Illustration et quatrième de couverture
Effluvium @ 2019 Bragelonne | Illustration de couverture @ Didier Graffet
D'un Paris alternatif à un New York fantasmé, des flots légendaires aux mégapoles d'acier, Didier Graffet nous emmène au cœur de panoramas uniques faits de rigueur architecturale et de bâtiments à vapeur.
EFFLUVIUM, c'est une Humanité conquérante qui cherche à repousser limites et frontières par les airs, les océans et le chemin de fer.
EFFLUVIUM, quand l'exploration trouve sa plus belle définition en peinture.
À la fois peintre, graphiste, architecte et designer, Didier Graffet couche depuis plus de 20 ans ses visions sur toiles grand format. Nourri à Jules Verne, aux récits d’aventure et d’imaginaire, ainsi qu’aux diverses expéditions visant à défier les lois de la gravité, il crée des images qui sont autant d’invitations au voyage. Effluvium, titre inventé pour l’occasion, embrasse tout un pan de l’histoire alternative de l’Homme et de la machine, faite de vapeur, de dorure et d’acier. Ce recueil propose une sélection d’une quarantaine de reproductions parmi les plus belles réalisations de Didier Graffet au cours de ces dix dernières années. Exaltées par le verbe de Xavier Mauméjean, elles prennent une consistance historique et une dimension légendaire.
Cet album grand format de 112 pages invite à un voyage dans le temps, dans l’espace marin, aérien, souterrain, et explore les plus belles extravagances de l’Humanité.
Présentation
Effluvium est un très beau livre, autant de par son contenu qu’en tant qu’objet de collection. De belle manufacture et de taille imposante (29x37 cm), sa couverture dotée d’une magnifique illustration est robuste, le papier des pages est d’excellente qualité, la calligraphie choisie est belle et bien sûr, les illustrations de Didier Graffet sont superbes. On en prend plein les mirettes !
La préface est signée Mathieu Gaborit, l’un des pionniers du courant littéraire steampunk en France. Les petits textes qui accompagnent les illustrations sont de Xavier Mauméjean, éditeur, écrivain et essayiste. Ils sont soignés, poétiques et parfois emprunts d’une touche de nostalgie qui me plaît beaucoup. Au service de l’art visuel, ils sont agréables à lire et les bienvenus pour bien saisir les scènes de ces toiles - comme autant d’histoires de l’air et de la terre - que l’on est en train d’admirer.
Cet artbook est divisé en quatre parties.
Le temps d’avant le temps met en scène principalement des navires, des galions au look steampunk pour être plus précise, évoluant aussi bien sur les mers que dans les airs. Parmi ces tableaux, j’aime tout particulièrement « De peur que les ténèbres », un vaisseau noir qui – selon le point de vue – défend une imposante forteresse ou au contraire semble empêcher ce qui se trouve à l’intérieur d’en sortir. Le vaisseau comme la forteresse confèrent l’impression de provenir tout droit des enfers. J’adore également le tableau « Le Hollandais Volant », bateau de légende dont l’équipage orgueilleux fut maudit. Et j’ai un coup de cœur pour « L’Atlantide », une illustration en double page qui offre un panorama splendide pour une plongée à couper le souffle au cœur de l’océan où le Nautilus « survole » la mythique cité.
La préface est signée Mathieu Gaborit, l’un des pionniers du courant littéraire steampunk en France. Les petits textes qui accompagnent les illustrations sont de Xavier Mauméjean, éditeur, écrivain et essayiste. Ils sont soignés, poétiques et parfois emprunts d’une touche de nostalgie qui me plaît beaucoup. Au service de l’art visuel, ils sont agréables à lire et les bienvenus pour bien saisir les scènes de ces toiles - comme autant d’histoires de l’air et de la terre - que l’on est en train d’admirer.
Cet artbook est divisé en quatre parties.
Le temps d’avant le temps met en scène principalement des navires, des galions au look steampunk pour être plus précise, évoluant aussi bien sur les mers que dans les airs. Parmi ces tableaux, j’aime tout particulièrement « De peur que les ténèbres », un vaisseau noir qui – selon le point de vue – défend une imposante forteresse ou au contraire semble empêcher ce qui se trouve à l’intérieur d’en sortir. Le vaisseau comme la forteresse confèrent l’impression de provenir tout droit des enfers. J’adore également le tableau « Le Hollandais Volant », bateau de légende dont l’équipage orgueilleux fut maudit. Et j’ai un coup de cœur pour « L’Atlantide », une illustration en double page qui offre un panorama splendide pour une plongée à couper le souffle au cœur de l’océan où le Nautilus « survole » la mythique cité.
