Statue de Klaus Störtebeker à Hambourg | Par Palauenc05 — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=91603101
Vie et légende
Son nom de famille « Störtebeker » est porteur d’une histoire. En effet, « Störtebeker » (Storzenbecher) signifie littéralement « vide le gobelet ». C’est qu’il y avait une coutume à respecter pour toute nouvelle recrue voulant intégrer l’équipage du pirate : tout comme le capitaine, le nouveau venu à bord devait vider une chope de bière de 4 litres en une seule gorgée, c'est-à-dire : cul sec !
A l’époque de Klaus Störtebeker, la Hanse germanique (association des villes marchandes de l’Europe du Nord), vivait ses heures florissantes. Les cales de ses nombreux bateaux étaient remplies de denrées alimentaires et de richesses. La Hanse jouissait de privilèges, alors que le peuple avait faim et n’avait pas son mot à dire. Et on peut supposer que c’est probablement pour se rebeller contre cette autorité et pour aspirer à la liberté, que Klaus Störtebeker a choisi la piraterie.
Le Corsaire Rouge a élu domicile sur l’île de Rügen, et c’est de là qu’il a commis les pillages des navires de la Hanse germanique sur la mer Baltique et sur la mer du Nord. La région étant déjà considérablement troublée à cette période, ses méfaits n’ont fait que renforcer le sentiment d’insécurité qui régnait déjà.
On dit que Klaus Störtebeker aurait combattu aux côtés du roi de Suède contre le Danemark. Un de ses faits d’armes aurait été d’avoir réussi à rompre le blocus de Stockholm.
En 1401, las des incessants pillages du pirate, la ville hanséatique de Hambourg a lancé une flotte dirigée par Simon d’Utrecht dans le but de capturer le Corsaire Rouge. L’affrontement a eu lieu vers l’archipel d’Heligoland (sud-est de la mer du Nord) et signe la défaite du pirate. Celui-ci, dit-on, aurait essayé de négocier sa vie en échange de son trésor : une immense chaîne en or, assez grande pour entourer toute la ville de Hambourg ! Mais Simon d’Utrecht ne s’est pas laissé acheter. Klaus Störtebeker et ses 70 compagnons furent capturés, puis condamnés à être décapités.
Alors qu’il était sur l’échafaud, le pirate aurait demandé au maire de Hambourg de laisser la vie sauve à autant de compagnons qu’il pourrait dépasser une fois sa tête coupée. C’est une requête qui fut acceptée. Selon la légende, une fois décapité, le corps de Klaus Störtebeker se dirigea vers ses compagnons et marcha devant onze d’entre eux, avant d’être arrêté par le bourreau. Une fois le pirate mort, le maire brisa sa promesse, et les malheureux furent tous exécutés…
Célébrité
Comme vous pouvez vous en rendre compte, le vécu de Klaus Störtebeker est entouré de faits à caractère légendaire. Il est donc difficile de bien séparer la part de vérité de la part romancée.
Quoiqu’il en soit, le personnage est devenu très célèbre !
En Allemagne, on trouve des statues à son effigie. Des bateaux portent même son nom.
La littérature n’est pas en reste non plus, puisqu’il existe un nombre incroyables de livres et de BD au sujet du pirate, allant du documentaire, jusqu’à la fiction la plus totale.
Le septième art s’est également emparé de la légende : le premier film date de 1919 et se nomme « Störtebeker », et le dernier en date est Red Gallion - La Légende du Corsaire Rouge (12 Meter ohne Kopf), qui retrace la fin de la vie du Corsaire Rouge.
Le célèbre pirate a également inspiré le monde de la musique : en 1701 le compositeur baroque Reinhard Keiser lui consacre un opéra (dont à l’heure actuelle il ne reste plus que le livret des paroles), et plus tard, on retrouvera des allusions à Klaus Störtebeker dans divers genres musicaux (rock, punk, etc.).
