Et puis les loups viendront @ 1973 Fleuve Noir | Illustration de couverture @ René Brantonne
Illustration et quatrième de couverture
Aux temps anciens, disent les vieux, il y avait sur Terre des périodes de jour et des périodes de nuit. Au jour, le soleil brillait... Ce n'était pas la nuit perpétuelle, et la neige, et le froid.
C'est ce que disent les vieux... Mais les vieux sont-ils sages ? Ont-ils encore toute leur raison ? Que font-ils d'autre, les vieux, sinon attendre dans la grotte la venue des « machines volantes » du Gouvernement ? Et prier, et radoter...
Il y a longtemps que Ars ne croit plus ce que disent les vieux, longtemps qu'il a soif d'une révolte brûlante. Et c'est ainsi qu'un jour passeront les rebelles ; c'est ainsi que ce jour-là, dans une terrible explosion de sang, Ars naîtra une seconde fois. C'est ainsi qu'il connaîtra Aliane, et la violence, et la folie, et l'horreur de ce monde voué au règne des loups...
C'est ce que disent les vieux... Mais les vieux sont-ils sages ? Ont-ils encore toute leur raison ? Que font-ils d'autre, les vieux, sinon attendre dans la grotte la venue des « machines volantes » du Gouvernement ? Et prier, et radoter...
Il y a longtemps que Ars ne croit plus ce que disent les vieux, longtemps qu'il a soif d'une révolte brûlante. Et c'est ainsi qu'un jour passeront les rebelles ; c'est ainsi que ce jour-là, dans une terrible explosion de sang, Ars naîtra une seconde fois. C'est ainsi qu'il connaîtra Aliane, et la violence, et la folie, et l'horreur de ce monde voué au règne des loups...
Fiche de lecture
Il y a bien longtemps que la Terre n’est plus celle des hommes...
En 1969, les premiers cris d’alarme avaient été lancés et aux fils des décennies, les situations ne firent qu’empirer. L’homme ne prêtait pas attention à la nature environnante, seule sa survie comptait et à n’importe quel prix. La surconsommation et la surexploitation au bénéfice de chacun et des états avait enclenché un processus irréversible et dangereux.
Le 5 mai 1991, un incident nucléaire militaire provoque l’apocalypse. Ce sera l’enfer et rien n'y survivra ou presque.
Ars, descendant de ce presque, marqué dans sa chair par les mutations, n’hésitera pas à sacrifier son clan pour aller vivre avec les errants, résidus extrémistes de ce qui fût l’humanité, et qui rejettent toute tentative d’un retour au passé, qu’ils considèrent comme responsable de leur état. Et pourtant quelque part, quelque chose renaît, et cela devra se faire sans eux, quitte à les liquider.
Un roman sans pitié, ou rien, ni personne n’est épargné. Je le sentais venir depuis un certain moment dans les écrits de Pierre Suragne. Je le conseille !
En 1969, les premiers cris d’alarme avaient été lancés et aux fils des décennies, les situations ne firent qu’empirer. L’homme ne prêtait pas attention à la nature environnante, seule sa survie comptait et à n’importe quel prix. La surconsommation et la surexploitation au bénéfice de chacun et des états avait enclenché un processus irréversible et dangereux.
Le 5 mai 1991, un incident nucléaire militaire provoque l’apocalypse. Ce sera l’enfer et rien n'y survivra ou presque.
Ars, descendant de ce presque, marqué dans sa chair par les mutations, n’hésitera pas à sacrifier son clan pour aller vivre avec les errants, résidus extrémistes de ce qui fût l’humanité, et qui rejettent toute tentative d’un retour au passé, qu’ils considèrent comme responsable de leur état. Et pourtant quelque part, quelque chose renaît, et cela devra se faire sans eux, quitte à les liquider.
Un roman sans pitié, ou rien, ni personne n’est épargné. Je le sentais venir depuis un certain moment dans les écrits de Pierre Suragne. Je le conseille !