« A bord du Nautilus, le capitaine Nemo explore les vestiges immergés de l’ancien continent. Il évolue entre les cercles concentriques des murailles polymétalliques. Le palais des dix rois est fait d’orichalque. Malgré le silence des profondeurs, un chœur semble s’élever de l’agora engloutie. Fidèle à sa devise, « Mobilis in Mobile », le submersible paraît remonter le temps. » Xavier Mauméjean
L'Atlantide, illustration @ Didier Graffet | Texte @ Xavier Mauméjean | Effluvium @ 2019 Bragelonne | Photo @ Koyolite Tseila, édition privée
Je suis certaine que Jules Verne aurait adoré cette œuvre visuelle et le texte qui l’accompagne !
Vient ensuite la partie Icare, qui comme son nom l’indique, nous emmène dans les airs à bord de dirigeables et de toutes sortes d’engins volants. C’est dans cette section que se trouve « La Tour », qui est aussi l’illustration de couverture du livre. Un deuxième coup de cœur est pour « Evilution », un tableau en double page présentant l’évolution des espèces pour mieux s’adapter à leur environnement. Avec cet immense squelette d’animal marin préhistorique au centre de la toile, on se croirait dans un musée d’histoire naturelle. Spectaculaire !
La troisième partie se nomme Dédale et nous conduit à bord de machines steampunk dans un labyrinthe de canyons au cœur de mégapoles rétrofuturistes. C’est une transition entre le passé et le présent, le présent et le futur. On pourra découvrir ainsi le somptueux « Imperator », un navire qui survole la basilique Notre-Dame de Fourvière, ses nombreuses ancres lui permettant de s’amarrer au flux des événements.
Et pour finir, Souvenirs du futur fait la part belle à d’extraordinaires et majestueuses locomotives à vapeur toutes plus impressionnantes les unes que les autres et évoluant en marge des villes en quête d’aventures et de nouvelles expériences. Tous les tableaux de ce dernier chapitre sont exceptionnels.
L’ouvrage se termine sur des plans et des croquis, une rencontre avec Didier Graffet et Xavier Mauméjean, puis des photos d’expositions et des informations techniques.
En résumé, si je devais définir cet artbook en un mot, ce serait par une interjection : WAOUH ! 🤩 Un must pour tous les amateurs de steampunk.
Vient ensuite la partie Icare, qui comme son nom l’indique, nous emmène dans les airs à bord de dirigeables et de toutes sortes d’engins volants. C’est dans cette section que se trouve « La Tour », qui est aussi l’illustration de couverture du livre. Un deuxième coup de cœur est pour « Evilution », un tableau en double page présentant l’évolution des espèces pour mieux s’adapter à leur environnement. Avec cet immense squelette d’animal marin préhistorique au centre de la toile, on se croirait dans un musée d’histoire naturelle. Spectaculaire !
La troisième partie se nomme Dédale et nous conduit à bord de machines steampunk dans un labyrinthe de canyons au cœur de mégapoles rétrofuturistes. C’est une transition entre le passé et le présent, le présent et le futur. On pourra découvrir ainsi le somptueux « Imperator », un navire qui survole la basilique Notre-Dame de Fourvière, ses nombreuses ancres lui permettant de s’amarrer au flux des événements.
Et pour finir, Souvenirs du futur fait la part belle à d’extraordinaires et majestueuses locomotives à vapeur toutes plus impressionnantes les unes que les autres et évoluant en marge des villes en quête d’aventures et de nouvelles expériences. Tous les tableaux de ce dernier chapitre sont exceptionnels.
L’ouvrage se termine sur des plans et des croquis, une rencontre avec Didier Graffet et Xavier Mauméjean, puis des photos d’expositions et des informations techniques.
En résumé, si je devais définir cet artbook en un mot, ce serait par une interjection : WAOUH ! 🤩 Un must pour tous les amateurs de steampunk.
Le Hollandais Volant, illustration @ Didier Graffet | Effluvium @ 2019 Bragelonne | Photo @ Koyolite Tseila, édition privée