Illustration et quatrième de couverture
Son maître l’avait bien formée : elle atteignait toujours le point vital. Ses adversaires n’avaient aucune chance. D’autant que la Phase lui conférait un avantage temporel imparable. Elle pouvait aussi se travestir ou user de ses charmes ; c’était également une experte en matière d’infiltration. Mais malgré son habileté et sa puissance, elle n’était pas libre : elle était sous la tutelle du Superviseur, qui, au gré des événements, l’envoyait aux quatre coins de l’univers, en mission pour le compte du Central...
Elle ne s’était jamais posée de questions sur le bien-fondé de ces missions, sur ses soeurs de Materna et sur sa propre nature, jusqu’à ce que les Déviants prennent contact et qu’une mystérieuse organisation, Arach, s’en mêle… Tous prétextant détenir la vérité sur elle et sur son employeur, la F.E.L.I.N.E : la Force d’Élimination, de Libération et d’Intervention Nano-Équipée…
Elle ne s’était jamais posée de questions sur le bien-fondé de ces missions, sur ses soeurs de Materna et sur sa propre nature, jusqu’à ce que les Déviants prennent contact et qu’une mystérieuse organisation, Arach, s’en mêle… Tous prétextant détenir la vérité sur elle et sur son employeur, la F.E.L.I.N.E : la Force d’Élimination, de Libération et d’Intervention Nano-Équipée…
Fiche de lecture du tome 1 : F.E.L.I.N.E. (2017)
Quelles étranges sensations, quels étonnants sentiments, j’éprouve en reposant ce premier opus de la « FÉLINE » d’Arnauld Pontier.
D’abord, il faut que je souffle un peu et que je prenne conscience que je me suis fait bluffer et blouser en beauté et avec un indicible plaisir par une fin que presque rien ne laissait présager, une pirouette jubilatoire pour le lecteur que j’ai été.
Ensuite, il me reste cette impression, arrivée très tôt, presque dès les premières pages, d’avoir lu non pas un roman SF classique, mais un mélange de Pulp et de BD, une impression qui donne l’envie irrépressible de saisir sans attendre le deuxième volume, de le dévorer aussi vite.
Et dire que je m’attendais à une « simple » histoire de superhéroïne et de super-soldate. Pourquoi ? Parce que FÉLINE (je m’autorise à retirer les points) est une femme. Elle est « F.E.L.I.N.E 7.2.7 », mais veut être appelée Lina, bien que le « Superviseur » ne l’accepte pas. Une jeune femme, belle, sensuelle et terriblement dangereuse, qui dispose de véritables pouvoirs surhumains, tels que la capacité de se Déphaser dans le temps, d’user de ses Améliorations, et je passe sur tous ses gadgets incorporés à son corps, afin de tuer. Parce qu’elle est une tueuse, d’une efficacité redoutable que le Central envoie çà et là dans l’Univers à la recherche de certaines personnalités fortes, dont des Déviants, à éliminer. Si ce n’est que... Lina va se poser des questions sur ces missions, sur son rôle et sur ces Déviants qui vont apparemment tout faire pour l’amener dans leur giron. Alors que, de l’autre côté – bien malin qui saurait dire quel côté afin d’arriver à la fin – l’étrange groupe Arach veut la tuer, elle et ses sœurs.
Ça, c’est la base de l’histoire, qu’il faut ignorer purement et simplement si vous ne voulez pas tomber dans le piège parfait que vous tend Arnauld Pontier. Entre les cybes, les Organs, les Lixiens, les Cyans et ces deux groupes que sont les Déviants et les Arach, mais aussi les agents doubles et triples, notre belle Lina va avancer d’interrogations en incertitudes, de questionnements en faux-semblants. Elle qui prépare chacune de ses missions avec une minutie incroyable va se retrouver en péril, tant à cause de bugs du Superviseur que de pièges qu’on lui tend.
J’ai eu plusieurs fois l’impression de me retrouver dans la BD de « L’empire des Mille Planètes » en lisant les descriptions des décors, la duplicité des personnages et j’ai même souri en songeant à Laureline lors de la fête impériale face à certaines scènes. C’est parfois kitch à souhait et c’est plaisant ; on songe effectivement aux héroïnes auxquels l’auteur fait référence dans sa dédicace initiale – Barbarella, Leelo, Yoko Tsuno et les autres – tant notre Lina est volontaire et pugnace.
