Jason et les Argonautes | Jason and the Argonauts | 1963

Par | 18/02/2018 | Lu 1979 fois




Affiche et synopsis

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Photo @ Koyolite Tseila | Mon édition DVD
La légendaire aventure de Jason, obligé de courir le monde à la recherche de la fameuse Toison d'Or qui lui permettra de monter sur le trône...

Présentation

Grèce antique. L’avide Pélias s’est approprié le royaume d’Eson par la force. Mais il y a un hic : le fils d’Eson, qui se nomme Jason, lui a échappé. Il est donc à craindre que lorsqu’il sera adulte, il reviendra pour venger son père et reconquérir son royaume. Un prophète annonce à Pélias qu’il reconnaîtra Jason à ce détail : l’homme ne portera qu’une seule sandale.
 
Bien des années plus tard, alors qu’il fait une promenade à cheval au bord de la mer, Pélias tombe soudain à l’eau et se retrouve en difficulté. Un homme qui d’aventure passe par-là le sauve in extremis de la noyade. En observant son bienfaiteur de plus près, Pélias s’aperçoit qu’il ne porte qu’une seule sandale (!) et de ce fait, se garde bien de lui dire qui il est. Il emmène Jason à son camp, et le jeune homme explique qu’il est venu reprendre ce qui lui appartient. Mais il ne veut pas user de la force pour monter sur le trône. Il souhaite entreprendre un long voyage à l’autre bout du monde pour trouver l’île Colchide sur laquelle se trouverait une mystérieuse toison d’or. On dit que celle-ci a le pouvoir de guérir, mais aussi de protéger ceux à qui elle appartient. Jason pense donc qu’il vaut mieux redonner de l’espoir à son peuple en ramenant la toison d'or, plutôt que de s’imposer comme un tyran. Il recrute un équipage composé de costauds gaillards, des héros (les Argonautes) et affrète un navire, qu’il baptise l’Argo, pour partir en quête de la toison d’or.
 
En parallèle, les dieux de l’Olympe observent tout et s’amusent bien des misères des êtres humains. Héra, qui est un peu plus humaine que ses homologues, se met martèle en tête d’aider Jason dans le périple qui l’attend. Zeus, roi des dieux, bien que récalcitrant à cette idée, finit par accepter qu’elle protège Jason, mais a une condition : Héra ne pourra intervenir ou aider Jason que cinq fois. Pas une de plus.
 
Voilà donc nos Argonautes partis en mer avec Héra comme figure de proue de l’Argo (petit détail, celle-ci est placée à l’arrière du navire, et non pas à la proue, comme il en est normalement d’usage) pour une grande aventure durant laquelle ils vont se retrouver à la fois contraints et aidés par les dieux et déesses rivaux qui se divertissent depuis leur Mont Olympe. L’équipage sera également confronté à des créatures toutes plus horribles les unes que les autres : à commencer par le colosse Talos, puis les Harpies, les Symplégades (rochers broyeurs), sans oublier une hydre (dragon à sept têtes) et des affreux squelettes armés jusqu’aux dents. Mais dans sa quête, Jason connaîtra aussi l’enchantement de l’amour…
 
Ce film de Don Chaffey est sorti en 1963 et son scénario est – entre autres – inspiré par le poème épique « Les Argonautiques » d’Apollonios de Rhodes, un poète grec (295-215 av. J.-C.). Les effets spéciaux et les créatures monstrueuses sont l’œuvre du génialissime Ray Harryhausen, maître en la matière.
 
Je suis amatrice de ce type de film, qui présente de vrais héros qui se lancent dans une quête et qui doivent affronter toutes sortes de créatures en chemin. Le scénario de « Jason et les Argonautes » n’est pas particulièrement extraordinaire, mais ce qui rend le tout fort plaisant, et qui en fait une épopée spectaculaire, c’est le côté aventure pure truffée d’effets spéciaux géniaux. Cette magie visuelle, qui de nos jours paraît très kitsch et qui n’existe malheureusement plus (!), vous met de la poudre plein les yeux. Personnellement, j’adore.
 
Je préfère Jack le Tueur de Géants  (qui est l’un de mes films préférés, même si les effets spéciaux ne sont pas signés Ray Harryhausen) et Le septième Voyage de Sinbad à ce film, car je trouve les scénarios meilleurs. Il n’en reste pas moins que « Jason et les Argonautes » est excellent, que c’est une bonne référence dans le genre et une chouette épopée mythologique. J’ai passé un très bon moment derrière ma TV. Donc, si vous êtes amateurs du genre, je vous le recommande vivement si vous ne l’avez pas encore visionné.

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