Tome 1 - Transmutation (2017)
Vénus est une H.N.A. - Humaine Non Améliorée - qui rêve de quitter sa banlieue défavorisée pour vivre à Solon, la capitale d'Allantys, à la pointe de la modernité. Mais comment trouver un emploi et envisager l'avenir sans moteur de recherche greffé dans le cerveau et sans puce d'identification ? Comment devenir riche et célèbre quand on est née en marge du système ? Quand elle apprend qu'elle est la grande gagnante d'un concours national sur plus de vingt mille candidats, son rêve prend forme : en acceptant les termes du contrat, et à la fin du processus d'hybridation, elle aura la chance de devenir un humain de huitième génération. Mais ira-t-elle au bout des modifications corporelles tant attendues ? Car une rencontre risque de bouleverser ses certitudes...
Tome 2 - Transformation (2018)
Vénus a fait son choix. Mais était-ce le bon ? Quand elle apprend la vérité sur son enfance, le doute s’insinue. À la fois prisonnière de son ambition et rattrapée par ses sentiments, elle découvrira bientôt que les alliés d’hier ne sont plus tout à fait ceux d’aujourd’hui…
Tome 3 - Transcendance (2019)
Dans ce dernier opus, les vérités éclatent et les cœurs se brisent. Pour chaque trahison, il y aura un prix à payer. Harry et Vénus sauront-ils trouver un chemin vers la paix ? Ou bien celle-ci est-elle un mensonge ? Quel sacrifice ultime faudra-t-il accomplir pour que les choix du passé aient enfin un sens ? Quelle que soit sa décision, le monde de Vénus ne sera plus jamais le même.
Fiche de lecture
"H+" est une trilogie de science-fiction moderne et déjantée. L’auteure la qualifie de dystopie. On se trouve sur une autre planète que la Terre, dans notre galaxie, dans un lointain futur. Les clins d’œil à notre histoire sont très amusants, telle cette Marie-Anne des Toilettes qui s’est fait couper la tête, quelque part dans une époque reculée, ou ce James Monde capable de faire mille cascades sans la moindre égratignure.
"H+" est une série de romans qui racontent l’histoire de Vénus, une humaine des bas-fonds dont le plus grand rêve est de devenir une HA : un humaine améliorée, et de bénéficier de ce qui se fait de mieux en matière d’implants bioniques. Pouvoir choisir la couleur, la longueur et la forme de ses cheveux sans aller chez le coiffeur, quoi de plus amusant pour une jeune fille ? Ne plus jamais être malade, jouir de muscles d’une puissance surhumaine, qui n’en rêve pas ? Pouvoir accéder au Réseau Allantys et à toutes ses données sur tout et sur tout le monde – enfin, sur tous les HA – en un instant, rien que par la pensée, fascinerait n’importe qui. C’est tout cela qu’offre la biotechnologie de la civilisation d’Allantys, et bien plus encore...
Cette série de romans est une suite d’événements chronologiques. Elle pourrait très bien constituer un seul tome de… 884 pages, puisque l’on suit les aventures de Vénus sans que l’auteure ne coupe l’élan par des ellipses. Un tel pavé n’aurait pas rebuté les fans du genre tant ce récit enchaîne les rebondissements et les dialogues truculents. Je ne m’y suis pas ennuyée une seule minute.
L’histoire est narrée à la première personne du singulier et au présent. On est ainsi immergé dans les pensées de la narratrice/personnage principal. Ses pensées sont bien celles d’une jeune femme à peine sortie de l’adolescence et assez égocentrique. Dans le tome 1, particulièrement. Puis l’expérience et des révélations sur son passé l’obligent à mettre de l’eau dans son vin, sans pour autant lui faire prendre les bonnes décisions !
