Kenya, intégrale @ 2015 Dargaud | Illustration de couverture @ Leo
Kenya, 1947. Le safari conduit par l'écrivain américain John Remington disparaît mystérieusement dans la jungle, alors que son équipe et lui étaient sur le point de faire une étrange découverte...
Une jeune enseignante anglaise, du nom de Kathy Austin, débarque au Kenya pour y reprendre un poste d'enseignant à pourvoir. Kathy fait la connaissance de deux collègues, un Allemand et un Français, qui s'évertuent à lui faire la cour. Toutefois, il semblerait que les apparences soient trompeuses et que chacun des protagonistes cache un secret.
Et lors d'un tour en avion, Kathy aperçoit un phénomène pour le moins intrigant : un dinosaure carbonisé. Ce sera le début d'étranges phénomènes...
Kenya
Tome 1 : Apparitions (2001) Tome 2 : Rencontres (2003) Tome 3 : Aberrations (2004) Tome 4 : Interventions (2006) Tome 5 : Illusions (2008)
Scénario : Rodolphe
Dessin : Leo
Scénario : Rodolphe
Dessin : Leo
Fiche de lecture
« Kenya » est une histoire signée Leo et Rodolphe, qui se décline en 5 tomes. Il fallait oser mélanger « soucoupes volantes » et « animaux préhistoriques », et pourtant, si cette association peut sembler quelque peu incongrue au premier abord, elle est ici assez bien réussie.
Je retrouve avec plaisir les ingrédients que j’ai appréciés dans « Les Mondes d’Aldébaran ». Un scénario intrigant, une faune et une flore à la fois sublimes et effrayantes, des dessins plaisants avec une belle mise en couleur. Le scénario est intéressant, et j’aime bien la façon dont il est exposé, en plusieurs histoires parallèles, qui finalement se recoupent.
Cependant, j’émettrai quelques réserves… Je retrouve ici des éléments moins parfaits rencontrés dans d’autres cycles de Leo, à savoir : un érotisme naïf et déplacé qui semble systématiquement planer tel un voile transparent au-dessus des personnages féminins, des personnages masculins beaucoup trop caricaturaux… Mais ce qui m’a le plus déconcertée, c’est la ressemblance (physique et caractère) entre Kathy Austin et Kim Keller. Ces deux héroïnes, pourtant issues de cycles différents, sont des copies conformes. Elles ont même la même poitrine !
Bref, malgré ces quelques reproches, j’ai quand même eu beaucoup de plaisir à lire « Kenya ». Toutefois, je me dois aussi de préciser que ce cycle n’est pas aussi fort que celui des Mondes d’Aldébaran. C’est un peu comme si on avait voulu réutiliser une recette qui a fonctionné, néanmoins sans parvenir à l’égaler...
Je retrouve avec plaisir les ingrédients que j’ai appréciés dans « Les Mondes d’Aldébaran ». Un scénario intrigant, une faune et une flore à la fois sublimes et effrayantes, des dessins plaisants avec une belle mise en couleur. Le scénario est intéressant, et j’aime bien la façon dont il est exposé, en plusieurs histoires parallèles, qui finalement se recoupent.
Cependant, j’émettrai quelques réserves… Je retrouve ici des éléments moins parfaits rencontrés dans d’autres cycles de Leo, à savoir : un érotisme naïf et déplacé qui semble systématiquement planer tel un voile transparent au-dessus des personnages féminins, des personnages masculins beaucoup trop caricaturaux… Mais ce qui m’a le plus déconcertée, c’est la ressemblance (physique et caractère) entre Kathy Austin et Kim Keller. Ces deux héroïnes, pourtant issues de cycles différents, sont des copies conformes. Elles ont même la même poitrine !
Bref, malgré ces quelques reproches, j’ai quand même eu beaucoup de plaisir à lire « Kenya ». Toutefois, je me dois aussi de préciser que ce cycle n’est pas aussi fort que celui des Mondes d’Aldébaran. C’est un peu comme si on avait voulu réutiliser une recette qui a fonctionné, néanmoins sans parvenir à l’égaler...