🚀TAGS : 2014 Camille Brissot


Dresseur de Fantômes | Camille Brissot | 2014

Par | 25/05/2015 | Lu 510 fois




Le monde avait été redessiné par une série de catastrophes climatiques, les courants marins et les vents modifiés. Les anciennes cartes devenues obsolètes, les aventuriers pouvaient renaître…

Pendant des années, Théophras et Valentine ont parcouru le monde pour le compte de riches employeurs, à la recherche de trésors et de pièces rares. Jusqu’au jour où Valentine est empoisonnée par le mystérieux Collectionneur, son meilleur client.

Réduite à l’état de fantôme, elle devient invisible aux yeux de tous... sauf de Théophras. Aidés par le capitaine Peck,  propriétaire du plus grand bateau à aubes du monde, et par la troupe du célèbre AeroCircus, flottille hétéroclite de ballons et de dirigeables, les deux amants se lancent aux trousses de l’assassin de Valentine. D’une quête de vérité à la vengeance, il n’y a qu’un pas.
 
Le franchiront-ils ?

Fiche de lecture

A La Rochelle, Theophas et Valentine embarquent à bord de la frégate « L'Odorante », le plus grand bateau à aubes du monde dont le propriétaire est leur vieil ami le capitaine Gregory Peck. Pour le compte de riches excentriques, ils parcourent le monde à la recherche de trésors ou d'objets plus ou moins bizarres. Cette fois, il s'agit de retrouver le scalp pris à un célèbre coiffeur par une tribu indienne quelque part au Far West. Souvent les gens ont l'impression que Theophas parle tout seul car il est le seul à être capable de voir Valentine qui est réduite à l'état d'ectoplasme ou de fantôme suite à un empoisonnement au cyanure pratiqué par le Collectionneur, leur meilleur client, une sorte de psychopathe très fier de son cabinet de curiosités.
 
« Dresseur de fantômes » relève du genre steampunk, c'est-à-dire de la science-fiction et même de la rétro fiction à vapeur.
 
L'intrigue ne manque pas d'originalité avec cette histoire de fantôme traitée avec élégance, légèreté et même avec un certain humour.
 
Le ton est décalé et même un tantinet parodique, ce qui n'est pas désagréable du tout.
 
Les personnages auraient gagné à bénéficier d'une psychologie plus élaborée et de comportements un peu moins simplistes.
 
L'écriture est fluide et agréable et, merveille, ce livre assez court (moins de 200 pages) raconte une histoire complète qui se lit presque d'une traite et ne se perd ni dans des descriptions à n'en plus finir, ni dans des méandres à possibilités multiples.
 
C'est simple, efficace et divertissant, que demander de plus ?

Copyright @ Bernard Viallet pour Le Galion des Etoiles. Tous droits réservés. En savoir plus sur cet auteur