Au XXVème siècle, le meilleur de l'humanité a émigré sur la plupart des planètes habitables de la galaxie au premier rang desquelles brillent Déliciosa, Somptuosa et Voluptuosa. Dans cet empire digne du meilleur des mondes, la vie de ces favorisés est parfaitement encadrée sous l'égide bienveillante d'un lointain triumvirat idolâtré.
Mais, voilà que certains êtres déchus semblent atteints d'un mal étrange. Pour eux, le temps se met soudain à accélérer. Ils grandissent puis vieillissent à toute allure. Sans que personne ne comprenne pourquoi.
L’agent secret J B Lenoir mène l’enquête sur une Terre dévastée, abandonnée à tous les malheureux qui n’ont pas pu participer au "Grand Déménagement" vers ces lieux plus hospitaliers qui leur sont restés inaccessibles. Parviendra-t-il à empêcher que ce terrible virus sorti du dernier cercle de l'enfer ne se propage partout et ne condamne l’espèce humaine à une trop rapide extinction ?
Mais, voilà que certains êtres déchus semblent atteints d'un mal étrange. Pour eux, le temps se met soudain à accélérer. Ils grandissent puis vieillissent à toute allure. Sans que personne ne comprenne pourquoi.
L’agent secret J B Lenoir mène l’enquête sur une Terre dévastée, abandonnée à tous les malheureux qui n’ont pas pu participer au "Grand Déménagement" vers ces lieux plus hospitaliers qui leur sont restés inaccessibles. Parviendra-t-il à empêcher que ce terrible virus sorti du dernier cercle de l'enfer ne se propage partout et ne condamne l’espèce humaine à une trop rapide extinction ?
Fiche de lecture
Cet ouvrage présente deux histoires en parallèle. Dans l’univers de Déliciosa, nous faisons la connaissance de François-Régis d’Autun dit FRDA, qui va nous expliquer comment – en partant de rien – il a réussi à atteindre rapidement les sommets du succès, pour en retomber très vite et de manière plutôt brutale. C’est que ce malheureux FRDA est la victime d’un complot contre lequel il ne peut rien prouver… Sur une Terre post-apocalyptique, nous suivons l’enquête de l’agent des activités anti-galactiques John Benedict Lenoir dit JB au sujet d’un gamin anormalement grand pour son âge. Il fera la connaissance de l’agent du fisc Desmonde Decker, avec qui il nouera des liens d’amitié, et poursuivra ses investigations sur les déviances et les étrangetés de l’endroit en sa compagnie. Ce qu'ils vont découvrir semble sortir tout droit de l'enfer... De prime abord sans rapport l’un avec l’autre, nous découvrirons au fil de la lecture le lien qui unit ces deux récits.
Expresso Love est un roman de SF et d’anticipation, truffé d’humour et de noms qui sont pour la plupart des jeux de mots marrants faisant référence à des organismes et/ou œuvres connus, mais parfois pas toujours du meilleur goût (PissAndLove). Le scénario est intéressant, j’aime cette construction du récit en tiroirs qui présente la particularité de tenir le lecteur en haleine. Et lorsqu’arrive le moment où les trames se recoupent pour n’en former plus qu’une, c’est juste... génial.
Malgré quelques passages trop gores à mon goût, une série d’abréviations que je n’arrive jamais à retenir, et parfois des descriptions un peu trop longues, j’ai tout de même eu beaucoup de plaisir à cette lecture, qui est un dépaysement bienvenu dans cet univers inventé par Bernard Viallet. Je trouve également que, du fait que les personnages principaux respirent la simplicité et la franchise, que ce soit dans leurs propos ou leurs actions, cela ne les rend que plus attachants.
Quant à la fin, bien que de prime abord elle semble un peu précipitée, et qu’elle soit ouverte, après réflexions, je me dis que finalement, elle est bien comme ça. En réalité, il n’y a pas de place à la libre interprétation. Et pour ma part, c’est tant mieux, car je n’apprécie pas du tout quand un récit ne mène nulle part. Là j’ai bien aimé, car la conclusion me paraît évidente, et j’ai trouvé bien que l’auteur ne s’éternise pas sur celle-ci. Foutus pour foutus (lisez et vous comprendrez), autant ne pas tergiverser à n’en plus finir ! ;-)
Finalement, la seule chose qui m’échappe un peu, c’est le titre atypique de ce livre. Sachant que Bernard Viallet aime bien les jeux de mots, je me suis creusée les méninges pour tenter de comprendre ce choix. J’ai tout d’abord pensé à « Expresso Love » qui est une chanson de Dire Straits, un de mes groupes préférés. Mais non, aucun rapport. Peut-être le titre « Expresso Love » évoque-t-il tout simplement un amour court et fort, en rapport avec le vécu de FRDA ? Mystère…
En conclusion, « Expresso Love » est un roman qui m’a bien plu, dont je vous recommande la lecture. Il plaira – je l’espère - aux amateurs de SF d’anticipation.
Expresso Love est un roman de SF et d’anticipation, truffé d’humour et de noms qui sont pour la plupart des jeux de mots marrants faisant référence à des organismes et/ou œuvres connus, mais parfois pas toujours du meilleur goût (PissAndLove). Le scénario est intéressant, j’aime cette construction du récit en tiroirs qui présente la particularité de tenir le lecteur en haleine. Et lorsqu’arrive le moment où les trames se recoupent pour n’en former plus qu’une, c’est juste... génial.
Malgré quelques passages trop gores à mon goût, une série d’abréviations que je n’arrive jamais à retenir, et parfois des descriptions un peu trop longues, j’ai tout de même eu beaucoup de plaisir à cette lecture, qui est un dépaysement bienvenu dans cet univers inventé par Bernard Viallet. Je trouve également que, du fait que les personnages principaux respirent la simplicité et la franchise, que ce soit dans leurs propos ou leurs actions, cela ne les rend que plus attachants.
Quant à la fin, bien que de prime abord elle semble un peu précipitée, et qu’elle soit ouverte, après réflexions, je me dis que finalement, elle est bien comme ça. En réalité, il n’y a pas de place à la libre interprétation. Et pour ma part, c’est tant mieux, car je n’apprécie pas du tout quand un récit ne mène nulle part. Là j’ai bien aimé, car la conclusion me paraît évidente, et j’ai trouvé bien que l’auteur ne s’éternise pas sur celle-ci. Foutus pour foutus (lisez et vous comprendrez), autant ne pas tergiverser à n’en plus finir ! ;-)
Finalement, la seule chose qui m’échappe un peu, c’est le titre atypique de ce livre. Sachant que Bernard Viallet aime bien les jeux de mots, je me suis creusée les méninges pour tenter de comprendre ce choix. J’ai tout d’abord pensé à « Expresso Love » qui est une chanson de Dire Straits, un de mes groupes préférés. Mais non, aucun rapport. Peut-être le titre « Expresso Love » évoque-t-il tout simplement un amour court et fort, en rapport avec le vécu de FRDA ? Mystère…
En conclusion, « Expresso Love » est un roman qui m’a bien plu, dont je vous recommande la lecture. Il plaira – je l’espère - aux amateurs de SF d’anticipation.