Les humains ont fui la Terre que le changement climatique a rendue inhabitable. Pour mettre fin à la guerre qui fait rage dans les arches sanctuaires, le cerveau de la mercenaire de légende Yun Jung-yi est cloné par une entreprise qui tente de créer le soldat ultime grâce à une IA de combat.
Source : https://www.allocine.fr/
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Présentation
Jung_E de Yeon Sang-ho entretient dans son récit une belle réflexion philosophique et morale sur l'usage des IA.
Si, dans un contexte futur de survivance, l'humanité s’emploie à trouver ses ressources habitables dans l'espace, au sein de quatre-vingts constructions spatiales, trois de ses colonies se proclament Républiques d'Adrian et se mutinent afin de prendre le pouvoir.
Toutefois le propos n'est pas dans la rubrique "bataille des étoiles". On plonge ici dans une analyse émotionnelle et profonde exaltant l'esprit critique d'Isaac Asimov. La robotique n'est alors qu'un véhicule recevant l'IA. La matrice ne se repose que sur la copie cérébrale d'une mercenaire (morte au combat et devenue légendaire) pour mener à terme une guerre ancestrale, ce qui engendrera des avatars à la hauteur des enjeux militaires. Hélas ! La vie de l'androïde s'achève à chaque simulation sur le terrain ennemi, au même endroit, et des zones inconnues du "cerveau" artificiel enclenchent cette part d'humanité que l'on suspecte rebelle.
Le scénario est vraiment fascinant, il revêt un habit de camouflage afin qu'entre les lignes nous puissions lire les limites des choix scientifiques.
Peut-on aborder un tel sujet sans se répéter ?
La réponse est mille fois oui, car au fait des avancées technologiques, derrière la formulation établie des règles déontologiques, les hommes et les femmes ne sont pas tous mauvais. Sauf si dans ce monde les répliques ne distillent aucune émotion. Tout dépend de lui seulement : l'être humain.
Ce qui est frappant ici se présente sous l'organisation des mouvements de chaque personnage qui influe sur la figure du héros et, à travers lui, une manipulation de propagande. Plusieurs questions sont posées, les plus importantes, essentielles à la réussite dramaturgique du film, ont leur dénouement développé, les autres déboucheront sur une fin ouverte à toutes les possibilités.
Une belle réussite.
Si, dans un contexte futur de survivance, l'humanité s’emploie à trouver ses ressources habitables dans l'espace, au sein de quatre-vingts constructions spatiales, trois de ses colonies se proclament Républiques d'Adrian et se mutinent afin de prendre le pouvoir.
Toutefois le propos n'est pas dans la rubrique "bataille des étoiles". On plonge ici dans une analyse émotionnelle et profonde exaltant l'esprit critique d'Isaac Asimov. La robotique n'est alors qu'un véhicule recevant l'IA. La matrice ne se repose que sur la copie cérébrale d'une mercenaire (morte au combat et devenue légendaire) pour mener à terme une guerre ancestrale, ce qui engendrera des avatars à la hauteur des enjeux militaires. Hélas ! La vie de l'androïde s'achève à chaque simulation sur le terrain ennemi, au même endroit, et des zones inconnues du "cerveau" artificiel enclenchent cette part d'humanité que l'on suspecte rebelle.
Le scénario est vraiment fascinant, il revêt un habit de camouflage afin qu'entre les lignes nous puissions lire les limites des choix scientifiques.
Peut-on aborder un tel sujet sans se répéter ?
La réponse est mille fois oui, car au fait des avancées technologiques, derrière la formulation établie des règles déontologiques, les hommes et les femmes ne sont pas tous mauvais. Sauf si dans ce monde les répliques ne distillent aucune émotion. Tout dépend de lui seulement : l'être humain.
Ce qui est frappant ici se présente sous l'organisation des mouvements de chaque personnage qui influe sur la figure du héros et, à travers lui, une manipulation de propagande. Plusieurs questions sont posées, les plus importantes, essentielles à la réussite dramaturgique du film, ont leur dénouement développé, les autres déboucheront sur une fin ouverte à toutes les possibilités.
Une belle réussite.