Fondation 1
- Fondation (Foundation, 1951)
- Fondation et Empire (Foundation and Empire, 1952)
- Seconde Fondation (Second Foundation, 1953)
Grâce à la psychohistoire qu'il a inventée, Hari Seldon prévoit l'effondrement de l'Empire galactique, suivi d'une ère de ténèbres de trente mille ans.
Seule solution pour réduire cette période à mille ans : la Fondation. Mais celle-ci a de nombreux et puissants ennemis...
Fondation 2
- Fondation foudroyée (Foundation's Edge, 1982)
- Terre et Fondation (Foundation and Earth, 1986)
Hari Seldon a jadis créé la Fondation afin de préserver l'Empire galactique d'une interminable période de chaos.
Pourtant, cinq siècles après son établissement, un nouveau protagoniste semble œuvrer dans l'ombre à l'insu de tous. Peut-être tient-il entre ses mains le devenir de l'humanité tout entière...
- Terre et Fondation (Foundation and Earth, 1986)
Hari Seldon a jadis créé la Fondation afin de préserver l'Empire galactique d'une interminable période de chaos.
Pourtant, cinq siècles après son établissement, un nouveau protagoniste semble œuvrer dans l'ombre à l'insu de tous. Peut-être tient-il entre ses mains le devenir de l'humanité tout entière...
Fondation
A ces cinq livres s'en sont ajoutés par la suite deux autres qui prennent chronologiquement place au début de l'histoire :
Prélude à Fondation (Prelude to Foundation, 1988) L'Aube de Fondation (Forward the Foundation, 1993)
Prélude à Fondation (Prelude to Foundation, 1988) L'Aube de Fondation (Forward the Foundation, 1993)
Fiche de lecture
Fondation est probablement le meilleur cycle de SF de tous les temps.
A la base, c'est un space opera, mais il y a aussi de vastes parties de planet opera. On y parle de technologies futuristes (toujours en amélioration), de politique, de sociologie, d'écologie et de bien d’autres sujets. Il donne le vertige tellement il est profond : il s'écoule 500 ans entre le début et la fin de l'histoire ! En plus, il s'inscrit parfaitement le "mégacycle" d'Asimov qui comporte aussi le cycle des Robots, des romans isolés et des oeuvres écrites par d'autres auteurs en hommage au maître.
Ce que je trouve fascinant également, c'est la profondeur philosophique qu'Asimov a su trouver. Tout le cycle repose sur le concept de la psycho-histoire, une science combinant tous les savoirs humains pour prédire les grandes lignes de l'avenir. A travers ce sujet, Asimov nous interroge sur la liberté individuelle et collective par rapport au déterminisme. Il replacer le cycle dans son contexte : les années 50. A cette époque la philosophie est traversée par une controverse entre structuralisme et existentialisme, soit entre déterminisme et liberté. Le Cycle de Fondation peut être lu comme un dialogue entre ces deux courants, Asimov refusant de trancher puisqu'on trouve des éléments pour ou contre les deux courants.
Bref : dans Fondation tout est bon !
A la base, c'est un space opera, mais il y a aussi de vastes parties de planet opera. On y parle de technologies futuristes (toujours en amélioration), de politique, de sociologie, d'écologie et de bien d’autres sujets. Il donne le vertige tellement il est profond : il s'écoule 500 ans entre le début et la fin de l'histoire ! En plus, il s'inscrit parfaitement le "mégacycle" d'Asimov qui comporte aussi le cycle des Robots, des romans isolés et des oeuvres écrites par d'autres auteurs en hommage au maître.
Ce que je trouve fascinant également, c'est la profondeur philosophique qu'Asimov a su trouver. Tout le cycle repose sur le concept de la psycho-histoire, une science combinant tous les savoirs humains pour prédire les grandes lignes de l'avenir. A travers ce sujet, Asimov nous interroge sur la liberté individuelle et collective par rapport au déterminisme. Il replacer le cycle dans son contexte : les années 50. A cette époque la philosophie est traversée par une controverse entre structuralisme et existentialisme, soit entre déterminisme et liberté. Le Cycle de Fondation peut être lu comme un dialogue entre ces deux courants, Asimov refusant de trancher puisqu'on trouve des éléments pour ou contre les deux courants.
Bref : dans Fondation tout est bon !