L'Homme au Masque de Cire | House of Wax | 1953

Par | 13/10/2011 | Lu 1580 fois




Affiche et synopsis

L'histoire se déroule à Londres, au début des années 1910. Un artiste sculpteur d'exception crée et dirige son musée de cire. Son associé le trahit bientôt et met le feu à ses oeuvres et à son musée. Dans l'incendie, le génial créateur est très gravement brûlé.

Quelques temps plus tard, le sculpteur sur cire réapparaît miraculeusement guéri pour inaugurer un nouveau musée. Il choisit alors d'y exposer un thème très spécial : l'horreur d'assassinats, exécutions et tortures célèbres ou d'actualité.

Mais bientôt, l'épouvante semble rôder à proximité du musée de cire car d'inquiétantes disparitions commencent à se produire...

Présentation

Ce film est un remake du film "Masques de Cire" de Michael Curtiz (1933).

Henry Jarrod, sculpteur de talent, voit son musée et ses œuvres brûlés par son associé crapuleux. Jarrod aime tellement ses mannequins de cire (ses enfants, comme il les appelle), qu'il tente désespérément de les sauver du feu, au péril de sa vie. Son associé d’ailleurs ne fera rien pour l’arrêter et le laissera brûler vif au milieu de ses créations artistiques.

Cependant, Jarrod arrive à sortir in extremis de l'incendie, mais avec de lourdes séquelles physiques. Ses mains et sa peau sont gravement brûlés. Mais surtout, c'est le feu de la vengeance qui brûle en lui ! Jarrod, aussi doué soit-il, devient fou à lier...

Il commence par assassiner son ex-associé. Puis, le goût de la création lui revient. Jarrod se confectionne alors un masque de cire qui représente son visage tel qu’il était auparavant et cache ses mains estropiées dans des gants. Ainsi, il donne l’illusion au public d’être sorti indemne de l’incendie. Il rouvre un musée encore plus beau et plus grand que le précédent. Ayant perdu partiellement l’usage de ses mains, et donc son habileté à sculpter, il ne peut plus pratiquer son art. Mais ce n’est pas cela qui va l’arrêter…

Dans les sous-sols de sa nouvelle exposition, il s’est construit en secret un laboratoire dans lequel se trouvent des cuves de cire, près à accueillir les mannequins… La nuit, sous ses traits hideux, il tue des gens qu’il imagine parfaits pour les diverses scènes de la vie qu’il expose dans son musée. Puis ensuite, il se dirige vers la morgue pour y voler leur cadavre, qu’il plongera ensuite dans la cire… Le jour, sous son beau masque de cire, il reçoit tout sourire des centaines de visiteurs venus admirer ses nouvelles œuvres. Mais ces derniers sont loin de s’imaginer que Jarrod ne peut plus sculpter, et quelles horreurs recèle cette exposition…

Ce film est une perle ! J’aime à préciser que ce n’est pas un film d’horreur, mais plutôt d’épouvante. L'acteur Vincent Price déborde de talent : son interprétation du professeur Henry Jarrod est éblouissante. Je pense d'ailleurs que Jarrod est l'un des génies les plus fous et monstrueux de tout le cinéma.

A noter également que le jeune Charles Bronson interprète Igor, l'assistant sourd et muet de Jarrod. Igor a des allures de créatures de Frankenstein et fait carrément peur ! Comment ne pas oublier la scène où son visage repose sur une étagère aux côtés d'autres visages en cire, quand soudain, il s'anime ! L'effet de surprise est plutôt réussi. En parlant de scène, je n’oublierai également jamais celle avec Jeanne d’Arc…

J'aime ce film depuis la première fois que je l'ai vu, et ne me lasse pas de le regarder encore et encore.

On en parle ailleurs


Copyright @ Koyolite Tseila pour Le Galion des Etoiles. Tous droits réservés. En savoir plus sur cet auteur