La Terre fait face à une terrible menace extraterrestre et la guerre qui fait rage dans l'espace semble perdue.
Engagé sur le front, le capitaine John Bowman, navigateur d'exception, est victime d'un incident qui le fait entrer en contact avec une mystérieuse matière noire. Rapatrié et placé en quarantaine, il fait l'objet d'une surveillance constante et se retrouve en proie à des cauchemars récurrents. Épuisé, il décide de s'évader et découvre que l'entité avec laquelle il a été en contact l'a doté d'étranges pouvoirs. Il se pourrait même que ses pouvoir puissent bouleverser le cours de la guerre et... sauver l'humanité !
Préface de Leo.
Engagé sur le front, le capitaine John Bowman, navigateur d'exception, est victime d'un incident qui le fait entrer en contact avec une mystérieuse matière noire. Rapatrié et placé en quarantaine, il fait l'objet d'une surveillance constante et se retrouve en proie à des cauchemars récurrents. Épuisé, il décide de s'évader et découvre que l'entité avec laquelle il a été en contact l'a doté d'étranges pouvoirs. Il se pourrait même que ses pouvoir puissent bouleverser le cours de la guerre et... sauver l'humanité !
Préface de Leo.
Fiche de lecture
L'homme qui inventait le monde… Voilà un titre qui me laisse rêveuse. C’est inspirant, non ?
Le résumé ci-dessus en dit déjà long sur cette histoire, donc je ne donnerai pas davantage de détails. Mais je dirais ceci : c’est un récit qui me semble difficile à développer et à mettre en place en format BD, que ce soit au niveau de la narration, des descriptions, des dialogues et du dessin. Un peu comme avec Yoko Tsuno – La Porte des Âmes de Roger Leloup, ça pourrait vite devenir un peu scabreux.
Ici, dans l’ensemble, le défi me paraît assez bien relevé, tout particulièrement en ce qui concerne les personnages que je trouve très crédibles et dont les attitudes ou les interactions sont justes.
Par contre, du point de vue de la trame scénaristique, c'est plus délicat. Par exemple, tant que l'on reste dans un cadre contemporain, cela se passe bien, très bien même. J'ai beaucoup apprécié les touches de mystères qui viennent pimenter le quotidien des deux protagonistes, que ce soit sur cette île « paradisiaque » ou durant leur cavale. En revanche, dès que l'aspect science-fiction entre en jeu, mon enthousiasme est plus modéré. Il y a - à mon goût – pas mal d’ellipses et trop d'inconnues. Ces passages SF auraient mérité quelques planches supplémentaires.
[Attention spoilers]
Quant aux aspects scénaristiques qui pourraient s’avérer un peu surprenants, je citerai tout d’abord l'incroyable don dont a hérité John Bowman (à ne pas confondre avec David Bowman) : je n’arrive pas à comprendre pourquoi il le rejette ou le nie obstinément durant les deux-tiers de l’histoire, et qu’un jour, voilà pas qu’il l’accepte comme si de rien n’était et réalise une prouesse. De même, les deux protagonistes s’évertuent à fuir et à se cacher sans relâche et soudain, ils acceptent de se rendre sans broncher. Ces éléments ou revirements font que le dernier tiers de la BD confère un sentiment de précipitation. Le dénouement en est presque un peu trop facile par rapport à tout ce qui avait été précédemment mis en place.
[Fin des spoilers]
Ceci étant dit et en dépit de ses petits défauts, j’ai apprécié cette lecture. Oui, j'avais vraiment hâte de savoir de quoi il retourne – c’est mystérieux ! - et je ne me suis pas ennuyée un seul instant.
Le dessin de Marchal me plaît à tous les niveaux. Les personnages n’ont pas les traits figés, les visages expriment bien les émotions. Ils n’en sont que plus réalistes. Les paysages en bord de mer avec ces carcasses d’engins spatiaux qui jonchent les plages font froids dans le dos. Cela en dit beaucoup sur cette horrible guerre qui se trame là-haut. Et ces villes de demain, futuristes mais pas trop, avec leur ribambelle de détails, reflètent bien l’ambiance qu’il doit y régner.
