L'An 1 : Des Débuts difficiles | Year One | 2009

Par | 26/10/2011 | Lu 671 fois




Affiche et synopsis

Zed vit dans une tribu de chasseurs-cueilleurs à l'aube de l'histoire. Ses qualités de chasseur et de cueilleur étant plus médiocres l'une que l'autre, et son caractère étant pour le moins insupportable, il est le paria de son village. Suite à une gaffe, il met le feu à l'autel sacré et doit fuir pour ne pas être tué. Il emmène dans sa fuite le seul être humain capable de le supporter : Oh. aZed et Oh vont donc parcourir le vaste monde. Ce faisant, il iront de surprise en surprise. Ils vont découvrir que hors de leur forêt, les humains sont plus avancés. Il vont faire la connaissance de deux frères (un berger et un paysan) qui se chamaillent, le paysan finissant par tuer l'autre. Ils rencontrent une homme qui veut tuer son fils pour plaire à son dieu. Ils visitent des villes menacées en raison de leurs moeurs... Toute ressemblance avec un vieux livre épais très connu en occident est bien évidemment totalement volontaire. De gaffe en maladresse, Zed et Oh n'échappent que de peu à la mort, mais pas à l'esclavage, jusqu'à ce qu'ils retrouvent des têtes connues.

Présentation

La chose essentielle, pour pouvoir regarder ce film, est de pouvoir mettre toutes ses connaissances historiques et mythologiques dans un placard. Le scénario mêle sans aucune vergogne les mythes judéo-chrétiens, l'antiquité moyen-orientale et la préhistoire européenne.

A partir de là, le scénario est débile. Ca n'a ni queue ni tête. Les héros sont embarqués dans un maelström d’événements sur lesquels ils n'ont presque aucun contrôle. D'ailleurs, ce ne sont pas des héros mais des anti-héros. Ils subissent et cherchent à se tirer de situations plus loufoques les unes que les autres. Les dialogues sont parfois à la limite de l'ordurier, et les effets spéciaux, ben, heu, bof... 

Harold Ramis avait pourtant fait de bonnes choses, comme Mafia Blues ou, surtout, Un jour sans fin. Il était aussi scénariste et acteur pour SOS Fantômes (Dr Egon Spengler). Et ici, on se demande ce qui lui a pris.

Ce film peut faire rire si vous avez une lésion du lobe frontal gauche, ou si vous sortez de deux semaines d'examens à l'université (ce qui revient à peu près au même). Vous pouvez aussi le passer pour égayer une soirée entre potes, avec de la bière et des chips. Mais à part ça, bof, bof et re-bof.


Copyright @ Maestro pour Le Galion des Etoiles. Tous droits réservés. En savoir plus sur cet auteur