Car Vénus est une anti-héroïne en puissance. Énervante, provocante, égoïste, obnubilée par son projet de devenir une H.A. 8.0., c’est-à-dire un être qui n’a plus grand-chose d’humain et qui est… immortel. Comme le mystérieux et inquiétant président Atlas, dont on découvre un passé très intéressant dans le tome 2. Vénus ne prend quasiment jamais les bonnes décisions et, pour les lecteurs que nous sommes, c’est très, très agaçant ! On sait qu’il va lui arriver des bricoles, c’est obligé qu’il lui arrive des bricoles, elle aussi sait qu’il va lui arriver des bricoles, eh ! bien non ! Elle y va quand même ! Évidemment, elle n’en sort pas indemne, mais quand même… On a envie de lui dire : « Si tu avais écouté les conseils autour de toi, t’en serais pas là ! »
L’univers décrit par l’auteure dans cette trilogie est d’une richesse à couper le souffle. L’ambiance m’a rappelé Le Cinquième Élément par ses couleurs vives, ses tenues folles tirées de l’esprit guère plus sain d’un couturier allumé. Il ne se passe pas deux pages sans que l’auteure nous présente une technologie futuriste, le nom d’une boisson originale, un bijou vivant, un progrès médical ou scientifique. Bref, ces "H+" regorgent d’idées et d’inventions si nombreuses que ça en donne le tournis. Il ne se passe pas un chapitre sans suspense, sans action, sans mésaventures ni… aventures ! Car Vénus est comme tout le monde : elle a ses élans de cœur et de corps, notamment pour Harry, le ténébreux et si sexy présentateur télé…
Le tome 1 est une torture terrible car il se finit en pleine action. On ne peut que maudire l’auteure de nous torturer à ce point et de nous donner envie de lire la suite dans la foulée. C’est pourquoi je vous conseille de vous procurer les deux premiers tomes d’un coup.
Le tome 2, un peu plus long, nous donne plus de grain à moudre. Vénus nous entraîne des Arènes à la Hunger Games, à des grottes secrètes où se trament des événements singuliers. Elle qui se laissait plutôt porter par les événements est davantage actrice de sa vie dans ce tome. Mais voilà qu’à la fin, elle prend encore des décisions lourdes de conséquences…
Donc, en fait non, ne prenez pas les deux premiers. Prenez carrément les 3, sinon vous allez être dans le même état que moi : une fébrilité que seuls connaissent ceux qui sont en manque de leur cam. Car oui, H+ est une drogue. Je ne prends pas de risque en disant que Célia, à l’instar du gouvernement d’Allantys, a mis quelque chose de louche dans ses romans. Un soupçon de folie, un doigt d’érotisme, beaucoup d’aventures et énormément d’idées visionnaires. Le tout dosé de manière à donner le vertige. Un délicieux vertige…
"H+" est une trilogie décapante qui laisse entrevoir ce que la nouvelle science-fiction nous réserve ! Car non, la SF française n’est pas morte sur l’autel des folles années soixante-dix et quatre-vingt. Non, la SF française n’a rien à envier à la SF anglo-saxonne. La SF est en train de renaître grâce à ses nouveaux auteurs, et Célia Ibanez en fait assurément partie !
"H+" est une série de romans qui racontent l’histoire de Vénus, une humaine des bas-fonds dont le plus grand rêve est de devenir une HA : un humaine améliorée, et de bénéficier de ce qui se fait de mieux en matière d’implants bioniques. Pouvoir choisir la couleur, la longueur et la forme de ses cheveux sans aller chez le coiffeur, quoi de plus amusant pour une jeune fille ? Ne plus jamais être malade, jouir de muscles d’une puissance surhumaine, qui n’en rêve pas ? Pouvoir accéder au Réseau Allantys et à toutes ses données sur tout et sur tout le monde – enfin, sur tous les HA – en un instant, rien que par la pensée, fascinerait n’importe qui. C’est tout cela qu’offre la biotechnologie de la civilisation d’Allantys, et bien plus encore...
