Galaxy Quest | 1999

Par | 17/11/2011 | Lu 941 fois




Affiche et synopsis

"Galaxy Quest" est une série de science-fiction qui a fait les beaux jours de la télévision américaine des années quatre-vingt. Depuis, les acteurs n'ont pas réussi à percer et sont condamnés à revêtir leurs costumes spatiaux dans des conventions ou à assurer des animations de supermarchés. Lorsque de vrais extraterrestres demandent son aide à Jason Nesmith, qui jouait le commandant Taggart, celui-ci rameute ses anciens partenaires. Dans l'espace, tout l'univers de la série a été fidèlement reconstitué. Les comédiens vont-ils parvenir à jouer leurs rôles "pour de vrai" ?

Présentation

Dix-sept ans après l'annulation de la série-culte, les héros de "Galaxy Quest" surfent encore sur la vague générée par les fans lors de multiples conventions. En réalité, au-delà des apparences, ils ont vieilli et n'ont jamais réussi leur conversion après l'arrêt brutal, sur un cliffhanger d'enfer, qui reste l'objet de nombreuses discussions entre les adorateurs de la série.

Ainsi, Jason Nesmith, qui incarnait le rôle principal du Commandant Peter Quincy Taggart, ne cesse de répéter la phrase " Never give up, never surrender!" (Ne jamais abandonner, ne jamais se rendre) et de parader devant les fans, reléguant ses collègues à l'arrière-plan, pendant qu'Alexander Dane, qui jouait le Dr. Lazarus (variante de Spock), se plaint d'avoir toujours dû répéter un dialogue idiot, lui qui était un acteur Shakespearien!

Tout bascule quand Nesmith accepte de participer à un film de fan, où il doit affronter Roth'h'ar Sarris, l'horrible et cruel chef d'un peuple guerrier qui a détruit le monde des Thermiens, les "gentils" du "fan-film". Au lendemain d'une soirée trop arrosée, Nesmith débite quelques répliques improvisées où il donne l'ordre de détruire l'ennemi. Tout heureux de son intervention, les Thermiens le renvoient chez lui ... en le faisant traverser un vortex intergalactique ! C'est là qu'il comprend qu'il ne s'agissait absolument pas d'un film!

Tout retourné par l'événement, il accepte de retourner auprès des Thermiens, quand leur ennemi a lancé de nouvelles attaques. Malheureusement pour eux, ses partenaires de la série, qui croyaient à une blague, se retrouvent soudain à bord d'un vaisseau spatial, admirés par des aliens qui n'ont pas compris que Galaxy Quest était une fiction et les prennent pour de vrais héros.

Aidé tant bien que mal par Gwen DeMarco (jouant l'équivalente d'Uhura dans Star Trek), Fred Kwan (le "Scotty" de l'équipe), Tommy Webber (le petit génie qui pilotait leur vaisseau dans la série) et un fan du nom de Guy Fleegman (qui se voit déjà comme le personnage en trop, donc condamné à court terme), Nesmith va devoir commander le Protector, réplique du vaisseau de la série. Mais comment de simples acteurs peuvent-ils vaincre un ennemi aussi implacable, qui ne s'incline pas simplement à cause d'une réplique cinglante ?

Galaxy Quest est un des rares cas d'une comédie de SF réussie. Tout, ici, se combine parfaitement, pour donner 1h40 de vrai bonheur. Le public ne s'y est d'ailleurs pas trompé : le film fut un beau succès à la sortie (d'accord, on est loin des chiffres actuels, mais il n'a pas non plus coûté autant que les superproductions d'aujourd’hui!).

Les personnages sont largement inspirés par ceux de la série originale de Star Trek, avec :

un commandant séducteur perdant le haut aussi vite que le faisait Kirk, joué par un homme arrogant et multipliant les pseudo-acrobaties à l'écran (Tim Allen est parfait dans le rôle.) l'extra-terrestre de service, impassible, condamné à répéter sans cesse "Par le Marteau de Grabthar" à chaque réplique ou presque la pulpeuse responsable de la Communication, dont le seul job est de parler à l'ordinateur de bord l'ingénieur "qui fait des miracle", aussi responsable du télétransporteur le figurant de la série originale, qui s'imagine être devenu un vrai "redshirt" (les anonymes qui se faisaient invariablement tuer dans les 5 premières minutes de Star Trek)

Le vaisseau, du nom de Protector, est lui volontairement l'inverse de l'Enterprise, qu'il s'agisse de sa forme ou même de son numéro de matricule : NTE-3120, où NTE signifie en fait 'Not The Enterprise' (Pas l'Enterprise!)

Les acteurs de Star Trek eux-mêmes ont adoré "Galaxy quest", lui apportant une notoriété importante par la même occasion. Les critiques ne furent pas en reste, applaudissant le film et lui accordant de multiples récompenses.

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