Dans le Paris des années 30, le jeune Hugo est un orphelin de douze ans qui vit dans une gare. Son passé est un mystère et son destin une énigme. De son père, il ne lui reste qu'un étrange automate dont il cherche la clé - en forme de coeur - qui pourrait le faire fonctionner. En rencontrant Isabelle, il a peut-être trouvé la clé, mais ce n'est que le début de l'aventure...
Présentation
Paris, dans les années 1930. Hugo Cabret, un garçon d’une douzaine d’années, vient de perdre son père, qui était horloger, et devient orphelin. Il prend la gare (Montparnasse ?) pour résidence et y vit caché, au cœur des rouages complexes de sa grande horloge, qu’il prend soin d’entretenir et de remonter. A côté de cela, Hugo s’est mis martèle en tête de réparer l’automate (un petit homme d’acier) que son père cherchait à remettre en état avant sa mort.
Alors qu’Hugo survit tant bien que mal, un jour, il est pris en flagrant délit de vol par Papa Georges, vieux tenancier d’une boutique de jouets dans la gare, qui lui ordonne de vider ses poches sur le champ. Si le garçon refuse, Papa Georges appellera la police et Hugo sera emprisonné, puis envoyé dans un internat. Hugo n’a pas d’autre choix que d’obéir. Il dépose quelques petits objets sur le comptoir, puis, retire de l’autre poche un carnet que le vieux monsieur lui confisque. Il le feuillette avec étonnement et émotion, même. Hugo lui, pique une crise et supplie le monsieur de lui le restituer : ce carnet contient les plans des pièces pour restaurer l’automate ! Mais Papa Georges refuse. Le garçon va alors faire des pieds et des mains auprès de Papa Georges pour tenter de récupérer son précieux bien, car cet automate est tout ce qu’il lui reste de son père et il est convaincu que la machine a un message pour lui de sa part…
Alors qu’Hugo travaille pour Papa Georges dans sa boutique de jouets, et tente de s’amender pour récupérer son carnet, il rencontre Isabelle, sa petite fille, qui a à peu près son âge. Les deux adolescents vont se lier d’amitié. Un jour, Hugo découvrira par un drôle de hasard qu’Isabelle détient la fameuse clé en forme de cœur qui permet de remonter son automate ! Mais lorsque la machine se met en marche, ce n’est pas un message qu’elle délivre à Hugo, mais un dessin, qu’elle trace sur une feuille, représentant la lune avec une fusée plantée en plein dans l’œil droite…
A ce stade de l’histoire, les amateurs de science-fiction reconnaîtront immédiatement de quoi il s’agit ! C’est une illustration du film Le Voyage dans la Lune du cinéaste français Georges Méliès (1861-1938). Le film est sorti en 1902 et c’est le tout premier film de science-fiction ! C’est également le tout premier film à être classé au patrimoine de l’Unesco.
Hugo et Isabelle décident alors de découvrir ce que ce dessin signifie. Leur enquête dans une bibliothèque les conduira à s’interroger. Quel est le rapport entre ce dessin et Papa Georges ? Pourquoi Isabelle détient-elle la clé de l’automate qui appartenait au père d’Hugo ? L’aventure ne fait que commencer…
Hugo et Isabelle décident alors de découvrir ce que ce dessin signifie. Leur enquête dans une bibliothèque les conduira à s’interroger. Quel est le rapport entre ce dessin et Papa Georges ? Pourquoi Isabelle détient-elle la clé de l’automate qui appartenait au père d’Hugo ? L’aventure ne fait que commencer…
Les décors de ce film sont ma-gni-fiques ! L’ambiance de la gare (Montparnasse ?) des années 1930 est très bien rendue. Et même si certaines répliques ou certains faits sont prévisibles, l’enquête menée par les deux jeunes gens est passionnante.
A travers ce conte - qui est un des plus beaux contes que j’aie vu !- le réalisateur Martin Scorsese rend un superbe hommage à Georges Méliès et à son œuvre Le Voyage dans la Lune. Avec la belle musique qui l'accompagne, c’est une ode au cinéma du début 20ème siècle, un art qui a illuminé la vie de Georges Méliès, et fait briller les yeux de milliers de spectateurs. Méliès avait le don de capturer les rêves pour en faire des films, chose que Scorsese a parfaitement compris et retranscrit ici dans Hugo Cabret.
A travers ce conte - qui est un des plus beaux contes que j’aie vu !- le réalisateur Martin Scorsese rend un superbe hommage à Georges Méliès et à son œuvre Le Voyage dans la Lune. Avec la belle musique qui l'accompagne, c’est une ode au cinéma du début 20ème siècle, un art qui a illuminé la vie de Georges Méliès, et fait briller les yeux de milliers de spectateurs. Méliès avait le don de capturer les rêves pour en faire des films, chose que Scorsese a parfaitement compris et retranscrit ici dans Hugo Cabret.