Copyright @ 2021 J.C. Gapdy | L'ogresse et les Voirloups
Illustration et quatrième de couverture
Quand on est une ogresse, qu'on aime la viande fraîche et qu'on festoie tranquillement d'un cuissot de chevreuil tué au cœur de la forêt d'Othe, il y a des choses auxquelles on ne s'attend pas en pleine nuit.
L'arrivée de deux orphelins, frère et sœur qui fuient leur famille d'accueil, en fait partie. Cela ne serait pas gênant si j'appréciais la viande aussi jeune ; mon repas aurait été plus abondant. Hélas, ce n'est pas mon cas.
En plus, ils n'avaient pas peur de moi, étaient poursuivis et, même si je m'en fichais, le Noël de cette année 2016 approchait...
L'arrivée de deux orphelins, frère et sœur qui fuient leur famille d'accueil, en fait partie. Cela ne serait pas gênant si j'appréciais la viande aussi jeune ; mon repas aurait été plus abondant. Hélas, ce n'est pas mon cas.
En plus, ils n'avaient pas peur de moi, étaient poursuivis et, même si je m'en fichais, le Noël de cette année 2016 approchait...
Fiche de lecture
J'ai posé un genou à terre et planté mes yeux dans les siens.
- Que faites-vous là ? Qui êtes-vous ? Réponds si tu veux vivre.
- Si je réponds, vous ne nous mangerez pas ?
- Je verrai. Réponds-moi !
- Non ! Je... vous devez d'abord promettre de ne pas nous manger.
- D'accord, ai-je ri. J'ai déjà fait ripaille cette nuit. Mais cela ne m'empêchera pas de vous tuer si c'est nécessaire. Alors ? [...] Qui êtes vous tous les deux ?
(Extrait, L'Ogresse et les Voirloups, J.C. Gapdy)
Cette nouvelle d’une petite trentaine de pages, dans le genre Fantastique, a été publiée en 2016 dans le Webzine Nouveau Monde, puis en 2017 chez L’Ivre Book. Aujourd’hui, elle est disponible gratuitement au téléchargement sur le site de l’auteur.
∞ Au menu ∞
En guise de mise en bouche, nous faisons la connaissance d’une quadragénaire d’un mètre nonante-deux (un mètre quatre-vingt-douze) de solide constitution, à la carrure qui tient plus du mec bodybuildé que d’une midinette. Narratrice de ce récit, on apprend de cette dernière qu’en plus de son physique atypique, elle a une autre particularité : c’est une ogresse !
En plat principal, cette amatrice de viande fraîche et de sang chaud nous conte l’une de ses mésaventures nocturnes dans les bois. Alors qu’en toute discrétion la carnassière se repose après avoir allégrement festoyé, la voilà surprise par deux enfants après son méfait. C’est embêtant. Car voilà bien la première fois qu’on la découvre sous son vrai jour. Que faire de ces marmots, qui ont l’air – ma foi – bien savoureux ? L’ogresse n’a pas vraiment le temps d’y réfléchir, car soudain, des Voirloups - créatures fantastiques et maléfiques – surgissent à leur tour et ils n’ont pas l’air commode…
Après une sacrée pièce de résistance bien musclée, une chute du plus bel effet, comme je les apprécie, inattendue et délicieuse, nous est servie pour le dessert.
Encore ébahis par ce menu, voilà pas que l’auteur ravive nos papilles gustatives en poursuivant le récit, pour terminer – cerise sur le gâteau - sur une seconde chute.
J’ai dévoré d’une traite cette nouvelle. Elle se lit facilement, la narration est rythmée, pas de temps mort. Des brins d’humour parsemés par-ci par-là viennent délicatement aromatiser l’ensemble. Un texte que j’ai fort apprécié, même si tout de même, sa fin m’a laissée sur ma faim… J'aurais bien pris encore un café et un verre de rhum pour clore le menu !
Bonne lecture et bon appétit !
∞ Au menu ∞
En guise de mise en bouche, nous faisons la connaissance d’une quadragénaire d’un mètre nonante-deux (un mètre quatre-vingt-douze) de solide constitution, à la carrure qui tient plus du mec bodybuildé que d’une midinette. Narratrice de ce récit, on apprend de cette dernière qu’en plus de son physique atypique, elle a une autre particularité : c’est une ogresse !
En plat principal, cette amatrice de viande fraîche et de sang chaud nous conte l’une de ses mésaventures nocturnes dans les bois. Alors qu’en toute discrétion la carnassière se repose après avoir allégrement festoyé, la voilà surprise par deux enfants après son méfait. C’est embêtant. Car voilà bien la première fois qu’on la découvre sous son vrai jour. Que faire de ces marmots, qui ont l’air – ma foi – bien savoureux ? L’ogresse n’a pas vraiment le temps d’y réfléchir, car soudain, des Voirloups - créatures fantastiques et maléfiques – surgissent à leur tour et ils n’ont pas l’air commode…
Après une sacrée pièce de résistance bien musclée, une chute du plus bel effet, comme je les apprécie, inattendue et délicieuse, nous est servie pour le dessert.
Encore ébahis par ce menu, voilà pas que l’auteur ravive nos papilles gustatives en poursuivant le récit, pour terminer – cerise sur le gâteau - sur une seconde chute.
J’ai dévoré d’une traite cette nouvelle. Elle se lit facilement, la narration est rythmée, pas de temps mort. Des brins d’humour parsemés par-ci par-là viennent délicatement aromatiser l’ensemble. Un texte que j’ai fort apprécié, même si tout de même, sa fin m’a laissée sur ma faim… J'aurais bien pris encore un café et un verre de rhum pour clore le menu !
Bonne lecture et bon appétit !