Illustration et quatrième de couverture
Frey @ 2011 Milady | Illustration de couverture @ Miguel Coimbra
Frey est le chef d'une petite bande d'aventuriers vivant chichement d'activités illégales. Son équipage s'en sort toujours avec les moyens du bord : magie noire de contrebande, lames bien affûtées ou... courir très vite. Du coup, lorsqu'il entend parler d'un navire chargé d'un trésor qui a tout d'une proie facile, Frey croit que sa fortune est faite. Or l'opération tourne mal et notre ami malfrat devient l'ennemi public numéro un, avec toutes les forces de la Coalition à ses trousses.
Fiche de lecture
Cet ouvrage est un intéressant mélange de science-fiction, piraterie, fantasy et d’aventures. Je me suis plongée agréablement dans cette histoire originale, dans laquelle les personnages, à priori fades au départ, sont dévoilés petit à petit. Le mystère qui entoure chacun d’eux est bien entretenu, les révélations tombent au compte-gouttes. Je me suis attachée à eux au fil du récit, exception faite de Frey, le héros, qui me laisse de marbre, car beaucoup trop caricaturé à mon goût.
Il est également à noter que le style (choix du vocabulaire et tournures de phrases) utilisé par l’auteur est bien adapté à ce type de récit tournant autour de la piraterie : bien corsé, bien crû, et teinté d’humour.
Mais je me dois aussi de dire que la version numérique comprend un nombre important de fautes d’orthographes et d’accords de verbes, et que la césure des mots est mal faite. Ca fait franchement mal aux yeux. Qu’en est-il de la version « papier » ? De même, la présentation des chapitres est bizarre, parce que chaque chapitre comporte plusieurs titres : ça fait plus « notes/repères d’auteur » que professionnel. J’ai également relevé quelques incohérences dans la narration, qui m’ont dérangée.
Au sujet du scénario, lors des 100 premières pages (5 chapitres), je me suis posée la question quant à savoir où l’auteur voulait nous emmener, et si lui-même savait quelle direction donner à son histoire. En effet, tout comme l’équipage de la Ketty Jay, on bourlingue d’une région à l’autre sans savoir où l’on va vraiment et pourquoi, tout en sautant du coq à l’âne. C’est un peu déroutant. Ce n’est qu’à partir du chapitre 6 qu’un fil conducteur se dessine enfin et que la sauce prend.
Comme je l’ai dit, l’univers dans lequel se déroule cette histoire est très original, sauf que… l’auteur ne va pas assez au fond des choses. Eveilleurs, Fléau, Grandâme, Démonistes, Manes, etc. Ce sont des concepts qui semblent intéressants, mais ils ne sont pas assez développés/expliqués, ce qui fait que je ne comprends pas vraiment de quoi il s’agit.
Quant aux lieux… impossible de m’orienter. Quelle est cette planète, si ça en est une ? Où sont situées les villes ? Y’a-t-il des continents ? Ou bien est-ce que ce sont des mondes différents ? Une carte de ces endroits aurait vraiment été la bienvenue pour pouvoir m’aider à mieux situer l’action. De même, cela m’aurait aussi peut-être permis de comprendre pourquoi les équipages se déplacent d’un lieu à l’autre en vaisseaux, alors que ces engins ne vont pas dans l’espace…
En conclusion, mon avis est mitigé : beaucoup de points forts, mais tout autant de faiblesses. J’ai beaucoup aimé l’histoire, pleine d’originalité et d’humour, mais je regrette de ne pas avoir pu me représenter le décor dans lequel évoluent les personnages. La toile de fond n’a pas du tout été posée par l’auteur et c’est tout à fait dommage ! Après 900 pages de lecture, je reste totalement sur ma faim quant à cet univers et ses concepts. Et c’est frustrant !
Il est également à noter que le style (choix du vocabulaire et tournures de phrases) utilisé par l’auteur est bien adapté à ce type de récit tournant autour de la piraterie : bien corsé, bien crû, et teinté d’humour.
« Rogin était sale, devenait chauve, avait un nez bosselé et une couperose sur les joues : pas vraiment un régal pour les yeux. Ni pour les narines, d’ailleurs. Il avait l’odeur aigre aux nuances de chou-fleur d’un homme ayant l’habitude de mijoter dans ses propres pets. »
Mais je me dois aussi de dire que la version numérique comprend un nombre important de fautes d’orthographes et d’accords de verbes, et que la césure des mots est mal faite. Ca fait franchement mal aux yeux. Qu’en est-il de la version « papier » ? De même, la présentation des chapitres est bizarre, parce que chaque chapitre comporte plusieurs titres : ça fait plus « notes/repères d’auteur » que professionnel. J’ai également relevé quelques incohérences dans la narration, qui m’ont dérangée.
Au sujet du scénario, lors des 100 premières pages (5 chapitres), je me suis posée la question quant à savoir où l’auteur voulait nous emmener, et si lui-même savait quelle direction donner à son histoire. En effet, tout comme l’équipage de la Ketty Jay, on bourlingue d’une région à l’autre sans savoir où l’on va vraiment et pourquoi, tout en sautant du coq à l’âne. C’est un peu déroutant. Ce n’est qu’à partir du chapitre 6 qu’un fil conducteur se dessine enfin et que la sauce prend.
Comme je l’ai dit, l’univers dans lequel se déroule cette histoire est très original, sauf que… l’auteur ne va pas assez au fond des choses. Eveilleurs, Fléau, Grandâme, Démonistes, Manes, etc. Ce sont des concepts qui semblent intéressants, mais ils ne sont pas assez développés/expliqués, ce qui fait que je ne comprends pas vraiment de quoi il s’agit.
Quant aux lieux… impossible de m’orienter. Quelle est cette planète, si ça en est une ? Où sont situées les villes ? Y’a-t-il des continents ? Ou bien est-ce que ce sont des mondes différents ? Une carte de ces endroits aurait vraiment été la bienvenue pour pouvoir m’aider à mieux situer l’action. De même, cela m’aurait aussi peut-être permis de comprendre pourquoi les équipages se déplacent d’un lieu à l’autre en vaisseaux, alors que ces engins ne vont pas dans l’espace…
En conclusion, mon avis est mitigé : beaucoup de points forts, mais tout autant de faiblesses. J’ai beaucoup aimé l’histoire, pleine d’originalité et d’humour, mais je regrette de ne pas avoir pu me représenter le décor dans lequel évoluent les personnages. La toile de fond n’a pas du tout été posée par l’auteur et c’est tout à fait dommage ! Après 900 pages de lecture, je reste totalement sur ma faim quant à cet univers et ses concepts. Et c’est frustrant !