Bref, il faut foncer si vous aimez le Pulp (avec ses héroïnes et héros qui gagnent), les BD (avec ces cases colorées et brillantes d’univers étonnants, les planètes dont « Cyan » valent le déplacement à elles seules), la SF du côté humain (laissez tomber la hard-science, on se déplace dans l’univers d’un claquement de doigts en Aviso ou par téléport, on peut communiquer sans s’inquiéter de la distance, et j’en passe), si une ou deux scènes explicites de sexe ne vous dérangent pas (avec quelques détails crus, mais somme toute assez légers), si vous appréciez…
Stop ! Ne vous posez pas de questions inutiles. Lisez-le !
D’abord, il faut que je souffle un peu et que je prenne conscience que je me suis fait bluffer et blouser en beauté et avec un indicible plaisir par une fin que presque rien ne laissait présager, une pirouette jubilatoire pour le lecteur que j’ai été.
Ensuite, il me reste cette impression, arrivée très tôt, presque dès les premières pages, d’avoir lu non pas un roman SF classique, mais un mélange de Pulp et de BD, une impression qui donne l’envie irrépressible de saisir sans attendre le deuxième volume, de le dévorer aussi vite.
Et dire que je m’attendais à une « simple » histoire de superhéroïne et de super-soldate. Pourquoi ? Parce que FÉLINE (je m’autorise à retirer les points) est une femme. Elle est « F.E.L.I.N.E 7.2.7 », mais veut être appelée Lina, bien que le « Superviseur » ne l’accepte pas. Une jeune femme, belle, sensuelle et terriblement dangereuse, qui dispose de véritables pouvoirs surhumains, tels que la capacité de se Déphaser dans le temps, d’user de ses Améliorations, et je passe sur tous ses gadgets incorporés à son corps, afin de tuer. Parce qu’elle est une tueuse, d’une efficacité redoutable que le Central envoie çà et là dans l’Univers à la recherche de certaines personnalités fortes, dont des Déviants, à éliminer. Si ce n’est que... Lina va se poser des questions sur ces missions, sur son rôle et sur ces Déviants qui vont apparemment tout faire pour l’amener dans leur giron. Alors que, de l’autre côté – bien malin qui saurait dire quel côté afin d’arriver à la fin – l’étrange groupe Arach veut la tuer, elle et ses sœurs.
Ça, c’est la base de l’histoire, qu’il faut ignorer purement et simplement si vous ne voulez pas tomber dans le piège parfait que vous tend Arnauld Pontier. Entre les cybes, les Organs, les Lixiens, les Cyans et ces deux groupes que sont les Déviants et les Arach, mais aussi les agents doubles et triples, notre belle Lina va avancer d’interrogations en incertitudes, de questionnements en faux-semblants. Elle qui prépare chacune de ses missions avec une minutie incroyable va se retrouver en péril, tant à cause de bugs du Superviseur que de pièges qu’on lui tend.
J’ai eu plusieurs fois l’impression de me retrouver dans la BD de « L’empire des Mille Planètes » en lisant les descriptions des décors, la duplicité des personnages et j’ai même souri en songeant à Laureline lors de la fête impériale face à certaines scènes. C’est parfois kitch à souhait et c’est plaisant ; on songe effectivement aux héroïnes auxquels l’auteur fait référence dans sa dédicace initiale – Barbarella, Leelo, Yoko Tsuno et les autres – tant notre Lina est volontaire et pugnace.
Bref, il faut foncer si vous aimez le Pulp (avec ses héroïnes et héros qui gagnent), les BD (avec ces cases colorées et brillantes d’univers étonnants, les planètes dont « Cyan » valent le déplacement à elles seules), la SF du côté humain (laissez tomber la hard-science, on se déplace dans l’univers d’un claquement de doigts en Aviso ou par téléport, on peut communiquer sans s’inquiéter de la distance, et j’en passe), si une ou deux scènes explicites de sexe ne vous dérangent pas (avec quelques détails crus, mais somme toute assez légers), si vous appréciez…
Stop ! Ne vous posez pas de questions inutiles. Lisez-le !