Dune | 2021

Par | 17/05/2024 | Lu 2140 fois




Affiche et synopsis

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L'histoire de Paul Atréides, jeune homme aussi doué que brillant, voué à connaître un destin hors du commun qui le dépasse totalement. Car s'il veut préserver l'avenir de sa famille et de son peuple, il devra se rendre sur la planète la plus dangereuse de l'univers – la seule à même de fournir la ressource la plus précieuse au monde, capable de décupler la puissance de l'humanité.

Tandis que des forces maléfiques se disputent le contrôle de cette planète, seuls ceux qui parviennent à dominer leur peur pourront survivre…

A propos du film

Après le film de David Lynch  (1984) et la mini-série Dune (2000) de John Harrison, voici réalisé par Denis Villeneuve la troisième adaptation de l'oeuvre Dune  (1965) de Frank Herbert.

Brève de film 

J’ai lu le cycle de Dune de Frank Herbert il y a une trentaine d’années de cela. Je ne me rappelle pas des détails, mais oui, je me souviens de l'histoire dans ses grandes lignes. Je n'envisage pas de relire toute la série simplement pour comparer le livre et le film. Ce sont deux médias distincts qui, à mon avis, gagnent à être considérés comme complémentaires plutôt que d'être comparés ou mis en opposition.

Je pense que c'est une bonne idée de moderniser une œuvre de science-fiction dont le premier volume a été publié il y a soixante ans. Le film de Lynch (1984) ne m'ayant pas convaincue, j'ai abordé le nouveau Dune avec curiosité et sans préjugés. Malheureusement, j'ai rapidement déchanté. J'ai abandonné après environ une heure et demie. Malgré deux tentatives, je n'ai pas réussi à entrer dans cette histoire.

Visuellement, c’est très beau. Époustouflant, même. Ça claque. Mais cela pourrait tout aussi bien être un Star Wars ou n’importe quel film de SF actuel dont les effets spéciaux ont pour but de nous en mettre plein les mirettes.

La musique est superbe et bien présente. Mais elle est trop forte et trop puissante, couvrant parfois certains dialogues.

L’histoire est amenée de manière brouillonne, les personnages – très nombreux – sont insipides et les dialogues sont creux.

Les cent cinquante premières pages du roman de Dune sont franchement laborieuses, voire indigestes pour rester polie. Mais une fois ce cap passé, j’ai pu m’immerger dans le sable. Là où Herbert prend son temps pour mettre en place et poser les jalons d’un univers qu’il a entièrement inventé et façonné, Villeneuve, lui, me perd dans un gloubi-boulga sans consistance et qui s’étale à coups de louche dans tous les sens. Résultat : je ne sais pas ce que je regarde !

Il ne fait aucun doute que ce genre de super-production séduira beaucoup de monde, ce que je comprends tout à fait. Cependant, il est clair que je ne fais pas partie du public susceptible de l'apprécier.

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