Quant à la toute dernière page, elle fleure bon le mélange de songe et d'utopie. Néanmoins, un détail me turlupine. C’est le mot INFINI qui vient ponctuer l'histoire. J'y réfléchis encore... Peut-être un mot pour qualifier le champ des possibilités qui s’offrent à John Bowman ?
En conclusion, ce one shot – qui aurait peut-être pu être développé en deux tomes - est une lecture que j’ai trouvée très agréable. Les deux premiers tiers m’ont particulièrement bien plu. Je me rends bien compte qu'il est difficile d'adapter un tel scénario en une BD et donc, j'admire l'effort fourni pour relever ce défi de taille.
Le résumé ci-dessus en dit déjà long sur cette histoire, donc je ne donnerai pas davantage de détails. Mais je dirais ceci : c’est un récit qui me semble difficile à développer et à mettre en place en format BD, que ce soit au niveau de la narration, des descriptions, des dialogues et du dessin. Un peu comme avec Yoko Tsuno – La Porte des Âmes de Roger Leloup, ça pourrait vite devenir un peu scabreux.
Ici, dans l’ensemble, le défi me paraît assez bien relevé, tout particulièrement en ce qui concerne les personnages que je trouve très crédibles et dont les attitudes ou les interactions sont justes.
Par contre, du point de vue de la trame scénaristique, c'est plus délicat. Par exemple, tant que l'on reste dans un cadre contemporain, cela se passe bien, très bien même. J'ai beaucoup apprécié les touches de mystères qui viennent pimenter le quotidien des deux protagonistes, que ce soit sur cette île « paradisiaque » ou durant leur cavale. En revanche, dès que l'aspect science-fiction entre en jeu, mon enthousiasme est plus modéré. Il y a - à mon goût – pas mal d’ellipses et trop d'inconnues. Ces passages SF auraient mérité quelques planches supplémentaires.
[Attention spoilers]
Quant aux aspects scénaristiques qui pourraient s’avérer un peu surprenants, je citerai tout d’abord l'incroyable don dont a hérité John Bowman (à ne pas confondre avec David Bowman) : je n’arrive pas à comprendre pourquoi il le rejette ou le nie obstinément durant les deux-tiers de l’histoire, et qu’un jour, voilà pas qu’il l’accepte comme si de rien n’était et réalise une prouesse. De même, les deux protagonistes s’évertuent à fuir et à se cacher sans relâche et soudain, ils acceptent de se rendre sans broncher. Ces éléments ou revirements font que le dernier tiers de la BD confère un sentiment de précipitation. Le dénouement en est presque un peu trop facile par rapport à tout ce qui avait été précédemment mis en place.
[Fin des spoilers]
Ceci étant dit et en dépit de ses petits défauts, j’ai apprécié cette lecture. Oui, j'avais vraiment hâte de savoir de quoi il retourne – c’est mystérieux ! - et je ne me suis pas ennuyée un seul instant.
Le dessin de Marchal me plaît à tous les niveaux. Les personnages n’ont pas les traits figés, les visages expriment bien les émotions. Ils n’en sont que plus réalistes. Les paysages en bord de mer avec ces carcasses d’engins spatiaux qui jonchent les plages font froids dans le dos. Cela en dit beaucoup sur cette horrible guerre qui se trame là-haut. Et ces villes de demain, futuristes mais pas trop, avec leur ribambelle de détails, reflètent bien l’ambiance qu’il doit y régner.
Quant à la toute dernière page, elle fleure bon le mélange de songe et d'utopie. Néanmoins, un détail me turlupine. C’est le mot INFINI qui vient ponctuer l'histoire. J'y réfléchis encore... Peut-être un mot pour qualifier le champ des possibilités qui s’offrent à John Bowman ?
En conclusion, ce one shot – qui aurait peut-être pu être développé en deux tomes - est une lecture que j’ai trouvée très agréable. Les deux premiers tiers m’ont particulièrement bien plu. Je me rends bien compte qu'il est difficile d'adapter un tel scénario en une BD et donc, j'admire l'effort fourni pour relever ce défi de taille.