (surnommĂ© « Jimbo » par le Docteur) qui semble immobilisĂ©. De temps Ă autre, une voix (lâordinateur de bord ?) Ă©grĂšne un mot ou un autre dans une langue inconnue, ce qui reconfigure certaines parties du couloir et fait sâavancer le robot dâun pas. Aucune explication, pour le moment, Ă ces faits et gestes. MalgrĂ© lâimpressionnant nombre de langues quâil maĂźtrise, le Docteur nâen reconnaĂźt aucune Ă partir des quelques mots entendus. Si seulement il avait son Tardis, il aurait pu dĂ©chiffrer la langueâŠ
ArrivĂ©s enfin Ă lâavant du vaisseau, les deux compagnons de voyage remarquent lâabsence totale dâĂ©toiles au travers des hublots. Pour le Docteur, cela signifie quâils sont au bout de lâunivers : la lumiĂšre des Ă©toiles nâest tout simplement pas encore parvenue jusquâici.
DĂ©cidĂ© Ă remettre le vaisseau en route, le Docteur donne quelques instructions Ă Donna, tandis quâil se rend dans un autre local. Mais voilĂ que le Docteur revient auprĂšs de sa compagne, avec un comportement Ă©trange. Au mĂȘme moment, pourtant, le Docteur reçoit la visite dâune Donna tout aussi bizarre. Tous deux rĂ©alisent quâils font face Ă des copies. De mauvaises copies : bras trop longs, figures dĂ©formĂ©es, etc.
Ces copies, qui assimilent les souvenirs des originaux et corrigent graduellement les erreurs dans leur apparence, dĂ©clarent ĂȘtre des « non-choses », venant des limbes au-delĂ des limites de lâunivers. Ils nâont quâune seule envie : remplacer les originaux pour rejoindre notre univers.
Comment nos hĂ©ros vont-ils pouvoir contrecarrer un ennemi qui leur ressemble, assimile de plus en plus leur mĂ©moire et qui pourrait rapidement prendre leur place ? Et lorsquâils se retrouvent sĂ©parĂ©s, comment nos hĂ©ros peuvent-ils savoir sâils sont face Ă leur ami/amie ou un double ? Fuir le vaisseau, oui, ce serait le mieux Ă faire. Mais comment ? Le Tardis est parti et il nây a aucune « chaloupe de secours » Ă bord.
Cette fois, il va leur falloir beaucoup de perspicacitĂ© et un brin de chance pour sâen sortir. Tout bien rĂ©flĂ©chi, la solution ne serait-elle pas dĂ©jĂ en place Ă lâinsu de nos hĂ©ros et de leurs ennemis ?
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Un Ă©pisode en huis clos bien plaisant, se dĂ©roulant entiĂšrement Ă bord du « vaisseau fantĂŽme » đ et bourrĂ© de rĂ©fĂ©rences.
Les « non-choses » mâont rappelĂ© un ancien Ă©pisode: Un passager de trop (Midnight en VO). En effet, dans cet autre Ă©pisode, un passager clandestin se glisse Ă bord dâune navette touristique et sâempare du corps dâune passagĂšre. Cette derniĂšre parvient rapidement Ă aligner ses paroles (et ses pensĂ©es) sur celles du Docteur. Ătait-ce Ă©galement une non-chose ? Câest lĂ une rĂ©flexion personnelle : libre Ă vous de partager ou non mon point de vue.
Le titre original de lâĂ©pisode est « Wild Blue Yonder », en rĂ©fĂ©rence Ă la chanson que le Tardis diffuse Ă lâarrivĂ©e Ă bord du vaisseau gĂ©ant. « Wild Blue Yonder » est lâhymne officiel de lâUS Air Force.
Non mentionnĂ© plus haut dans ce rĂ©sumĂ© : lâhistoire dĂ©bute par un bref dĂ©tour en 1666, en prĂ©sence dâIsaac Newton. Le passage du Docteur et de Donna perturbe quelque peu le scientifique, au point quâil change le terme « gravitĂ© » (gravity) en « mavitĂ© » (mavity). Le terme passe Ă la postĂ©ritĂ©, car le Seigneur du Temps et sa compagne utilisent ensuite « mavity » tout au long de lâĂ©pisode.
DerniĂšre apparition, tout en fin dâĂ©pisode, de Wilfred Mott, le grand-pĂšre de Donna. Le personnage avait initialement une prĂ©sence plus importante, mais lâacteur Bernard Cribbins Ă©tait trop affaibli. Il dĂ©cĂšdera dâailleurs peu aprĂšs, Ă lâĂąge respectable de 93 ans, avant la diffusion de cet Ă©pisode.

