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Hypérion | Hyperion | Dan Simmons | 1989-1990

Par | 20/03/2013 | Lu 939 fois




Quand les sept pèlerins se posent à Hypérion, le port spatial offre un spectacle de fin du monde. Des millions de personnes s'entassent derrière les grilles : les habitants de la planète sont sûrs que le gritche va venir les prendre et ils veulent fuir. Mais l'Hégémonie ne veut rien savoir. Une guerre s'annonce et les routes du ciel doivent être dégagées. Et tout ce que le gouvernement a trouvé, c'est d'envoyer les sept pèlerins. La présidente le leur a dit d'emblée : Il est essentiel que les secrets des Tombeaux du Temps soient percés. C'est notre dernière chance. " Mais les pèlerins n'y comprennent rien, et ne se connaissent même pas ! Heureusement, le voyage leur permettra de se rapprocher. Chacun raconte son histoire, et l'on s'aperçoit vite que nul n'a été pris au hasard. Celui qui a fait la sélection, au fil des confidences, parait avoir fait preuve d'une lucidité... diabolique. Et d'une cruauté... raffinée!

Hypérion

Hypérion 1 (Hyperion, 1989) Hypérion 2 (Hyperion, 1989) La Chute d'Hypérion 1 (The Fall of Hyperion, 1990) La Chute d'Hypérion 2 (The Fall of Hyperion, 1990)

Fiche de lecture

Dan Simmons est un auteur à part. Outre sa culture classique gigantesque, il a une approche qui le rapproche parfois du fantastique.

Avec ce cycle, il livre à la SF une oeuvre marquante. On y parle de voyages dans le temps, de robots de combat, d'intelligences artificielles, de factions humaines rebelles, de mondes imaginaires...

L'univers mis en place est riche et foisonnant. On pourrait facilement écrire d'autres cycles en utilisant ce que Simmons a mis en place. C'est d'ailleurs ce qu'il fait puisque Endymion est la suite, logique et cohérente, d'Hypérion. Et malgré la grandeur de l'oeuvre, il y a du détail et de la précision. On passe du space opera au planet opera, on oscille entre le cyber punk et le mystique. C'est incroyable à quel point c'est complet. Et le thème central de tout le cycle est le destin, excusez du peu. Non seulement Simmons a de l'ambition mais en plus il se montre à la hauteur.

Si on se penche sur les détails, je peux pointer trois ou quatre éléments :

Tout d'abord la trame narrative, où l'action proprement dite est ponctuée par les récits autobiographiques des personnages. Simmons nous amène ainsi à comprendre progressivement les motivations des uns et des autres. Et j'adore quand un effet narratif est utilisé pour magnifier le sujet. Ensuite, les personnages sont d'une profondeur étonnante. Ce n'est d'ailleurs pas sans lien avec ce que je pointais juste avant. Enfin, le concept même de Gritche, le Seigneur de la Douleur, est grandiose.

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