Lorsque Charley voit la maison de ses rêves pour la première fois, c'est comme si elle l'avait toujours connue, qu'elle y avait déjà habité. Et lorsqu'elle y emménage avec son mari Tom, son impression se transforme en véritable certitude. De sinistres souvenirs d'une vie antérieure la hantent. Ils sont si terrifiants et si violents que Charley décide d'entamer des séances d'hypnose. Malheur à celui qui s'aventure dans le passé...
Fiche de lecture
Charley et Tom forment un couple de quadras sans enfant qui rêve de s'installer dans la campagne anglaise pour relancer une vie sentimentale routinière et, qui sait, enfin parvenir à avoir un enfant. Quand Charley découvre Elmwood Mill, un charmant moulin du XVème précédemment occupé par une grande couturière solitaire, elle a l'impression d'avoir toujours connu cet endroit et même d'y avoir vécu autrefois. Et lorsqu'elle y emménage avec son mari, son chien et son poisson rouge, l'impression tourne à la certitude au fur et à mesure de réminiscences, de rencontres et autres coïncidences troublantes. Elle tente alors de pratiquer une régression mentale sous la houlette d'une sorte d'hypnotiseur qui parvient à lui faire revivre des pans oubliés de son passé puis de vies antérieures à sa naissance. Loin de la rassurer, ces séances vont l'entraîner de plus en plus profond dans l'horreur et le drame.
« Hypnose » se présente comme un thriller plus psychologique que policier qui explore les méandres de l'inconscient du personnage principal à la lumière ou plutôt dans les ténèbres du paranormal, de l'ésotérisme, de la démence et de la parapsychologie.
L'intrigue menée sans grand rythme démarre sur le thème de la maison hantée (plutôt soft, rien à voir avec les monstruosités d'Amityville...) puis se développe sur celui de la régression mentale, des vies antérieures avant de monter en puissance et d'accélérer enfin (aux alentours de la 300ème page seulement) pour laisser entrevoir le « pot aux roses », le « pourquoi du comment », l'abomination de la désolation qu'il est hors de question de dévoiler pour le pas faire perdre tout intérêt à d'éventuels lecteurs.
On s'attache assez facilement au personnage de la pauvre héroïne sur qui s'accumulent tant de malheurs et de déboires et nettement moins à celui de Tom, stéréotype de la lâcheté et de l'égoïsme masculin qui disparaît très vite pour réapparaître un peu artificiellement à la fin, pas plus qu'aux personnages secondaires, tous un peu caricaturaux.
L'histoire, au bout du compte assez peu originale, est bien menée, quoiqu'un peu trop lentement à mon goût personnel.
Le style est fluide et agréable à lire.
L'ennui, c'est qu'une fois le livre refermé, on a l'impression de ne pas avoir appris grand chose et d'avoir passé pas mal de temps à se divertir à la lecture d'un ouvrage calibré, formaté, efficace mais sans génie ni signe particulier. De là à assurer que « Peter James a trouvé son créneau, quelque part entre Stephen King et Michael Crichton », comme indiqué en quatrième de couverture, il y a un pas et même un gouffre que le lecteur ne saurait franchir. Nul doute que le « créneau » en question n'est que commercial et se situe quelque part, mais quelque part bien en dessous des deux grands romanciers en question !
« Hypnose » se présente comme un thriller plus psychologique que policier qui explore les méandres de l'inconscient du personnage principal à la lumière ou plutôt dans les ténèbres du paranormal, de l'ésotérisme, de la démence et de la parapsychologie.
L'intrigue menée sans grand rythme démarre sur le thème de la maison hantée (plutôt soft, rien à voir avec les monstruosités d'Amityville...) puis se développe sur celui de la régression mentale, des vies antérieures avant de monter en puissance et d'accélérer enfin (aux alentours de la 300ème page seulement) pour laisser entrevoir le « pot aux roses », le « pourquoi du comment », l'abomination de la désolation qu'il est hors de question de dévoiler pour le pas faire perdre tout intérêt à d'éventuels lecteurs.
On s'attache assez facilement au personnage de la pauvre héroïne sur qui s'accumulent tant de malheurs et de déboires et nettement moins à celui de Tom, stéréotype de la lâcheté et de l'égoïsme masculin qui disparaît très vite pour réapparaître un peu artificiellement à la fin, pas plus qu'aux personnages secondaires, tous un peu caricaturaux.
L'histoire, au bout du compte assez peu originale, est bien menée, quoiqu'un peu trop lentement à mon goût personnel.
Le style est fluide et agréable à lire.
L'ennui, c'est qu'une fois le livre refermé, on a l'impression de ne pas avoir appris grand chose et d'avoir passé pas mal de temps à se divertir à la lecture d'un ouvrage calibré, formaté, efficace mais sans génie ni signe particulier. De là à assurer que « Peter James a trouvé son créneau, quelque part entre Stephen King et Michael Crichton », comme indiqué en quatrième de couverture, il y a un pas et même un gouffre que le lecteur ne saurait franchir. Nul doute que le « créneau » en question n'est que commercial et se situe quelque part, mais quelque part bien en dessous des deux grands romanciers en question !