De plus, chaque année l’île de Rügen présente un spectacle mettant en scène les aventures légendaires du pirate. Un jeu de société porte son nom, de même qu’une bière (portant pour symbole un navire).
A l’époque de Klaus Störtebeker, la Hanse germanique (association des villes marchandes de l’Europe du Nord), vivait ses heures florissantes. Les cales de ses nombreux bateaux étaient remplies de denrées alimentaires et de richesses. La Hanse jouissait de privilèges, alors que le peuple avait faim et n’avait pas son mot à dire. Et on peut supposer que c’est probablement pour se rebeller contre cette autorité et pour aspirer à la liberté, que Klaus Störtebeker a choisi la piraterie.
Le Corsaire Rouge a élu domicile sur l’île de Rügen, et c’est de là qu’il a commis les pillages des navires de la Hanse germanique sur la mer Baltique et sur la mer du Nord. La région étant déjà considérablement troublée à cette période, ses méfaits n’ont fait que renforcer le sentiment d’insécurité qui régnait déjà.
On dit que Klaus Störtebeker aurait combattu aux côtés du roi de Suède contre le Danemark. Un de ses faits d’armes aurait été d’avoir réussi à rompre le blocus de Stockholm.
En 1401, las des incessants pillages du pirate, la ville hanséatique de Hambourg a lancé une flotte dirigée par Simon d’Utrecht dans le but de capturer le Corsaire Rouge. L’affrontement a eu lieu vers l’archipel d’Heligoland (sud-est de la mer du Nord) et signe la défaite du pirate. Celui-ci, dit-on, aurait essayé de négocier sa vie en échange de son trésor : une immense chaîne en or, assez grande pour entourer toute la ville de Hambourg ! Mais Simon d’Utrecht ne s’est pas laissé acheter. Klaus Störtebeker et ses 70 compagnons furent capturés, puis condamnés à être décapités.
Alors qu’il était sur l’échafaud, le pirate aurait demandé au maire de Hambourg de laisser la vie sauve à autant de compagnons qu’il pourrait dépasser une fois sa tête coupée. C’est une requête qui fut acceptée. Selon la légende, une fois décapité, le corps de Klaus Störtebeker se dirigea vers ses compagnons et marcha devant onze d’entre eux, avant d’être arrêté par le bourreau. Une fois le pirate mort, le maire brisa sa promesse, et les malheureux furent tous exécutés…
Célébrité
Comme vous pouvez vous en rendre compte, le vécu de Klaus Störtebeker est entouré de faits à caractère légendaire. Il est donc difficile de bien séparer la part de vérité de la part romancée.
Quoiqu’il en soit, le personnage est devenu très célèbre !
En Allemagne, on trouve des statues à son effigie. Des bateaux portent même son nom.
La littérature n’est pas en reste non plus, puisqu’il existe un nombre incroyables de livres et de BD au sujet du pirate, allant du documentaire, jusqu’à la fiction la plus totale.
Le septième art s’est également emparé de la légende : le premier film date de 1919 et se nomme « Störtebeker », et le dernier en date est Red Gallion - La Légende du Corsaire Rouge (12 Meter ohne Kopf), qui retrace la fin de la vie du Corsaire Rouge.
Le célèbre pirate a également inspiré le monde de la musique : en 1701 le compositeur baroque Reinhard Keiser lui consacre un opéra (dont à l’heure actuelle il ne reste plus que le livret des paroles), et plus tard, on retrouvera des allusions à Klaus Störtebeker dans divers genres musicaux (rock, punk, etc.).
De plus, chaque année l’île de Rügen présente un spectacle mettant en scène les aventures légendaires du pirate. Un jeu de société porte son nom, de même qu’une bière (portant pour symbole un navire).
Mention
⭐ L'article Red Gallion à bord de notre navire est cité en note et références sur la page Wikipédia Klaus Störtebeker — Wikipédia (wikipedia.org)
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