Illustration et quatrième de couverture
Jeux de Prédation @ 2022 Plumes Ascendantes
John est viril, carriériste, baroudeur et misanthrope. Il exerce dans le futur. Il sévit dans l’espace. Trop coriace pour les xénomorphes. Expert en matière de poudre. Sa spécialité ? Entrer dans le poulailler technocrate. Ses faits d’armes ? Noyautage du Directoire de Paris, puis parasitage du Supervisat colonial de Canopée, une lointaine planète hostile. Il renaît des gravats de la civilisation. Suivez du regard l’ascension de cette sangsue des bureaux. Gare à la chute qui éclabousse.
Fiche de lecture
Je me suis plongé avec délectation dans le premier roman de Giger Cobb, intitulé Jeux de prédation et j'ai passé un excellent moment.
Le(s) récit(s) est(sont) destructuré(s) comme je l'(les) aime, alternant les points de vue sans être parasité(s) par une légion de détails. Tour à tour cynique et drôle, la plume de l'auteur va à l'essentiel en respectant les canons du genre.
J'ai particulièrement aimé les références à peine voilées aux blockbusters du genre et je n'ai pu m'empêcher de penser à des films tels qu'Alien, Premier contact, V, NY 1997 ou encore Starship Troopers. En effet, l'histoire, articulée entre deux récits de taille égale, verse par certains aspects dans des phases cinématographiques du plus bel effet : explosions, assauts et batailles épiques parsèment intelligemment la trame narrative qui se révèle être au fil des pages une formidable critique au vitriol contre l'inertie et la corruption passive qui gangrènent administrations et élites politiques.
Le héros principal gagne de l'épaisseur au fil des pages, se révélant être le parfait étalon mesure d'une humanité à la dérive vers sa funeste destinée.
En bonus, le lecteur gagne quelques sauts temporels gratuits et finit incrédule au premier rang d'une scène de jugement complètement loufoque dans un tribunal.
Pour un premier roman, on valide et on peut dire que le contrat est pleinement rempli !
Le(s) récit(s) est(sont) destructuré(s) comme je l'(les) aime, alternant les points de vue sans être parasité(s) par une légion de détails. Tour à tour cynique et drôle, la plume de l'auteur va à l'essentiel en respectant les canons du genre.
J'ai particulièrement aimé les références à peine voilées aux blockbusters du genre et je n'ai pu m'empêcher de penser à des films tels qu'Alien, Premier contact, V, NY 1997 ou encore Starship Troopers. En effet, l'histoire, articulée entre deux récits de taille égale, verse par certains aspects dans des phases cinématographiques du plus bel effet : explosions, assauts et batailles épiques parsèment intelligemment la trame narrative qui se révèle être au fil des pages une formidable critique au vitriol contre l'inertie et la corruption passive qui gangrènent administrations et élites politiques.
Le héros principal gagne de l'épaisseur au fil des pages, se révélant être le parfait étalon mesure d'une humanité à la dérive vers sa funeste destinée.
En bonus, le lecteur gagne quelques sauts temporels gratuits et finit incrédule au premier rang d'une scène de jugement complètement loufoque dans un tribunal.
Pour un premier roman, on valide et on peut dire que le contrat est pleinement rempli !