Chaque jour, il doit organiser son existence solitaire dans une cité à l'abandon, vidée de ses habitants par une étrange épidémie. Un virus incurable qui contraint les hommes à se nourrir de sang et les oblige à fuir les rayons du soleil...
Chaque nuit, les vampires le traquent jusqu'aux portes de sa demeure, frêle refuge contre une horde aux visages familiers de ses anciens voisins ou de sa propre femme.
Chaque nuit est un cauchemar pour le dernier homme, l'ultime survivant d'une espèce désormais légendaire.
Chaque nuit, les vampires le traquent jusqu'aux portes de sa demeure, frêle refuge contre une horde aux visages familiers de ses anciens voisins ou de sa propre femme.
Chaque nuit est un cauchemar pour le dernier homme, l'ultime survivant d'une espèce désormais légendaire.
Fiche de lecture
Dans un monde apocalyptique, vidé de ses habitants par une étrange épidémie, Robert Neville vit totalement seul, barricadé chez lui dès que la nuit tombe. En effet, c’est à ce moment que les hommes transformés en vampires, qui donc craignent la lumière du jour, sortent en quête de sang frais. En groupes frénétiques, ils traquent les derniers représentants de la race humaine. Chaque nuit tourne donc au cauchemar pour le pauvre Neville qui profite du grand jour pour tenter d’exterminer ces étranges mutants quand, affaiblis et endormis, ils se terrent dans des endroits sombres…
Au-delà d’une importante recherche sur les phénomènes de vampirisme, cet excellent bouquin de science-fiction nous amène à réfléchir sur ce qui reste de morale et de vie sociale quand l’homme se retrouve seul et qu’il doit assurer sa survie à n’importe quel prix. Il ne retourne ni plus ni moins qu’à la barbarie des premiers âges…
Il est assez bizarre de noter combien ce genre littéraire est obsédé par ce retour en arrière alors que tous les auteurs d’anticipation du XIXème siècle n’imaginaient qu’un avenir radieux obtenu par les progrès de la science couplés à ceux de l’intelligence humaine. Signe des temps, sans doute… Désespoir secrété par un siècle de plomb, de conformisme et de sauvagerie incapable de susciter de grandes espérances…
Un très bon bouquin qu’on ne peut que conseiller aux amateurs. Je ne saurais en dire autant du film qui représente une totale réécriture du livre, une véritable trahison de l'esprit de l'ouvrage majeur de Matheson.