Une guerre victorieuse et brève, réédition @ 2007 J'ai Lu | Illustration de couverture @ Bernard Ling
Cette fois, c'est la guerre ! La république du Havre, au bord de l'insurrection, ne peut plus se contenter d'escarmouches frontalières pour canaliser les ardeurs de ses combattants et projette un assaut de grande envergure contre le royaume de Manticore. Honor Harington, après avoir récupéré de ses blessures, se voit confier le commandement d'un nouveau vaisseau qui la propulse au cœur du conflit. Cependant, pris par surprise et en état d'infériorité numériques, les Manticoriens se retrouvent très vite en posture délicate. Mais ils peuvent compter sur la détermination et le sens tactique d'Honor et de l'équipage de son vaisseau au nom prophétique : le H.M.S. Victoire.
Fiche de lecture
Après les deux premiers tomes consacrés à une intrigue policière pour l’un et diplomatique pour l’autre, David Weber nous propose ici un ouvrage davantage axé sur la préparation de la guerre entre le Royaume de Manticore et la République de Havre.
Nous y suivons Honor qui apprend les subtilités et les jeux de pouvoirs d’un état-major. Mais ses précédents exploits à Basilic et sur Grayson n’ont pas plu à tout le monde et ses ennemis sont autant les Havriens que certains éléments de sa propre patrie. Notamment son vieil ennemi, Lord Pavel Young qui ne manquera pas de lui faire une nouvelle « crasse ».
Elle trouvera cependant de l’aide auprès d’amis fidèles dont un plus fidèle encore...
***
Que les inconditionnels de bataille spatiale se rassurent : il y en aura ! Dans le fil des précédents tomes, l’auteur mêle habilement intrigues politiques, humaines, et combats spatiaux. Tout en renforçant les éléments de son univers, l’auteur parvient à se décentrer de son héroïne. Elle n’est pas une « Mary Sue » devant qui tout et tous s’inclinent et se contorsionnent pour lui rendre la vie facile et c’est là le sel !
Mais la vie n’est pas facile pour le lecteur non plus : c’est à partir de ce tome qu’il faut vraiment avoir en tête les noms, fonctions, titres et factions des personnages afin de suivre le fil.
Si la saga est vivement inspirée de la série « Horatio Hornblower », je lui trouverai aussi une parenté même lointaine avec la « Comédie humaine » de Balzac tant les personnages vont, viennent, ne font plus parler d’eux avant de réapparaître dans les tomes immédiatement suivants ou de préparer des intrigues qui ne seront développées qu’ultérieurement.
Mais ce foisonnement de personnages bien caractérisés et l’évolution stratégique et politique du conflit enrichit et fluidifie la lecture (pour peu qu’on prenne des notes si besoin). On a vraiment envie de savoir comment une « guerre victorieuse et brève » finira !
Car quand on lit la citation de Robert Lynd figurant en épigramme affirmant que « la croyance en la possibilité d’une guerre courte et décisive semble être l’une des plus anciennes et dangereuses illusions de l’Homme », on se dit que la guerre ne sera peut être pas aussi victorieuse ou brève que cela.
Nous y suivons Honor qui apprend les subtilités et les jeux de pouvoirs d’un état-major. Mais ses précédents exploits à Basilic et sur Grayson n’ont pas plu à tout le monde et ses ennemis sont autant les Havriens que certains éléments de sa propre patrie. Notamment son vieil ennemi, Lord Pavel Young qui ne manquera pas de lui faire une nouvelle « crasse ».
Elle trouvera cependant de l’aide auprès d’amis fidèles dont un plus fidèle encore...
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Que les inconditionnels de bataille spatiale se rassurent : il y en aura ! Dans le fil des précédents tomes, l’auteur mêle habilement intrigues politiques, humaines, et combats spatiaux. Tout en renforçant les éléments de son univers, l’auteur parvient à se décentrer de son héroïne. Elle n’est pas une « Mary Sue » devant qui tout et tous s’inclinent et se contorsionnent pour lui rendre la vie facile et c’est là le sel !
Mais la vie n’est pas facile pour le lecteur non plus : c’est à partir de ce tome qu’il faut vraiment avoir en tête les noms, fonctions, titres et factions des personnages afin de suivre le fil.
Si la saga est vivement inspirée de la série « Horatio Hornblower », je lui trouverai aussi une parenté même lointaine avec la « Comédie humaine » de Balzac tant les personnages vont, viennent, ne font plus parler d’eux avant de réapparaître dans les tomes immédiatement suivants ou de préparer des intrigues qui ne seront développées qu’ultérieurement.
Mais ce foisonnement de personnages bien caractérisés et l’évolution stratégique et politique du conflit enrichit et fluidifie la lecture (pour peu qu’on prenne des notes si besoin). On a vraiment envie de savoir comment une « guerre victorieuse et brève » finira !
Car quand on lit la citation de Robert Lynd figurant en épigramme affirmant que « la croyance en la possibilité d’une guerre courte et décisive semble être l’une des plus anciennes et dangereuses illusions de l’Homme », on se dit que la guerre ne sera peut être pas aussi victorieuse ou brève que cela.