Cette série de romans est une suite d’événements chronologiques. Elle pourrait très bien constituer un seul tome de… 884 pages, puisque l’on suit les aventures de Vénus sans que l’auteure ne coupe l’élan par des ellipses. Un tel pavé n’aurait pas rebuté les fans du genre tant ce récit enchaîne les rebondissements et les dialogues truculents. Je ne m’y suis pas ennuyée une seule minute.
L’histoire est narrée à la première personne du singulier et au présent. On est ainsi immergé dans les pensées de la narratrice/personnage principal. Ses pensées sont bien celles d’une jeune femme à peine sortie de l’adolescence et assez égocentrique. Dans le tome 1, particulièrement. Puis l’expérience et des révélations sur son passé l’obligent à mettre de l’eau dans son vin, sans pour autant lui faire prendre les bonnes décisions !
Car Vénus est une anti-héroïne en puissance. Énervante, provocante, égoïste, obnubilée par son projet de devenir une H.A. 8.0., c’est-à-dire un être qui n’a plus grand-chose d’humain et qui est… immortel. Comme le mystérieux et inquiétant président Atlas, dont on découvre un passé très intéressant dans le tome 2. Vénus ne prend quasiment jamais les bonnes décisions et, pour les lecteurs que nous sommes, c’est très, très agaçant ! On sait qu’il va lui arriver des bricoles, c’est obligé qu’il lui arrive des bricoles, elle aussi sait qu’il va lui arriver des bricoles, eh ! bien non ! Elle y va quand même ! Évidemment, elle n’en sort pas indemne, mais quand même… On a envie de lui dire : « Si tu avais écouté les conseils autour de toi, t’en serais pas là ! »
L’univers décrit par l’auteure dans cette trilogie est d’une richesse à couper le souffle. L’ambiance m’a rappelé Le Cinquième Élément par ses couleurs vives, ses tenues folles tirées de l’esprit guère plus sain d’un couturier allumé. Il ne se passe pas deux pages sans que l’auteure nous présente une technologie futuriste, le nom d’une boisson originale, un bijou vivant, un progrès médical ou scientifique. Bref, ces "H+" regorgent d’idées et d’inventions si nombreuses que ça en donne le tournis. Il ne se passe pas un chapitre sans suspense, sans action, sans mésaventures ni… aventures ! Car Vénus est comme tout le monde : elle a ses élans de cœur et de corps, notamment pour Harry, le ténébreux et si sexy présentateur télé…
Le tome 1 est une torture terrible car il se finit en pleine action. On ne peut que maudire l’auteure de nous torturer à ce point et de nous donner envie de lire la suite dans la foulée. C’est pourquoi je vous conseille de vous procurer les deux premiers tomes d’un coup.
Le tome 2, un peu plus long, nous donne plus de grain à moudre. Vénus nous entraîne des Arènes à la Hunger Games, à des grottes secrètes où se trament des événements singuliers. Elle qui se laissait plutôt porter par les événements est davantage actrice de sa vie dans ce tome. Mais voilà qu’à la fin, elle prend encore des décisions lourdes de conséquences…
Donc, en fait non, ne prenez pas les deux premiers. Prenez carrément les 3, sinon vous allez être dans le même état que moi : une fébrilité que seuls connaissent ceux qui sont en manque de leur cam. Car oui, H+ est une drogue. Je ne prends pas de risque en disant que Célia, à l’instar du gouvernement d’Allantys, a mis quelque chose de louche dans ses romans. Un soupçon de folie, un doigt d’érotisme, beaucoup d’aventures et énormément d’idées visionnaires. Le tout dosé de manière à donner le vertige. Un délicieux vertige…
"H+" est une trilogie décapante qui laisse entrevoir ce que la nouvelle science-fiction nous réserve ! Car non, la SF française n’est pas morte sur l’autel des folles années soixante-dix et quatre-vingt. Non, la SF française n’a rien à envier à la SF anglo-saxonne. La SF est en train de renaître grâce à ses nouveaux auteurs, et Célia Ibanez en fait assurément partie !